Hodder & Stoughton Ltd [corriger]

Une histoire qui commence sur les chapeaux de roue avec un meurtre perpétué par un "fou" qui se lance avec une belle Mercedes sur une file de gens. Des gens qui se sont levés très tôt et attendent depuis des heures pour obtenir un emploi (1er arrivé, 1er servi). Beaucoup de morts pour débuter cette macabre journée.



Un an après, l'inspecteur Bill Hodges, retraité, qui n'a pas réussi à l'époque à résoudre l'enquête, reçoit à son domicile une lettre du tueur. Cette lettre va le faire sortir de ses petites habitudes et va enquêter sérieusement, dans l'ombre.



IL n'y a jamais de temps mort et l'histoire est bien écrite. Je l'ai lu rapidement tellement c'était prenant, facile à lire, agréable dans la découverte des acteurs qui font l'intrigue. De plus, on suit deux "points de vue" : celui du tueur qui n'est autre qu'un psychopathe de première et celui de l'inspecteur, ce qui oblige à une certaine concentration de lecture, je trouve... Pas mal de remise en question sur la façon dont on peut considérer les gens, les "simples gens", où leur faiblesse peut être une force. Bref, de "beaux" personnages qui font le charme de l'histoire et une belle complémentarité dans les caractères.



(En préparant cet article pour notamment y trouver une photo d'introduction, je me suis aperçue qu'il s'agissait en fait d'une trilogie. Je n'ai plus qu'à mettre dans la pile de livres à lire prochainement : Carnets noirs puis Fin de ronde. D'ailleurs, une série TV a été réalisée sur cette suite).
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Je l'ai dévoré et n'ai pas vu les pages passer tant la mécanique de l'auteur est implacable. On est plongé dans la noirceur de l'âme humaine sur les traces d'un tueur. Et c'est un flic à la retraite qui va traquer ce dément. Alors oui, on connait dès le début l'identité du tueur, mais le suspens est pourtant à chaque page et on se demande tout au long de la lecture qui va avoir la peau de l'autre.



Le roman est divisé en trois parties. La première partie se concentre sur l'enquête de Hodges et sa relation avec un adolescent local, Jérôme Robinson, qui l'aide à utiliser la technologie pour traquer le tueur. La deuxième partie explore l'histoire de Brady Hartsfield, le tueur psychopathe qui se cache derrière le pseudonyme de "Mr Mercedes". La troisième partie suit la confrontation finale entre Hodges et Hartsfield.



C'est un roman policier captivant. Le personnage de Hodges est particulièrement réussi, un détective fatigué mais déterminé qui cherche à trouver un sens à sa vie après sa retraite. La relation entre Hodges et Jérôme ajoute une touche d'humour et de chaleur à l'histoire, tandis que la représentation de Hartsfield en tant que tueur psychopathe est à la fois terrifiante et fascinante.



Bref, un excellent roman !

En 2009, plusieurs centaines de personnes attendent impatiemment l’ouverture du salon de l’Emploi. Il fait froid, le soleil n’est pas encore levé et tous ont l’espoir d’enfin trouver du travail. Quand tout à coup, une personne au volant d’une Mercedes fonce dans la foule. Ce drame causera 8 morts, 15 blessés et de nombreuses personnes resteront traumatisées. Un an plus tard, Bill Hogdes, ancien policier, regrette de n’avoir pas réussi à appréhender le meurtrier avant son départ à la retraite. Il passe de longues journées devant la télévision. Son quotidien bascule lorsqu’il reçoit une lettre signée par « Le tueur à la Mercedes » revendiquant le drame. Bill Hogdes se replonge alors dans l’enquête, bien décidé à la résoudre.



J’ai eu un coup de cœur pour cette lecture ! J’ai tout simplement adoré, à la fois l’histoire et les personnages qui en font partie. J’ai dévoré les 660 pages à un rythme effréné tant j’ai été emporté par les actions qui s’enchaînaient. Comme d’habitude chez Stephen King, la personnalité et l’aspect psychologique des personnages sont extrêmement bien travaillés. C’est un polar haletant, le premier tome d’une trilogie que je suis impatiente de découvrir. Avec « Mr Mercedes », Stephen King s’essaie au polar et nous démontre, une fois encore, son talent incontestable pour l’écriture.



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