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3.49/5 (sur 46 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Hambourg , le 04/03/1976
Biographie :

D’origine allemande et islandaise, (né Kristof Weitemeier-Magnusson le 4 mars 1976 à Hambourg) est un écrivain et traducteur islando-allemand.

Il a vécu quelques années en Islande et retourne y passer plusieurs mois chaque année.

Après plusieurs pièces de théâtre (dont une traduite en français, "Crèche pour hommes", L’Arche éditeur), il signe avec "Retour à Reykjavík" son premier roman.

Kristof Magnusson habite à Berlin (2018).

Source : editions gaia
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Elle commanda un café à emporter,.....et lut les slogans affichés aux murs : “Cette filiale Starbucks ® a été construite avec des matériaux de la région.”.......À force de rester assise à cet endroit, elle n’en finissait plus de découvrir de nouvelles références aux produits régionaux, issus du commerce équitable, respectueux de l’environnement. Pourquoi ces gens ne pouvaient-ils pas se contenter de vendre leur café sans afficher toutes ces sottises....les gens qui riaient et bavardaient autour d’elle se sentent vraiment meilleurs à la lecture de ces panneaux ? Dans un monde regorgeant d’acier, de quatre-quatre, de voyages low cost et d’aides sociales amputées, une tasse de café leur offrait-elle le sentiment d’œuvrer pour l’écologie et la justice ?
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Tomber amoureux, c’est visiblement comme faire du vélo ou jouer aux petits chevaux : ça ne s’oublie pas.
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.....jusque dans son quotidien, Anita était fréquemment confrontée à des cas où elle savait que le meilleur remède serait de prescrire de l’affection, des caresses et du temps pour soi.
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Il n’y avait eu aucun déclencheur à sa rupture avec Adrian. Aucun faux pas, aucun déraillement. Cela dit, dans le trafic ferroviaire non plus, ce n’étaient pas les déraillements qui perturbaient le bon fonctionnement, mais plutôt les réparations trop nombreuses, trop longtemps repoussées, les systèmes de réchauffage des aiguillages mal entretenus, les câbles qui manquaient et les talus qui s’embrasaient.
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–Heesters aussi. Il a fumé. Jusqu’à cent ans.
Anita ne le contredit pas. Chacun cherche des exemples justifiant son propre comportement.
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À force de rester assise à cet endroit [Starbucks], elle n’en finissait plus de découvrir de nouvelles références aux produits régionaux, issus du commerce équitable, respectueux de l’environnement. Pourquoi ces gens ne pouvaient-ils pas se contenter de vendre leur café sans afficher toutes ces sottises ? En termes sociaux, plutôt que de se livrer à ce commerce des indulgences gnangnan, Starbucks ne ferait-il pas mieux de payer ses impôts ? (p 213)
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Un paquet de chips au crabe coûtait soixante-quinze cents, mais je n'en avais plus que cinquante, deux pièces d'un quart de dollar. Un couple se promenait non loin de moi, tous deux habillés d'un blouson identique et chaussés des mêmes baskets. J'ai tout de suite repéré que c'était des touristes. Je leur ai demandé:
- Pourriez-vous me donner vingt-cinq cents? J'ai oublié mon porte-monnaie à l'hôtel et je voulais m'acheter des chips au crabe.
Ils m'ont regardé de la même manière que je regarde d'habitude les gens qui me demandent de l'argent, avec un regard de bourgeois normal qui cherche à savoir si son interlocuteur fait partie de son monde ou s'il a affaire à un junkie. Ce regard qui sonde en une seconde l'apparence de l'autre, ses dents, sa peau, ses cheveux, ses vêtements.
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"Jusqu'au début de la trentaine, c'est facile d'être normal. On peut reléguer tous ses problèmes dans la catégorie des outrances post-adolescentes et se rassurer à chaque crise en se disant que tout finira un jour par changer. S'améliorer. Puis vient l'âge où le désarroi juvénile ne colle plus avec la personne. Avant trente ans, quelqu'un qui boit beaucoup est un fêtard ; au delà de trente ans, c'est un alcoolique - de quelqu'un qui plane gentiment à celui qui finit ravagé, il n'y a qu'un pas. Passé trente ans, on sait si l'être qu'on est devenu sera bon à quelque chose pour les cinquante années restantes".

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Personne ne connait l’œuvre d’un auteur ausi bien que sa traductrice. Admettons qu'un roman soit une salle de séjour: les correcteurs, lecteurs ou critiques se contentent d'un regard à travers la pièce. S'ils sont consciencieux, ils observent attentivement, mais seule la traductrice est allée voir sous le canapé, c'est elle qui a enlevé les fleurs du vase, démonté et remonté le téléviseur.
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Jusqu'au début de la trentaine, c'est facile d'être normal. On peut reléguer tous ses problèmes dans la catégorie des outrances post-adolescentes et se rassurer à chaque crise en se disant que tout finira un jour par changer. S'améliorer. Puis vient l'âge où le désarroi juvénile ne colle plus avec la personne. Avant trente ans, quelqu'un qui boit beaucoup est un fêtard ; au delà de trente ans, c'est un alcoolique - de quelqu'un qui plane gentiment à celui qui finit ravagé, il n'y a qu'un pas. Passé trente ans, on sait si l'être qu'on est devenu sera bon à quelque chose pour les cinquante années restantes.

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