Three (film 2006) - Trailer
La question est de savoir si l’homme choisit le mal, tout simplement, ou s’il le crée. Le mal est-il une force qui circule dans le sang humain, cherchant à trouver une issue vers le cœur, ou est-ce une possibilité externe qui attend de prendre forme ?
— Je pense que l’homme choisit le mal au lieu de le créer. La nature humaine est saturée de mal à cause de la chute de l’homme. Nous sommes tous maléfiques.
Notre enfant ne grandit pas sur une île. Il se développe dans un monde où les réalités changent. Un monde où les réalités ne sont que des bouts de papier découpés pour en faire la vérité. Il n’y a pas d’absolus. Il n’y a pas de mal, et, par extension, pas de bien. Tout n’est que faux-semblant, et seul ce qu’on décide comme réel est véritablement réel. La vie n’est qu’une succession d’aventures où on joue un rôle.
S’il était bien une chose qu’il détestait, c’était le désordre. Le désordre était l’ennemi de la compréhension, et il avait vécu déjà bien trop longtemps sans comprendre. De quelles méticulosité et organisation un chimiste devait-il faire preuve pour comprendre l’ADN ? Quel avait été le degré d’organisation de la NASA pour s’efforcer de comprendre la Lune ? Une erreur et boum.
Quand on participe à une compétition à enjeux élevés, le flux sanguin s’accélère. Il ne connaît rien de comparable. Tuer reste tuer, sauf si le meurtre s’accompagne d’un jeu. Sauf s’il y a une fin de partie offrant une sorte de victoire ultime. Pour obtenir une punition, il faut faire souffrir, et la mort met fin à cette souffrance.
Diffamer n’est-il pas aussi mal que n’importe quel vice ? Ce qui est particulièrement dommageable dans les deux cas est que ni l’homme qui nourrit de la colère ni la diffamatrice ne réfléchissent sérieusement au mal de leurs propres actions. Leurs péchés restent cachés. C’est là le véritable cancer de l’Église.
Sa beauté physique était indéniable. « La beauté est un don, lui disait son père. Mais ne l’exhibe pas. » Un don. Pour elle, cette beauté était souvent un handicap. Bon nombre de personnes des deux sexes avaient du mal à accepter qu’une même personne possède à la fois beauté et excellence.
Le mal qui existe en chacun de nous. Pas une hypocrisie évidente, mais une fausseté. Ne même pas se rendre compte que le péché que nous commettons régulièrement est un péché. Avancer dans la vie en croyant honnêtement que nous sommes purs alors que, dès le début, le péché règne en nous.
Les natures intérieures d’un individu n’ont rien à voir avec la religion. Elles sont spirituelles, pas religieuses. Deux natures qui se battent. Le bien et le mal. Je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas.
Les femmes sont les plus intelligentes ou au moins les plus stables des deux sexes. Confiez-leur le pays et vous vous réveillerez un matin, les nids-de-poule de votre rue comblés comme ils auraient dû l’être depuis un an déjà.
L’hypocrisie. Dire une chose, mais en faire une autre. Étudier la prêtrise tout en taisant une petite addiction à la cocaïne, par exemple. Quand ça se sait, on crie au scandale.