Si vous avez besoin de good vibes, de féminisme, de body positivité, d’amitiés sincères et d’une idylle naissante toute mignonne, c’est dans ce roman que vous les trouverez. Le Running club de la Flemme se dévore en un rien de temps avec ses 240 pages, pleines de messages importants délivrés avec justesse par l’autrice et qui sauront parler à tous types de lecteurs, quel que soit leur âge. Attention quand même aux trigger warnings qui peuvent être retrouvés entre ses pages.
Je suis immédiatement tombée sous le charme de Ruby, de sa positivité dans toutes les situations, de son état d’esprit, de sa joie de vivre et de l’absence de limites qu’elle s’impose. Sa douceur et sa prévenance avec sa mère et sa sœur sont adorables, mais surtout, c’est sa bienveillance envers elle-même qui est au cœur du récit, avec son corps et avec l’image qu’elle renvoie. Ses amies ne sont pas en reste, pleines de diversité, elle permettent de soutenir les propos de Ruby et ses objectifs avec gentillesse et humour.
Les messages de tolérance et de dépassement de soi à travers le sport sont bien traités par l’autrice, qui aborde aussi les thèmes de la grossophobie chez les plus jeunes et du divorce avec justesse et subtilité.
Si le rythme du récit est vraiment bien mené, à tel point que les pages défilent à toute allure, la plume reste vraiment très simple, très jeunesse dans les dialogues notamment. Cet aspect se ressent moins dans les analyses plus matures de Ruby.
En ce qui concerne la romance, elle est toute mignonne et reste relativement en arrière-plan. J’ai quand même beaucoup apprécié Ollie et son rapport très bienveillant à Ruby et à son défi ainsi que le fait que Ruby soit indépendante de lui et que sa réussite ne soit pas conditionnée par la présence d’Ollie.
[Je remercie les Éditions Anthelion pour l’envoi de ce Service de Presse non rémunéré via NetGalley France. Mon avis n’engage que moi et reste sincère.]
Lien :
https://www.instagram.com/p/..