Les Éditions Philippe Picquier sont une maison d`édition créée en 1986 et spécialisée dans la publication des livres venant d`Extrême-Orient, c`est-à-dire des livres traduits venant de la Chine, la Corée, le Japon, le Vietnam, l`Inde et le Pakistan.
Une journaliste, l’auteur, raconte la vie d’une vieille femme rencontrée grâce à son émission de radio. L’histoire de Shu Wen est une aventure. Médecin chinoise, elle part au Tibet sur les traces de son mari déclaré mort par l’armée.
Je suis entrée de plein pied dans ce livre : le style, l’histoire, les découvertes. Quelques passages un peu longs au début du périple de Wen qui s’estompent rapidement au profit de la découverte des coutumes des montagnards tibétains chez qui Wen a trouvé refuge.
Beaucoup de spiritualité, un peu de politique et de l’amitié entre deux femmes qui cherchent à retrouver leur amour.
Commenter  J’apprécie         20
J'ai bien aimé ce roman épistolaire. On découvre deux personnages qui se découvre 10 ans après. Ils se parlent de leur passé, présent et leur futur. Ces lettres sont assez intéressantes on retrouve toutes les émotions lié à leur histoire en commun et finalement après le ressentiment ils se livrent de façon sincère.
Commenter  J’apprécie         10
L'île de la consolation
L'île aux citrons. Une île aux paysages magnifiques lovée dans la mer intérieure du Japon. Île d'un ultime voyage pour Shizuku qui est atteinte d'un cancer avancé.
Elle s'installe dans la Maison du Lion, un établissement dans lequel les invités viennent passer leur derniers jours.
Tous les dimanches à 15 heures, les invités communient autour d'un goûter que Madonna tire au sort parmi leurs demandes.
Dans cette maison, où la règle est d'utiliser son temps comme bon lui semble, on partage à travers ce dessert plus qu'un moment de bonheur pour les papilles. On partage également un souvenir joyeux bien souvent lié à l'enfance. Une madeleine de Proust, réminiscence heureuse, qui laisse planer une agréable odeur de nostalgie.
Shizuku réapprend à vivre avec cette fin qu'elle sent approcher à grands pas. Trouver un équilibre entre le sucré et le salé. S'extasier devant la banalité de la vie représentée par une banane, fruit d'un arbre choisi par Bouddha pour nous rappeler le côté éphémère de la vie.
Accepter la mort tout en reconnaissant son envie de vivre.
Ce roman contemplatif, doux et délicat revêt la forme d'un immense haïku balisé de moments délicieux.
Shizuku est telle le soleil déclinant qui éclabousse la mer de sa lumière pour laisser place ,peu à peu, à la lueur d'espoir des étoiles aux confins d'un univers inconnu.
Commenter  J’apprécie         5917