La démocratie allie ces deux principes apparemment contradictoires : l'un que le pouvoir émane du peuple, l'autre qu'il n'est le pouvoir de personne.
Le système éducatif classique était nourri, « par le haut », par la culture vivante de son époque. C'est toujours le cas du système éducatif contemporain - pour son malheur.
Qu'est-ce que le royaume imaginaire de l'autonomie, sinon un royaume gouverné par une pensée despotique ? Voilà ce qu'il conviendrait de méditer.
Saint-Just perçoit dans un éclair la contradiction de la terreur révolutionnaire, de la terreur alliée à la liberté. Or, il se montre impuissant à l’abolir. Il ne peut que "rêver de ces rois qui dorment dans le crime"... Évocation, au reste, étonnante, qui suggère plus que ce qu’il oserait dire et penser, comme la nostalgie d’un monde où l’on pouvait tuer sans se sentir coupable.
"L'Etat, c'est moi ! est presque une formule libérale en comparaison avec les réalités du régime totalitaire de Staline."
Trostky
Avec le totalitarisme, se met en place un dispositif qui tend à conjurer cette menace [d'une société divisée], qui tend à resouder le pouvoir et la société, à effacer tous les signes de la division sociale, à bannir l'indétermination qui hante l'expérience démocratique.
Ce ne sont pas des historiens qui découvrent la singularité de la terreur révolutionnaire, ce sont ses acteurs.