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Shogun, tome 1

Shōgun est un roman de James Clavell paru en 1975. C’est le premier roman de sa longue et intense saga asiatique.



Ce livre m’a surpris, de manière positive, car je ne m’attendais pas à l’aimer autant. Dans Shōgun j’apprécie les protagonistes, les rôles secondaires intéressants, une politique incroyablement labyrinthique, des intrigants intelligents, une romance douce-amère, un bon rythme qui vacille rarement, des batailles, des évasions audacieuses, des scènes humoristiques et comiques, un moment et un lieu inhabituels pour un décor. Face à tout cela, les défauts ne sont que mineurs.



Je connais un peu l’histoire du Japon et même si l’auteur a commis des erreurs, il ne faut pas oublier que c’est une saga épique romancée.







Mon évaluation de ce livre est basée sur des facteurs stylistiques et narratifs, c’est-à-dire l’histoire en elle-même..



Le récit est pour la plupart tellement rapide et si sinueux qu’il garde le lecteur intéressé jusqu’à la fin.



Je ne pouvais pas lâcher le livre et regarder les premiers épisodes de la superbe série 2024 de Disney + m’a vraiment plu.







Cette édition cartonnée, « hard cover » de Callidor est belle et bien réalisée.



Le style d’écriture est incroyable. Vous pouvez sentir les vagues, sentir les eaux salées, ressentir les émotion des personnages.



Shōgun plonge les lecteurs dans l’époque tumultueuse du Japon de l’ère Edo, lorsque les samouraïs dominaient encore les champs de bataille et que les geishas étaient les confidentes des puissants.



Très recommandé et vivement le tome 2 et la suite de la série !
Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
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Les Trois Malla-moulgars

Une version collector proposée par les éditions Callidor qui ne manque pas de qualité, les commentaires très utiles à la compréhension du contexte de l'ouvrage, mais aussi les nombreuses et magnifiques illustrations d'Anouk Faure.

Le récit, bien que complexe au début, est ponctué de vocabulaires spécifiques, qui prennent pourtant naturellement leur sens au fil de la lecture. Il s'agit d'une véritable prémices à Tolkien, on retrouve de nombreux points communs avec Le Hobbit.
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Le grand dieu Pan

Ce court roman « gothique » date de 1890, où il parut dans la revue The Whirlwind. Une version corrigée par son auteur, Arthur Machen, sera finalement éditée en 1894.  C’est donc à un roman vieux de cent trente ans que nous avons affaire. Plus qu’un roman, il s’agit plutôt d’une suite de huit courtes nouvelles se répondant l’une l’autre, selon un ordre chronologique, et où interviennent, peu ou prou, les mêmes personnages qui tour à tour y tiennent la vedette.



Le premier récit, « l’expérience », nous décrit les conceptions du Dr Raymond, lequel a convié son ami, Mr Clarke, à assister à une expérience des plus curieuses : le docteur prétend pouvoir, grâce à une « légère » intervention chirurgicale au niveau cérébral, permettre à un humain d’accéder à une communication avec un monde inconnu, celui où l’esprit entre directement en communication avec une réalité inaccessible aux sens. Cette réalité, Raymond la nomme « le grand dieu Pan ». L’opération semble réussir, mais celle qui l’a subit, une dénommée Mary, recueillie par le docteur qui semble avoir avec elle un comportement ambigu, sombre dans la folie.

Par la suite, Mr Clarke nous fera part de sa manie de collectionner les faits étranges, dont un servira de fil conducteur aux autres récits du roman, qui se rapportent tous à une enfant, puis une jeune fille, et enfin une femme mystérieuse qui a comme caractéristique d’être liée à un destin funeste frappant des hommes riches ou ruinés, artistes ou financiers, à la mort mystérieuse, destin qui va finir par réunir Mr Clarke et son ami Mr Villiers qui retrouveront cette femme…



Le récit est intéressant, bien mené et ancré dans son époque, et comblera les amateurs de romans gothiques. Quelques références sont aisément distinguables, comme celle à Oswald Crollius, alchimiste du début du 17e siècle adepte de l’existence d’un lien théosophique entre le monde naturel et l’Homme, ou bien celle aux travaux d’un certain Browne Faber, derrière lequel sa dissimule Sir James Crichton-Browne, qui démontrait à l’époque de Machen le lien entre les maladies psychiatriques et certaines lésions cérébrales. On retrouve dans les correspondances entre personnages, leurs communications, leurs lettres et leurs attitudes un univers qui ressemble à celui de Lovecraft, qui appréciait ce récit.



Malheureusement, j’ai lu « le grand Dieu Pan », dans l’édition à 12€ de l’éditeur Libellio. Si la mise en page, le format (15x23 cm) et l’impression sont corrects, la traduction est par contre discutable, émaillée de nombreuses erreurs : couteau au lieu de scalpel, « se demanda » au lieu de « s’interrogea », « avec lesquels » au lieu de « dont », « elle m’a conduit jusqu’à la Strand » au lieu de «  elle m’a conduit jusqu’au Strand » ; sans parler de mots manquants (p. 44) et d’expressions baroques : « ce dernier contemplait pensivement par la fenêtre » (p.46) ou bien « Meirick était peut-être un collectionneur ? Non, je ne pense pas, à peine un collectionneur. » (toujours p. 46) ; « une déclaration à laquelle je vais attirer votre attention » (p.59)… Un festival d’approximations qui jettent une ombre sur un excellent texte… Le traducteur crédité est un certain « G.I. Maria », inconnu… Est-ce une intelligence artificielle ? Pourquoi pas, mais une simple relecture aurait permis d’éviter ces erreurs basiques…

Un bon récit fantastique gothique, court, mais à lire dans une autre édition.

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