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Des marins solitaires
Liste créée par palamede le 23/10/2014
10 livres.



1. Cap Horn à la voile
Bernard Moitessier
4.26★ (160)

Bernard Moitessier, skipper habile et réfléchi, a réussi à mener Joshua du Pacifique à l'Atlantique par le Cap Horn sans avarie. Ecrivain sensible et intelligent, il sait nous faire participer à cette navigation exaltante et faire revivre ces six jours de coups de vent où Joshua, à sec de toile, parcourut en fuite 600 milles, vers le " Cap Dur ". Jamais peut-être un homme, une femme, un bâteau ne furent plus unis. Avant de franchir le Cap Horn, le lecteur aura vécu avec les tortues et les iguanes des Galapagos, il se sera faufilé parmi les atolls des Tuamotu aux coraux multicolores, il aura visité, bien sûr, Tahiti, dernière escale avant le grand retour par le " Cap Dur " et une navigation riche d'expérience sur une mer colossale.
2. Navigateur en solitaire
Joshua Slocum
4.17★ (67)

Joshua Slocum n'a plus rien à perdre lorsqu'en 1895 il s'embarque seul à bord du Spray, un sloop de 11 m qu'il vient de remettre à flots. Sa destination : partout et nulle part, là où le vent voudra bien le conduire, pourvu que Dieu ou sa bonne étoile lui prête vie. Un périple où chaque escale est une nouvelle rencontre, où chaque coup de vent est une nouvelle épreuve. Pour conjurer une solitude qui parfois lui pèse, cet éternel vagabond des mers s'est inventé un compagnon de voyage, "l'homme de la lune", un barreur invisible et parfois tout un équipage imaginaire. Si "leSprayne cherchait pas de nouveau monde", l'homme ne convoitait qu'une aventure au fil de l'eau, sans entrave et sans attache. Racontée au quotidien et publiée en feuilleton dans un journal américain, l'histoire de Slocum a inspiré des générations de marins. Gerbault, Dumas, Moitessier et bien d'autres se sont lancés sur les traces du Spray à la poursuite de leurs rêves d'ailleurs.
3. Le tour du monde de gipsy moth IV
Francis Chichester
3.20★ (22)

Le tour du monde de Gipsy Moth IV " Voici bien des années que je songe à faire le tour du monde à la voile en passant par le cap Horn : mais je ne pouvais m'empêcher de considérer comme fous tous ceux qui tentaient la chose sur un petit bateau. Des huit yachts qui ont essayé cette route, six ont chaviré au passage du Horn. " Pareil projet semble déjà à la limite des forces humaines pourtant Chichester veut faire plus : ne prévoir qu'une seule escale pour ce tour du monde. Seul sur Gipsy Moth IV, il partira de Plymouth pour rallier l'Australie, puis reviendra en Angleterre en doublant le cap Horn. C'est le récit de cette aventure de deux cent vingt©six jours à la barre d'un ketch de 16,50 mètres que l'auteur nous conte ici. En 1966, c'est sans doute l'un des plus beaux défis que le monde offre encore à l'homme.
4. Tabarly
Yann Queffélec
3.76★ (111)

" J'ai connu la légende avant d'approcher l'homme, avant que Tabarly fût un nom prestigieux sous tous les climats. On aurait dit Ned, le matelot bravache du capitaine Nemo. Des biceps gonflés à crever la peau. Un visage hâlé de bonne épaisseur, les pommettes saillantes, un regard vert aux pâleurs d'absinthe. Son chez-lui, c'était l'horizon. C'était toiler la mâture, c'était le prochain mille à courir. Il disait : "Je ne fais que vivre la vie comme je l'imaginais." Vainqueur de la Transatlantique en 1976, il dit toujours non au mariage. C'est alors qu'il rencontre Jacqueline... Après 1978, son chez-lui c'est Gouesnac'h, au bord de l'Odet, face à l'océan. La belle vie que la vie d'Éric Tabarly, entre Jacqueline et Marie, leur fille ! Le 13 juin 1998, peu après minuit, en mer d'Irlande, quelque chose lui arriva... Mais qui pouvait empêcher Tabarly d'embarquer pour un dernier verre, un dernier océan, le der des ders... ? "
5. Seul à travers l'Atlantique et autres récits
Alain Gerbault
3.59★ (33)

Cent un jours de mer, de Gibraltar à New York, seul sur un petit cotre de onze mètres. Gerbault n'était pas le premier, mais son exploit, en 1923, eut un retentissement considérable. À le lire pourtant, on reste saisi par la modestie de ce personnage original : ancien joueur de tennis, il emmène avec lui sa bibliothèque, récite Coleridge ou Edgar Poe à la barre, et passe le plus clair de son temps à recoudre des voiles en lambeaux. Soif, fièvre, vagues géantes, les pires coups durs ne lui arrachent que sourires. Sa joie de vivre, sa philosophie annoncent Moitessier. Tout entier tourné vers un but, cette traversée en solitaire sans escale, il se soucie peu de performance, et prolongerait bien son escapade : "Mon navire était beau lorsque venait le jour." Son bateau, le large, la solitude et le soleil. Gerbault fait corps avec la mer, qu'il ne quittera pour ainsi dire plus, succombant bientôt à la magie du Pacifique et de ses îles lointaines.
6. Seul autour du monde sur un voilier de onze mètres
Joshua Slocum
4.25★ (106)

Joshua Slocum a été le premier navigateur à avoir réussi le tour du monde en solitaire. Il nous a laissé un passionnant journal de bord où il raconte son aventure. Parti de Boston le 24 avril 1895, il y revint le 27 juin 1898, après avoir parcouru plus de 46 000 milles à bord du Spray. Depuis, tous les navigateurs solitaires se réclament de Joshua Slocum comme de leur grand ancêtre commun, celui qui a montré la route et qui a été suivi par tant de disciples.
7. Vagabond des mers du sud
Bernard Moitessier
4.17★ (335)

Né en 1925 en Indochine, Bernard Moitessier navigue durant son enfance avec les pêcheurs du golfe du Siam. A 2? ans, il part en solitaire à bord de Marie-Thérèse, une jonque avec laquelle il fera naufrage. C'est dans des conditions de précarité propres à effrayer les plus téméraires, avec à bord un simple compas et un sextant, qu'il affronte durant quatre-vingt-cinq jours la mousson, avant de faire naufrage aux îles Chagos. Il sauve sa vie, mais son bateau - toute sa fortune - a sombré. Accueilli à l'île Maurice, il met trois ans à reconstruire un bateau et reprend la mer avec Marie-Thérèse II, en direction de l'Afrique du Sud et des Antilles. C'est cette étonnante aventure que raconte ici Bernard Moitessier, ce passionné de la mer devenu l'un des plus grands navigateurs de tous les temps après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-69, à la suite duquel il publie La Longue Route, devenu un livre culte. Celui qui fut un modèle pour nombre de marins aura aussi incarné, par ses combats écologiques et sa philosophie altruiste, toute une époque. Il est décédé en juin 1994.
8. Par les quarantièmes rugissants : Seul par les mers impossibles
Vito Dumas
3.00★ (12)

Après Seul, cap vers le Croix du Sud1, voici le second volet de cette incroyable odyssée, la « route impossible », journal de bord de l’extraordinaire tour du monde accompli par Vito Dumas avec le Lehg II – un périple de 20 000 milles – en pleine Seconde Guerre mondiale. C’est là une des plus fascinantes aventures maritimes du siècle dernier. Et c’est en grande partie grâce à cet exploit que Vito Dumas sera reconnu comme l’un des plus grands navigateurs solitaires de l’histoire ; c’est dans son sillage que se distingueront des Moitessier, Chichester, Knox Johnston et bien d’autres. Il est en effet le premier à choisir la route des « quarantièmes rugissants » pour accomplir son tour du monde par les trois caps. Il y parviendra après d’innombrables péripéties, frôlant la catastrophe ou la mort à maintes reprises. Le lecteur découvrira au fil de ce récit un exploit hors du commun et une aventure parfois terrifiante, mais aussi le témoignage d’un grand marin qui voit la vie simplement et perçoit la mer avec beaucoup d’humilité et de sagesse, animé par une force morale et un courage à toute épreuve. Un texte enfin réédité dans une nouvelle traduction. Il est dédié aux amoureux de la mer et à tous ceux qu’exaltent les grandes aventures humaines de ces “conquérants de l’inutile”.
9. Victoire en solitaire
Éric Tabarly
3.81★ (52)

Juin 1964, un enseigne de vaisseau encore inconnu perce la brume de Newport après une course transatlanlique en solitaire. Eric Tabarly vient de battre le favori, Francis Chichester, de soixante-sept heures et trente-cinq minutes. Victoire en solitaire est un récit capital, car il révèle Tabarly à l'aube de sa carrière et raconte ce qui fut l'une des plus grandes compétitions à voile de tous les temps. Pour gagner celle-ci, le jeune homme a créé un bateau sans égal, moderne et léger, qui révolutionne l'architecture navale : Pen Duick II. Cette année- là, un formidable navigateur entre dans la légende.
10. Naufragé volontaire : Sans vivres sur l'Atlantique
Alain Bombard
3.96★ (337)

Une idée de balrog. Ce dimanche 19 octobre 1951, un jeune médecin de 28 ans quitte le port de Las Palmas aux Canaries. Direction : l'Amérique. Moyen de transport : un canot pneumatique. Matériel embarqué : une voile, deux avirons, divers instruments de navigation, un couteau, quelques livres. Provisions d'eau : néant. Vivres : néant. Objectif : prouver qu'un naufragé peut survivre plusieurs semaines en buvant de l'eau de mer et en se nourrissant de plancton et de poisson. Tout le monde le traite de fou. Objet d'un tapage médiatique sans précédent, il est aussi tourné en ridicule, et les mieux intentionnés cherchent à le détourner de ce projet suicidaire par tous les moyens. Téméraire, sans doute. Suicidaire en aucun cas : il a seulement pris une provision de barbituriques, au cas où il tomberait à la mer et ne parviendrait pas à rejoindre son canot, crânement baptisé L'Hérétique. Bombard n'est pas un masochiste. Il va souffrir le martyre pourtant, les pires angoisses, les tortures du soleil comme de la pluie. Et il réussira, atteignant La Barbade trois mois et trois jours après son départ. Il signe là l'un des plus grands exploits de l'histoire maritime, que nous conte ce récit vivant, tumultueux, et traversé par les éclairs d'une vraie poésie. -
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