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La ferme des animaux est un roman ou on suit un groupe d'animaux qui prennent le dessus sur une ferme nommée "La ferme du manoir" en dégageant le propriétaire Mr.Jones et ses employés. Puis les animaux apprennent à lire et écrire, puis ils renomment la ferme du manoir en "La ferme des animaux". Petit à petit, on peut voir les animaux s'améliorer en reconstruisant un moulin à vent, entretenir des champs, créer des règles et élire un chef. Dans le livre on voit à quelle point les animaux nous ressemble, ont à le chef, masquer le traitre /masquer , les travailleurs. Le roman est rempli de rebondissement, on apprend à chaque fois quelque chose de nouveau sur les personnages. masquer La fin m'a surpris, ou on voit des cochons se mettre sur leurs pattes arrières, puis boire du vin avec des humains qui était sensé être leurs ennemies /masquer. Je recommande ce livre à tout les lecteurs dévoués.

Hercule Poirot prend des vacances. Direction : l'Égypte ! Pas de chance pour notre enquêteur belge préféré, alors que tout allait (presque) bien, un cadavre est retrouvé dans l'une des cabines du bateau de croisière. Il est déjà temps pour Poirot de reprendre du service. Aidé du colonel Race, il va interroger la quinzaine de voyageurs. Si l'une des passagères semble toute désignée pour avoir commis le meutre, se peut-il que d'autres personnes aient un lien avec la victime ?



👉 Un bilan mitigé



Plus de 15 passagers, c'est autant de protagonistes à connaître, à déchiffrer. Or, au début de la lecture, on s'y perd un peu. On confond le nom de l'un avec celui de l'autre. C'est un vrai casse-tête. Peut être faut-il prendre nous même des notes durant la lecture pour s'y retrouver ?



Qui dit beaucoup de personnages dit également un temps de présentation étendu. Pour un livre de moins de 300 pages, l'histoire met du temps à se mettre en place et a nous embarquer. Je l'ai personnellement ressenti par un temps de lecture allongé.



L'enquête reste très sympatique, et des enquêtes "secondaires" viennent s'immiscer dans le récit. Toutefois, lors de la révélation, on se rend compte que nous n'avons pas toutes les clés pour les résoudre. Ce bon Poirot sait des choses qui nous sont inconnues. Des événements directement en lien avec notre enquête mais qui ne sont pas exposés dans le récit : ils se sont passés avant le début de notre histoire.



J'ai trouvé que dans sa construction #MortsurleNil très proche du Crime de l'Orient-Express : un nombre important de suspects potentiels réunis dans un lieu confiné avec Poirot qui se trouve parmis eux par hasard.



Je pense que j'avais beaucoup d'attente concernant ce livre. Peut être trop. Par conséquent, j'ai été déçue. Ça n'en reste pas moins une lecture agréable qui offre une belle enquête de notre belge préféré.

"C'est un joli nom camarade, c'est un joli nom tu sais ..." Quelle belle chanson que celle de Jean Ferrat. Et pourtant, derrière les utopies se cachent souvent des hommes ou cochons dans le cas présent assoiffés de pouvoir qui brouillent les pistes par l'utilisation d'une propagande bien rodée.



Les animaux se révoltent contre le détenteur de la ferme du manoir, Monsieur Jones après que Maréchal, le vieux cochon ait fait part de son rêve d'une société où les animaux seraient tous égaux et les humains chassés. En effet les animaux de la ferme sont maltraités et mal nourris par les humains et au premier chef M. Jones.



Suite à cette révolte les humains sont chassés de la ferme et les animaux, guidés par deux cochons. Napoléon et Boule de neige instaurent, pour un temps, une société égalitaire qui fait penser aux débuts de la révolution russe.



Petit à petit, les deux cochons se confrontent. Sous nos yeux Napoléon que j'assimile à Staline, chasse Boule de neige, qui pourrait être Trotsky.



Petit à petit les cochons, avant garde éclairée des animaux en lutte deviennent l'espèce dominante de la Ferme des animaux. Exécutions sommaires de tout animal qui ose porter une autre parole, travaux forcés et mensonges éhontés à des fins propagandistes sont le quotidien de la ferme des animaux.



Ce conte, métaphore des systèmes totalitaires, est superbe tellement il est réaliste. Le peuple au nom duquel toutes les forfaitures sont commises, est assommé et finit par croire qu'avant c'était pire et que le travail éreintant est une nécessité pour la collectivité, y compris jusqu'à la mort.



Les moutons sont les plus grands soutiens du régime dominé par les cochons. Faut-il s'en étonner ?



L'embrigadement des masses, le pouvoir absolu et la transformation des cochons en presqu'humains clôt ce livre qui laisse un arrière goût de regrets. Pourquoi avons-nous besoin d'être guidés par des hommes de pouvoir jusqu'à oublier notre libre arbitre ? Les utopies sont-elles vouées à déboucher sur des dictatures ?



Cette lecture m'a fait redécouvrir Orwell après celle de 1984.