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3.44/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 15/07/1952
Biographie :

Daniel Mesguich, né le 15 juillet 1952 à Alger (Algérie française), est un acteur, metteur en scène et professeur de théâtre français.
De nombreux acteurs ont été ses élèves, parmi lesquels : Richard Anconina, Jérôme Anger, Dominique Frot, Sandrine Kiberlain, Vincent Perez, Philippe Torreton…

Daniel Mesguich compte à son actif plus d’une centaine de mises en scène pour le théâtre, une quinzaine pour l’opéra, en France et à l’étranger (Bruxelles, Prague, Moscou, Budapest, Leipzig, Séoul, Brazzaville, Bologne, Pékin…) et a été l’acteur d’une quarantaine de films pour le cinéma et la télévision.

Il a assumé des hautes responsabilités, dont la direction de deux équipements nationaux : le théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et le théâtre national de Lille, Tourcoing et de la région Nord/Pas-de-Calais. Il a occupé la Cour d’Honneur du festival d’Avignon en 1981 et les plus grandes scènes françaises et étrangères (Comédie-Française, théâtre de Chaillot, Opéra de Pékin…).
Une salle de théâtre est baptisée à son nom aux Cours Florent.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 14 juillet 2011.
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Source : wikipédia
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Philippe Bouret et Daniel Mesguich vous présentent leur ouvrage "Le spectre du théâtre" aux éditions Bouquins. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2733568/daniel-mesguich-le-spectre-du-theatre-dialogue-avec-philippe-bouret Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Hamlet de Shakespeare est une histoire qui n’en finit pas. Sa petite centaine de pages en est, en réalité, cent milliards de milliards : le simple répertoire, à raison d’une seule ligne par titre, des ouvrages publiés qui lui sont directement consacrés serait plus épais que le bottin de New York ! Autant dire que si l’on voulait, ne serait-ce qu’une fois, lire tous les livres que cette centaine de pages intitulée Hamlet a suscités, la vie d’un seul n’y suffirait pas, il faudrait — et en ne faisant que cela ! — vivre plusieurs centaines d’années. Or, s’il est vrai — comme je le pense — que mettre en scène un texte classique, c’est, non seulement, mettre en scène certes un texte visible (le texte littéral, imprimé), mais, dans le même geste — et à la différence des textes contemporains —, mettre en scène un second texte, qui d’ailleurs se déploie sous le même titre que le premier mais, invisible, lui, ne se compose que de la mémoire du texte visible, de son histoire (de sa « poussière », dirait-on d’après l’expression « dépoussiérer les classiques » : gloses, commentaires, exégèses, souvenirs d’autres mises en scène, voire effets des intimidations successives par lui apportées, etc.), alors, mettre en scène Hamlet — qui est, dit-on, le classique des classiques —, c’est, convenons-en, une entreprise qui relève, d’emblée, de l’interminable même. De l’impossible. Ou de la folie. Plus encore que pour quelque autre texte, on peut dire que personne, jamais, n’a mis ni ne mettra en scène Hamlet. Plus encore que pour quelque autre texte, on peut dire que personne, jamais, ne l’aura seulement lu. Et c’est sans doute cela que j’aime. M’avancer sur ce territoire dont je ne connais — ni jamais ne connaîtrai — le début ni la fin, oser prélever pourtant une portion de cet infini, et tenter d’en entendre et d’en faire entendre quelque chose. J’appelle cela « mettre en scène ». Quant à moi, quels que soient mes autres travaux — et si divers puissent-ils paraître —, je n’aurai fait, au fond, je le sais, que mettre en scène Hamlet toute ma vie. Et je reviens toujours à lui, à sa lettre, inlassablement, tous les dix ans à peu près. Comme si c’était pour me « ressourcer », bien sûr ; ou ne pas perdre le Danemark — ce nord — trop longtemps… Comme si c’était, aussi, pour me mesurer à lui, en un duel perdu d’avance ; ou, encore, à lui me mesurer : pour prendre, à l’aune de cet absolu, la mesure de mon temps, relatif
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Ellen était la plus âgée, elle allait sur ses vingt-cinq ans, et son passé, quoique encore court, commençait déjà, elle s'en avisait avec quelque inquiétude, à être attaqué par l'Oubli, ce petit Béhémot avaleur de vie dans nos vies, qui augmente notre âge de tout ce qu'il lui ôte.
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