Saint-Just perçoit dans un éclair la contradiction de la terreur révolutionnaire, de la terreur alliée à la liberté. Or, il se montre impuissant à l’abolir. Il ne peut que "rêver de ces rois qui dorment dans le crime"... Évocation, au reste, étonnante, qui suggère plus que ce qu’il oserait dire et penser, comme la nostalgie d’un monde où l’on pouvait tuer sans se sentir coupable.
Ce ne sont pas des historiens qui découvrent la singularité de la terreur révolutionnaire, ce sont ses acteurs.