Editions du Toucan

Nous sommes en mai 1940.



L'Alibi Club est un cabaret où se produit une chanteuse de jazz noir, Memphis Jones, fortement inspirée de Joséphine Baker.



Un jeune avocat américain, lui, va trouver la mort dans des circonstances sordides mais sa fiancée, mannequin, cherche à connaître la vérité. Elle est aidée par un attaché de l'ambassade des Etats-Unis.



On annonce l'arrivée imminente des allemands. Chacun choisit son camp.



Frédéric Joliot-Curie, prix Nobel de chimie et les membres de son équipe continuent leurs recherches sur la désintégration de l'atome. mais l'eau lourde et le stock d'uranium ne doivent pas tomber entre les mains de l'envahisseur allemand



Ce roman d'espionnage est très documenté et devrait satisfaire les passionnés de la Seconde Guerre Mondiale.

La femme est un sujet central dans les romans et notamment dans ceux du XIX° siècle dans lesquels elle apparaît la plupart du temps comme la victime de la convoitise et de la fausseté des hommes. Ce traitement lamentable est celui que réserve le romancier Maupassant à son héroïne d’Une Vie, Jeanne du Perthuis.

Chez ce chroniqueur et conteur impitoyable, lecteur du philosophe pessimiste Schopenhauer, les femmes n’existent aux yeux des hommes que pour assurer le cycle de la reproduction. Aux mâles trompeurs, superficiels et égoïstes de bien savoir s’y prendre, avec l’aide du printemps, pour donner le vertige à la jeune fille nubile.

Et le reste de la vie de celle qui est soudain devenue femme n’est plus qu’un long tourment.

Être une femme, aimer beaucoup, désirer assez peu : Jeanne n’est ni facile ni difficile à vivre. Elle rêve, l’Emma Bovary de Maupassant qui contemple la mer depuis les Peuples. Si certains éléments sont assez prévisibles, la description des lieux et des émotions entraînent une immersion totale dans ce microcosme familial. Après avoir été une fille, Jeanne devint une épouse puis une mère, et enfin une grand-mère : le récit d’Une Vie, à travers sa position de femme dans la famille…