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Encore une fois, Eriel m’a offert un joli moment de partage. Sa douceur à toute épreuve, que ce soit dans l’euphorie ou la mélancolie, nous berce. Elle nous emmène doucement au cœur d’amours fuyardes sans jamais nous arracher l’espoir qu’elles peuvent être belles, délicates, clémentes.



C’est quelque chose que je trouve reposant dans la plume d’Eriel, mais aussi très intriguant. Il est assez rare de croiser autant d’impact sans un peu de brutalité, de violence, de claque soudaine. Et pourtant il est bien là, main dans la main avec une farandole d’autres émotions. Dit comme ça, on pourrait le croire moins intense, mais pas du tout, l’auteurice sait nous emporter, nous faire zigzaguer entre ses paragraphes et entre ses points de vue.



Parce que oui, dans ce recueil de poésie, on a plusieurs points de vue. Comme si on lisait un roman épistolaire. On rencontre deux âmes sans vraiment les connaître – je ne suis pas sûr qu’on les connaisse bien plus à la fin du livre – et on les observe s’aimer, se déchirer, se rapprocher, se séparer… Cette originalité m’a plu, j’ai aimé flirter avec la fiction, jouer avec les limites de la poésie pour me perdre et me demander si ces personnages sont bien réels ou s’ils sont inventés de toutes pièces.



Dans tous les cas, l’auteurice m’a donné envie de les découvrir davantage. D’apprendre un peu de leur histoire personnelle, de qui ils sont, d’à quoi il ressemble… j’aimerais voir le style d’Eriel dans un roman ou alors dans leur véritable roman à eux. Leur tome II, peut-être ?

Dans un certain sens, ce côté mystérieux des personnages peut-être réels dont on ne sait rien peut être à double tranchant : il peut nous tenir en haleine, ouvrir notre imagination, nous accrocher à cette jolie plume et la suivre pour espérer en apprendre plus dans les prochains livres… comme ça peut frustrer. Frustrer de ne pas en savoir plus, de ne pas avoir toutes les réponses.



Néanmoins, j’ai adoré. J’ai préféré me laisser porter sans me poser trop de questions et ça valait le coup. J’ai trouvé qu’entre le premier et le deuxième livre, le style d’Eriel s’était affiné et j’ai hâte de le voir encore évoluer parce que je n’ai aucun doute là-dessus, cet•te auteurice est quelqu’un à suivre de près. Pour la beauté de ses mots, l’importance de sa pédagogie, l’originalité de sa poésie… c’est une petite pépite qui mériterait qu’on la lise plus.



Je recommande donc ce livre aux personnes qui rêvent d’amour… ou qui en font des cauchemars. Aux personnes qui veulent démarrer avec une poésie douce et accessible ou aux férus de phrases travaillées et de sonorités mélodieuses.



Petit point bonus pour les belles illustrations faites par l’artiste qui habillent les pages du livre et leur offrent une aura supplémentaire. Eriel sait rendre l’amour et la poésie vivants et je pense qu’æl a encore énormément de choses à nous partager. Sa plume n’est pas poussée à son maximum, mais le jour où elle le sera, elle nous soufflera comme des bougies pour nous apprendre à briller par nous-mêmes.

Vis ma vie de cafard : expérience de l'aliénation et de la culpabilité

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Fiez vous aux autres commentaires, cette nouvelle de Kafka est vraiment bien faite, conforme à sa réputation.



Le malaise s'instille dès le début, où Gregor Samsa se lève en s'apercevant que son corps d'humain s'est transformé en cancrelat, c'est-à-dire en cafard, en blatte...



Cette simple métamorphose va bouleverser sa vie et Kafka arrive avec brio à traiter des thèmes de l'aliénation, de la responsabilité personnelle ainsi que du sentiment de culpabilité, le tout sous des interprétations psychanalystes possibles, en particulier la relation frère-sœur, fils-père et fils-mère.



Seul bémol à ce beau tableau, le tout est vraiment court et on aurait pu légitimement en attendre un peu plus. Félicitations à la traduction, qui se montre parfaite et totalement transparente.
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Dans ce roman, nous rencontrons 4 personnages : Evy, Philippe, Louis et Mohamed.



Chacun a un parcours et une vie bien différente.



Evy est une ado un peu paumée, victime de harcèlement. Les choses auraient pu mal finir pour elle.



Philippe, un jeune homme sous l'emprise de son père mais aussi de sa compagne. Sa vie va basculer lors d'une rencontre avec une jeune femme.



Louis, abandonné par son père, élevé seule par sa mère, va subir un grave accident de la circulation. Cet événement va chambouler sa vie.



Mohamed, jeune migrant débarquant en France après un périple fou.



Une rencontre va venir chambouler le destin de ces 4 personnes.



Qui est cette personne qui va venir changer le destin d'Evy, Philippe, Louis et Mohamed? Une sorte d'ange-gardien ou autre ??





Mon avis



Ce roman écrit à 8 mains est un coup de cœur !



Les sujets abordés y sont forts : le harcèlement, la reconstruction...



C'est un roman très additif. Une fois plongé dans les 1eres pages, on ne s'arrête plus. On veut savoir ce qu'il va se passer.



Ce livre est rempli d'émotions.



L'écriture est fluide. Je n'ai pas réussi à savoir qui a écrit quoi.



Le titre du livre prend tout son sens à la fin de l'histoire. On comprend pourquoi "La lumière de nos vies".



Chapeau les filles pour ce roman coup de cœur.



Et maintenant, à quand le prochain ?