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Peines de mots perdus

J'avais hâte de retrouver la plume de l'auteur et cet univers mais comme avec son précédent roman, je ne suis pas tout à fait certaine de ce que j'ai lu.

Le livre est très fluide, l'atmosphère prenante mais j'ai vraiment eu l'impression que certains points sont forcés, presque artificiels, pour coller à ce qu'une certaine frange du lectorat attend depuis quelques années.

Mais est-ce que ça va vraiment servir le roman pour s'inscrire dans la durée ? Je n'en suis pas persuadée.
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Peines de mots perdus

Sachant que ce nouveau roman de Jean-Laurent Del Socorro se situait dans l'univers de Un royaume de vent et de colères que j'avais beaucoup aimé, de Du roi je serai l'assassin que j'avais adoré (et de La guerre des trois rois que je n'ai toujours pas lu), je ne pouvais que me précipiter sur cette sortie.



Peines de mots perdus fait référence à l'oeuvre Peines d'amours perdus de William Shakespeare que nous croiserons dans ce roman. L'oeuvre aussi bien que le personnage. Et des personnages célèbres, historiques, nous en croiserons plus d'un, insérés intelligemment, ils s'intègrent parfaitement au récit.



Cette fois-ci, l'auteur se concentre sur Axelle, l'une des cinq personnages clé du Royaume de vent et de colères. On croisera Gabriel, par la force des choses puisqu'il sera adopté par Axelle, mais il ne fera que de brèves apparitions ici. Axelle que l'on va suivre dans trois périodes de sa vie : 1593, 1603 et 1621. En effet, le roman se découpe en trois actes, séparés par des entractes, comme au théâtre. Un assemblage de trois grosses nouvelles somme toute.



Acte I : Axelle de Thorenc qui n'est au départ qu'une capitaine de mercenaires, de lansquenets plus exactement, est alors emprisonnée avec toute sa bande. Elle accepte une mission en Angleterre pour les sortir tous de ce faux pas.



Acte II : Axelle est alors Chevalière de Saint-Germain, mais aussi aubergiste de "La roue de la fortune" avec son mari Gilles à Marseille. C'est encore la lieutenante des quarante-cinq, Agnès de Loignac, des affaires spéciales de Henri IV, qui va l'expédier à nouveau à Londres.



Acte III : Axelle a vieilli, ses enfants suivent leur route et Gilles vient de décéder. Elle tâchera de faire son deuil lors d'une troisième virée en Angleterre, cette fois-ci en compagnie d'Agnès.

La suite sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Tonnerre après les ruines

Photo de profil de bookosaurus.rex

Salut!



J'ai lu "Tonnerre Après les Ruines", de Floriane Soulas et publié chez Argyll.



C'est une lecture qui me faisait très envie, tout en me faisant peur, mais quand @lucie.a.lu a proposé une LC, je me suis dit que c'était le parfait soutien moral dont j'avais besoin pour me lancer.



Je me suis donc laissé engloutir par ce roman Post-Apo à l'atmosphère lourde et poisseuse.

En effet c'était une lecture très sombre mais à laquelle j'ai totalement adhéré, aidée par les chapitres courts et dynamiques.

De l'humanité il ne reste qu'un reliquat maladif et esquinté, réduit à une peau de chagrin par les épidémies et les mutations, soumis aux pluies acides et aux superprédateurs mutants.



La seule lueur d'espoir?

Tonnerre, dernier bastion de la science et de la technologie.

Mais aux côtés de Lottie et Férale, on se rend vite compte que même cette l'humanité là décline, malgré toute l'énergie qu'elle met à lutter contre sa dégénérescence.



Le point de vue de Férale permet d'apporter pas mal de questionnements et sa manière de percevoir son environnement était vraiment bien dosée.

On y voit exposées les limites et la science et la dénonciation de la maltraitance médicale, de la science, sous prétexte du bien commun, pointant des extrêmes faisant penser à des périodes sombres de l'Histoire.



J'ai adoré la relation de Lottie et Férale, complexe, que certains choix et non-dits viennent écorcher, point d'entrée d'une intrigue qui m'a captivée, avec ses allures de chasse au monstre.



Je me suis délectée de la réaction en chaîne qui s'enclenche, machinerie implacable, entre acceptation de la fin de l'humanité et le combat désespéré pour retarder l'inéluctable, à tout prix, au prix du sang et de l'humanité.



Tout se révèle monstrueux au fil des pages, organique, chargé du parfum des chairs et de la déliquescence des hommes et des femmes.

La sensorialité est tordue à l'extrême ajoutant au malaise et au côté body horror diffusé tout au long des pages, pouvant rebuter, mais que personnellement j'ai trouvé jouissif!



C'était glauque et crasseux, pesant, je m'attendais presque à trouver de la terre et du sang séché sous mes ongles après avoir refermé le livre et j'ai adoré ça!
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