
Que dire de plus sur Jane Eyre ?
Cette critique ne s'adresse qu'à moi-même, et n'a qu'un objectif : me rappeler la tempête qui m'est passée dessus en lisant ce livre.
Petite fille, la scène de l'incendie, dans l'adaptation cinématographique avec Charlotte Gainsbourg, m'avait fait très peur.
C'est pourquoi je m'étais tenue à distance de son origine littéraire.
Quelle erreur !
Jane Eyre balaie tout sur son passage. C'est intriguant, mystérieux, émouvant, inspirant.
Ce personnage délicieux qu'est Jane Eyre est l'incarnation même de l'indépendance féminine.
Frustrée d'avoir tourné la dernière page, je me suis empressée de regarder les adaptations de ce chef-d'oeuvre sur petit et grand écran.
Et qu'elle ne fût pas ma surprise de découvrir pour la plupart des oeuvres sombres et austères, qui se concentrent uniquement sur les déboires de Jane Eyre.
Évidemment, l'héroïne n'a pas une existence des plus faciles ou des plus heureuses. Ces moments douloureux forgent son caractère, mais qu'en est-il des témoignages de douceur de et bienveillance dont elle fait aussi l'expérience ?
Ses relations avec Bessie et son institutrice sont capitales et pourtant oubliées.
Il est tentant d'affubler Jane Eyre de cette aura grisonnante, pluvieuse et morose de campagne anglaise.
Mais alors on se tromperait gravement. Elle est au contraire lumière et feu. Un feu qui réconforte par sa franchise. C'est le feu du progrès, de la pensée (en opposition au feu de la folie qui ravagera Thornfield).
Commenter  J’apprécie         71 
Bon cela faisait partie des lacunes que je devais combler, m’intéresser d’un peu plus près à ce fameux NAPOLEON. Sortir des clichés et de l’image floue et certainement édulcorée que j’en avais et c’est par ce roman qu’il a fallu que je commence (peut-être pas une bonne idée finalement).
Le seul livre lu, sur le personnage est « Outre Terre » de Jean Paul Kauff Mann encore une bataille celle d’Eylau mais vue par un contemporain, une enquête journalistique en somme.
Le Roman LA BATAILLE est tellement bien fait, documenté, travail d’historien (bravo Patrick RAMBAUD) que l’on entre de plein pied dans la boucherie, on patauge dedans.
Des soldats se suicident au cœur de la bataille, la cavalerie piétine les cadavres….
Oh bien sur ce n’est pas que cela, les officiers montent au front encouragent leurs troupes au péril de leur vie avec un panache suicidaire, il y a de la tactique, de l’héroïsme…
La bataille d’ESSLING aux portes de Vienne. 20000 morts côté français à peu près autant coté autrichien, suivie de près par la bataille de Wagram encore 30000 morts de part et d’autre.
On a beau se dire, se répéter qu’il faut replacer les évènements, l’Histoire dans le contexte de l’époque, mais vu de notre position d’européen du XXI -ème siècle en haut de la pyramide de MASLOW cela demande un effort certain.
Et là on a évidemment beaucoup de mal à se dire que tous ces morts n’étaient qu’un détail, un passage obligé vers la victoire.
D’ailleurs presque un siècle plus tard on a fait beaucoup mieux avec la guerre de 14/18 avec 9 millions de morts. Les guerres napoléoniennes, elles, ont dû totaliser environ 1 million de victimes.
D’ailleurs l’empereur était aimé voire adoré par ses « grognards » encore un mystère.
Napoléon : -Je les offre aux canons et aux baïonnettes et ils m'aiment ! Parfois, je ne comprends plus.
Incriminer Napoléon serait un raccourci un peu trop facile, en clair La France devait faire face aux coalitions européennes successives, hostiles à la révolution Française.
Pour terminer, on peut se poser naïvement la question où était la diplomatie ? car cette science au service de la paix existait et depuis longtemps (voire la fameuse biographie de Louis XI 1423 /1483 de Paul MURRAY) .
Ou bien fallait-il que les égos s’expriment, inévitablement, à coup de canons et de charge de cavalerie.
Commenter  J’apprécie         40
Jane Eyre est un roman touchant et saisissant. J'ai été très étonnée de le finir aussi vite, je n'ai pas senti les pages défiler, ce qui est un exploit pour une petite brique pareille. Le style, très accessible, l'histoire, émouvante, m'ont comblée. J'ai beaucoup aimé m'attarder sur le caractère de Jane Eyre, son esprit de résilience, d'abnégation, parfois, et sa force de caractère. C'est véritablement un roman qui se distingue du reste.
Commenter  J’apprécie         80