Il ne faut jamais se contenter. Jamais. La vie est trop éphémère pour se contenter.
Viviane
Tous les dermatos recommandent de se tartiner de protection ! Regarde, là, j'ai des tâches brunes... J'ai épuisé mon capital soleil.
Sophie
Je ne vois rien...
Viviane
Là. Il faut regarder de près... Depuis, c'est écran total.
Sophie
Tu sais, passé un certain âge, la solution c'est de ne plus se regarder de près.
Car je suis on esclave et je veux la passion madame. La vraie. L'incontrôlable. Celle qu'on ne peut pas maitriser. Celle qui déferle sur les êtres et les emporte, et on ne peut rien contre elle, on peut juste vivre et mourir à l'intérieur de cette tornade et plus rien ne compte. Rien. On ne voit plus rien.
Il faut être très fort pour se perdre. Il faut être profondément libre pour accepter de ne plus l'être.
Notre passion s'était éteinte. Evaporée. Pour nous rappeler que nous sommes par essence éphémères destiné à ne pas durer, mortels? Je n'en suis pas sûre. Le temps n'est pas linéaire, il y a plusieurs vie dans une vie. Des instants, des ruptures, mais ce qui a vraiment compté ne se perd pas, si l'amour fou que j'ai partagé avec cet homme n'a duré que l'espace d'une année, si notre relation n'a pas pu y survivre. L'écho de cette passion résonne toujours en moi, et j'ai la hardiesse de dire qu'il résonnera éternellement
Mon amour, la vie sans toi est une landeglaciale. Une galaxie dont je ne vois pas les frontières, noire et dépourvue de sens. Où es-tu, Francesco, dans quelle partie de ce monde trop vaste, car il me sépare de toi? Il faut que je te retrouve. Je te retrouverai, c'est une promesse.
ça fait peur la passion. J'ai eu peur, peur de m'y perdre, peur de ne plus rien maîtriser, peur de ne plus savoir mettre un pied devant l'autre. Peur de tomber, peur du précipice peur du chaos
Quel destin est le tiens ma chérie[ ...], ta tante a raison, tu n'auras connu le parfait bonheur d'un enfant avec son papa et sa maman que l'espace d'un instant. Une famille heureuse. Mais c'était une illusion mon trésor. A laquelle j'ai fait semblant de croire. On est dans la vérité maintenant. Elle est douloureuse, pour l'instant. Mais je te promets, mon enfant, qu'un temps heureux viendra bientôt. On peut vivre autrement ma chérie, on peut vivre heureux autrement.
Ce rêve bourgeois de la relation soi-disant "normale" cette manie d'être un couple et de construire, comme les castors. Ce n'est pas pour moi, la vie de couple. Je veux l'absolu, la beauté... je te veux toi mon amour impossible. Je veux l'amour nourri de l'étincelle divine. Qu'importe si ça ne dure qu'un instant. Irena a raison, un instant peut-être éternel, toute une vie, non. Une vie a une durée longue parfois mais finie. Alors qu'un instant peut durer à jamais
Parce que j'ai vu que tu avais tout compris. Tu avais compris que c'était un jeu. Et un jeu, les enfants le savent bien, est la chose la plus sérieuse qui soit