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4.28/5 (sur 48 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Bruyère , le 10/02/1874
Mort(e) à : Paris , le 26/02/1932
Biographie :

Albert Mathiez est un historien français, spécialiste de la Révolution française.

Au collège de Lure, il remporte un grand nombre de prix durant trois ans (1887-1890), particulièrement en langues, en science et en histoire, avant de rejoindre le lycée de Vesoul à l'automne 1890. Remarqué par l'inspecteur général, il est envoyé à Paris l'année suivante et entre en 1891 au lycée Lakanal, à Sceaux. Il obtient l'agrégation d'histoire et géographie en 1897.
Professeur aux lycées de Montauban puis de Châteauroux, il se spécialise dans l’histoire révolutionnaire, rédigeant un mémoire sur les journées des 5 et 6 octobre 1789, et prépare une thèse d'histoire. En 1907, Mathiez se dirige vers Robespierre et fonde avec Charles Vellay (1876-1953), docteur ès lettres et éditeur des œuvres de Saint-Just, la Société des études robespierristes, dont il devient le président et qui regroupe des historiens et des hommes politiques. Après quelques années passées dans des lycées de province, Mathiez est professeur au lycée Voltaire, à Paris, quand le Ministère l'envoie comme chargé de cours à la faculté des lettres de Nancy en février 1908 puis à celle de Lille (1908-1909). Devenu professeur à la faculté des lettres de Besançon en 1911, il est titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine à Dijon de 1919 à 1926. En octobre 1926, il devient suppléant de Philippe Sagnac à la chaire d'histoire de la Révolution française de la Sorbonne.
Socialiste jusqu'en 1920, il s'enthousiasme pour la révolution d'Octobre et entre au Parti communiste français. En 1922, il en démissionne. Il participe à la fondation de l'Union fédérative des travailleurs socialistes révolutionnaires, avant de s'associer, en 1923, à l'Union socialiste communiste. Puis il se rapproche de la SFIO.
En 1922, il se décide à présenter en une large synthèse ses vues d'ensemble sur la Révolution : ce sont les trois volumes de "La Révolution française". En 1929, il publie "La réaction thermidorienne" qui retrace l'histoire des quinze derniers mois de la Convention nationale.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Vous, législateurs, souvenez vous que vous n'êtes point les représentants d'une caste privilégiée, mais ceux du peuple français. N'oubliez pas que la source de l'ordre, c'est la justice : que le plus sûr garant de la tranquillité publique c'est le bonheur des citoyens, et que les longues convulsions qui déchirent les Etats ne sont que le combat des préjugés contre les principes, de l'égoïsme contre l'intérêt général, de l'orgueil et des passions des hommes puissants contre les droits et contre les besoins des faibles.

Robespierre
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"Reconnaissez vous des législateurs dans ces hommes plus préocupés d'eux-mêmes que de leurs commettants ? Séduits par l'espérance de prolonger la durée de leur pouvoir, ils partagent leur sollicitude entre ce soin et celui de la chose publique.
Il faut que les législateurs se trouvent dans la situation qui confond le plus leur intérêt avec celui du peuple ; or, pour cela, il est nécessaire qu'ils redeviennent peuple eux-mêmes. Mettez vous à la place des simples citoyens..."

Robespierre
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Comme chacun y entend par sa liberté l'indépendance de ses passions et de son avarice, l'esprit de conquête et l'égoisme s'établissent entre les citoyens et l'idée particulière que chacun se fait de sa liberté selon son intérêt produit l'esclavage de tous.

Saint Just
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Seul Marat, qui était une tête politique, avait compris, dès le premier jour, qu'il faudrait organiser le pouvoir révolutionnaire sous la forme d'une dictature, afin d'opposer au despotisme des rois le despotisme de la liberté.
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Robespierre mettait le doigt sur les défauts du libéralisme économique :

"Les auteurs de la théorie n'ont considéré les denrées les plus nécessaires à la vie que comme une marchandise ordinaire. Ils ont plus disserté sur le commerce des grains que sur la subsistance du peuple...
Ils ont compté pour beaucoup les profits des négociants ou des propriétaires, la vie des hommes à peu près pour rien. Et pourquoi ? C'étaient les grands, les ministres, les riches qui gouvernaient ; si c'eut été le peuple...
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"De ce lieu et de ce jour, date une ère nouvelle dans l'histoire du monde".

Au grand poète philosophe , Goethe, la vérité était apparue subitement.
L'ordre ancien , qui reposait sur le dogme et sur l'autorité, faisait place à un ordre nouveau, dont la liberté était la base....
D'un coté le droit divin des rois, de l'autre les droits des hommes et des peuples.
Valmy signifiait que, dans la lutte si étourdiment engagée, les droits de l'homme n'auraient pas nécessairement le dessous.
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La vertu fut toujours en minorité sur la terre.

Robespierre.
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Les ministres sont tenus de rendre compte à l'Assemblée, à toute réquisition, tant de leur conduite que de l'état des dépenses et affaires.
On exigera bientôt de ceux qui sortent de charge un compte de leur gestion, un compte moral et un compte financier.
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Robespierre a représenté dans la Terreur la mesure, l'indulgence, l’honnêteté.
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Un autre roi que Louis XVI aurait-il pu porter remède à cette situation extravagante ? Peut-être, mais cela n'est pas sûr. Depuis qu'ils avaient enlevé à la féodalité ses pouvoirs politiques, les Bourbons s'étaient plu à la consoler en la comblant de leurs bienfaits. Louis XIV, Louis XV avaient cru la noblesse nécessaire à leur gloire. Ils solidarisaient leur trône avec ses privilèges. Louis XVI ne fit que suivre une tradition établie. Il n'aurait pu faire de réformes sérieuses qu'en engageant une lutte à mort contre les privilégiés. Il s'effraya aux premières escarmouches.

404 - [p. 21]
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