Josué de Castro décrit, au milieu des années 1960, la vie dans les bidonvilles de Recife. Des dizaines de milliers de familles vivent de la pêche au crabe, ils fouillent la boue pour dénicher les précieux crustacés. Castro montre de manière poignante le drame de ces villages confrontés tour à tour à la sécheresse, aux crues d'un fleuve capricieux. Sur fond d'exploitation capitaliste et de révolutions improbables, l'auteur porte un regard généreux sur ce monde terrifiant.