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EAN : 9782757899489
560 pages
Points (22/09/2023)
4.1/5   10 notes
Résumé :
Partant d’une réflexion sur les sujets du développement, de l’écologie et du genre, Vandana Shiva met en lumière les liens qui existent entre le colonialisme, la dégradation de la nature et l’oppression des femmes dans la société contemporaine.

Dans les régions pauvres du Sud, les femmes, parce qu’elles jouent un rôle de premier plan dans la production de nourriture, sont les principales garantes de la sécurité alimentaire. Les pratiques monopolistiq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Vandana Shiva est une femme remarquable. Je l'ai déjà dit et je ne manque pas l'occasion de le répéter. Même si sa notoriété a progressé en France – on lui a donné la parole entre autres, dans de nombreux documentaires connus du grand public – on ne lui consacre sans doute pas encore toute l'attention qu'on devrait lui accorder.
Cet ouvrage, « Restons vivantes » est important car il constitue en quelque sorte un retour aux fondamentaux, au socle de sa conception originale de l'éco-féminisme. On découvre dans ce livre, publié pour la première fois en anglais en 1988, tous les éléments qui caractérisent sa pensée. Ainsi que le précise l'intéressante introduction de Jeanne Burgart Goutal, il faut tenir compte de cette chronologie et remettre l'oeuvre à sa place dans les écrits de cette philosophe. Bien des thèmes qui apparaissent ici ne sont qu'ébauchés et seront repris, par la suite, dans des livres où ils sont parfois mieux argumentés ou plus développés. J'ai trouvé originale cette introduction dans laquelle on prévient les lectrices•teurs du fait que certaines des données sur lesquelles s'appuie l'auteure sont maintenant dépassées, ou trop rapidement dépeintes. Tout ce qui est dit dans « Restons Vivantes » n'est pas forcément « parole d'évangile » mais doit être relativisé, ou plutôt enrichi, en tenant compte de ses écrits postérieurs, incontournables.
Ce serait malhonnêteté ou – au minimum – maladresse, de balayer son oeuvre d'un revers de main, comme l'on fait certains critiques anglo-saxons, en la qualifiant parfois de manichéiste voire même de réactionnaire. Avant de porter un tel jugement, mieux vaut connaître le sens qu'elle donne à certains de ses propos – sens qui ne fait pas référence forcément aux mêmes concepts que ceux que nous avons l'habitude d'employer. Pour nous aider dans cette démarche de compréhension, Jeanne Burgart Goutal a ajouté, en fin d'ouvrage, un important chapitre de notes. Celles-ci constituent un addenda important dans le sens où elles permettent d'avoir une vision plus pondérée des propos parfois trop tranchés, énoncés par Vandana Shiva. L'auteure de la préface (et de ces annotations) rappelle qu'il s'agit avant tout d'un ouvrage politique, militant et polémique, et proposant des axes de propagande et de combat, plus que d'un ouvrage scientifique destinés à ses pairs. Son oeuvre ne s'est pas arrêtée là et il faut le dire. Ne pas oublier de lire « 1% » ou « La vie n'est pas une marchandise » par exemple.
Comme je l'ai dit auparavant, on trouve au fil des pages que l'on découvre un certain nombre des idées forces de l'auteure. Un long argumentaire est consacré à l'alimentation et au rôle essentiel joué par les femmes pour préserver l'autonomie alimentaire et permettre la subsistance des populations locales dans les pays en voie de développement, et l'intervention du « capitalisme patriarcal et colonial » pour détruire cette autonomie. Pour ce faire elle rappelle un certain nombre de faits essentiels. La lutte contre le contrôle des semences et le brevetage du vivant par les Multinationales va constituer l'un des axes du combat qu'elle va mener, en Inde, grâce au mouvement Navdania, et sur le plan international, en utilisant toutes les tribunes médiatiques qui veulent bien lui accorder de l'attention. Un travail de Titan auquel cette femme a investi une énergie aussi considérable qu'admirable ces dernières années.
J'ai trouvé particulièrement intéressante l'évocation du mouvement « Chipko » au pied de l'Himalaya pour assurer la sauvegarde des forêts communautaires contre l'exploitation par les compagnies forestières. Vandana Shiva explique de manière très pédagogique la façon dont les différentes réformes « sociales » introduites n'ont qu'un seul but c'est de remplacer les forêts primitives par des plantations d'arbres, toujours plus sélectionnés, toujours plus toxiques pour l'environnement, mais ayant pour qualité essentielle de fournir de gros volumes de bois d'oeuvre.
Bien que prévenu par l'introduction, j'ai trouvé lassants et un peu réducteurs certains schémas de pensée. Pour résumer, tout ce qui est toxique provient des hommes (patriarcat, masculiniste, sont employés un nombre incalculable de fois) ; tout ce qui est bon provient des femmes. J'avoue aussi avoir accéléré un peu sur certains passages que je trouvais redondants.
Mais pour terminer et résumer mon propos, quelle mine d'informations ! Quelle belle introduction à l'oeuvre de Vandana Shiva. A lire en premier sans doute, en tenant compte des réserves exprimées par Jeanne Burgart Goutal, puis s'intéresser aux ouvrages plus récents de l'auteure. Cette démarche me paraît préférable à la mienne, conditionnée par les choix éditoriaux français, consistant à lire ce livre après tous les autres. le plaisir éprouvé est sans doute moins grand.
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Lecture de vacances emportée lors de mon premier voyage à vélo : une lecture parfaitement adaptée à l'ambition de cette première expérience, voyager en proximité et sans CO2.
C'était aussi une lecture Masse Critique.
Ce texte de Vandana Shiva édité en France en 2022, est paru en 1988 dans sa version originale.
Il est précédé d'une introduction qui met en garde le lecteur, ou la lectrice, des partis pris et raccourcis opérés par l'autrice, mais aussi sur le fait que les données ne sont plus toujours d'actualité. Tant de précautions m'ont semblé suspectes et je me suis interrogée sur l'intérêt de lire cet essai.
Mais a posteriori, je m'interroge plutôt sur la raison de ces précautions... pourquoi autant de prudence à la parution de ce livre ? Même si on peut ne pas vouloir aller aussi loin que l'autrice dans la colère et la révolte, même si on n'est pas d'accord avec tout ce qu'elle expose, ou si on s'interroge sur sa posture du fait de notre positionnement radicalement différent du sien, il est difficile de ne pas partager le fond. Si je partage les questionnements, les exaspérations, les colères de l'autrice, je me situe clairement dans un autre monde que le sien, dans celui des oppresseurs, des colonisateurs, des modes de vie destructeurs de la nature et des équilibres environnementaux. Difficile alors de ne pas s'interroger sur les implications concrètes sur nos vies quotidiennes, des constats qu'elle fait. Comment changer radicalement de direction pour permettre à la nature de retrouver ses droits et sa place ? Si je vois bien ce qu'il faudrait faire, ou ne pas faire, pour permettre aux pays du tiers monde, ou plutôt aux campagnes de ces pays, de retrouver l'accès à la nature, aux forêts, à la nourriture et à l'eau... quelle voie prendre pour se sortir de ce schéma de destruction dans les villes ou, plus encore, dans les pays occidentaux ?
J'ai été passionnée par ce livre qui nous donne à voir l'envers du décor et à quel point nos modes de vie et, plus encore, notre culture dominatrice, colonisatrice, patriarcale et capitaliste a pu conduire la planète et les autres peuples dans l'impasse écologique dans laquelle on se trouve aujourd'hui. Il est passionnant, et tellement déprimant, de constater à quel point tout ce que l'Occident a pu faire dans les pays "du sud" en matière de développement a eu un impact si catastrophique sur la vie de ces populations. le plus dramatique étant que lorsque nous essayons de remédier à nos erreurs, nous détruisons encore plus l'environnement et l'équilibre social de ces pays. J'avais déjà conscience de beaucoup de choses, notamment du rôle néfaste des grands projets soutenus par la Banque Mondiale ou les politiques de développement, mais ce livre va au fond des choses et des drames qui se jouent pour notre avenir.
À la lecture de ce livre, touffu, riche, qui se répète parfois en effet, on comprend que ce ne sont pas des mesures, aussi fortes sont-elles, qui nous permettront de rétablir un monde vivable et juste socialement, mais un véritable changement de mode de pensée des pays occidentaux et des riches de ce monde... et là, il y a de quoi s'inquiéter. Tant que l'argent continuera à dominer ce monde, il va être difficile de freiner cette chute inexorable.
Si la nature écologique et sociale de ce livre est flagrante, j'ai eu plus de mal à en percevoir le côté féministe. J'ai parfois été gênée par le focus porté par l'autrice sur les femmes là où il me semblait que l'on pouvait parler des conditions des plus pauvres de manière générale. C'est la postface de Clotilde Bato qui m'a apporté un premier élément de réponse : 90% des réfugiés climatiques et 70% des pauvres sont des femmes.
Un livre essentiel aujourd'hui et qui ouvre de nouvelles perspectives, beaucoup plus puissantes et radicales, aux réflexions actuelles sur la révolution écologique à conduire. Femmes du monde entier, prenons notre destin et l'avenir de nos enfants et de la planète entre nos mains.
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Avant de commencer, je tiens a préciser que j'ai lu ce livres dans le cadre de l'opération Masse Critique, et que je ne suis pas habituée a ce genre de lectures.

Ce livre est une traduction française assez tardive, ce qui fait que les chiffres donnés ne sont plus du tout à jours, si vous comptez le lire, pensez a vérifier vous même en amont les informations qu'il donne selon l'année à laquelle vous allez le lire.

Nous avons une introduction (et remise en contexte) pendant les 20 premières pages, je vous conseille de la lire, parce qu'il sera important de prendre du recul pendant votre lecture... (Il y a aussi tout un passage à la fin pour expliquer certains choix de traductions, et certains propos du livre).
Vous trouverez également en bas de pages, des sources et explications. (Parfois il y en a vraiment beaucoup trop sur une seule page).

Le sujet est très intéressant, l'autrice nous explique son point de vu sur la biodiversité, mais aussi du rôle/l'importance des femmes sur divers sujets, mais ça reste une simple piste de réflexion.

Bien que cette édition ne fasse que 400 pages et quelques, je l'ai trouvé très longs, et très compliqué à lire, il y a énormément de chiffres (qui ne sont plus à jours donc..), et d'aller-retour sur certains sujets, parfois on part sur quelque chose, mais on finit par emprunter des tas d'autres chemins, pour revenir au point principal, ça peut vite nous perdre..

J'admet avoir sautés quelques lignes, voir quelques pages, quand celles-ci n'étaient composés que de chiffres, de pourcentages, ou n'étaient que des versions beaucoup plus longue d'une idée que j'avais déjà comprise en quelques lignes.

En bref, c'est une bonne piste de réflexion, mais vous aurez du travail à faire en amont, et la plupart du temps ça ne reste que la vision de l'autrice, ce n'est pas toujours à prendre comme argent comptant. Il y a beaucoup de longueurs (parfois certains sujets auraient pu être abordés moins de 20 lignes, et on en a une 30aines de pages, ça donne l'impression de faire du surplace..)

Peut-être que si vous avez l'habitude de ce genre de lecture, ce sera un doux fleuve qui vous portera, le mieux est toujours de vous faire votre propre avis ! ^^
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Tout d'abord, j'admire l'autrice pour son implication et son engagement dans son écriture et son combat. On la sent très investie, le livre est très fourni en chiffres, références ainsi qu'en sources.

Publié en 1988, il vient d'être traduit en français et n'en reste pas moins très actuel.
Ce recul nous permet de constater à quel point Vandana Shiva avait vu juste, et la lucidité de son analyse sur les sujets qu'elle aborde, tels que l'impact des multinationales sur l'agriculture, mais également le mode de vie des femmes en zones rurales, le déastre écologique des monocultures sur la nature et notre santé, les conséquences des bioénergies, la révolution verte et j'en passe car le thème de l'agriculture est extrêmement parcouru, mais surtout dominé par la réflexion du genre et de cette différence d'approche entre la masculinité destructrice et dominatrice et la féminité collaborative et bienveillante envers la nature nourricière.

Mon avis:
Une lecture très enrichissante, profonte car pleine de philosophie indienne 😍
J'ai adoré même si le thème mine le moral pour toute personne sensible à l'écologie et aux différences sociales accentuées par la mondialisation.
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Avant tout chose, il faut noter que la militante écoféministe indienne Vandana Shiva a écrit ce livre en 1988, sa traduction française aux éditions rue de l'échiquier est très récente. Mais le sujet est totalement d'actualité.

Les femmes selon Vandana Shiva sont les mères et les gardiennes de l'agriculture et de la biodiversité. Mais elle va plus loin : d'après elle, la domination de la nature, le colonialisme et l'oppression des femmes sont liés.

Dans cet ouvrage très documenté et aux sources nombreuses (bien qu'anciennes), elle expose l'écoféminisme en critiquant la société patriarcale qui exploitent les femmes et la nature. Pour l'autrice, sans les femmes il n'y a pas d'avenir : les femmes sont depuis toujours à l'origine des systèmes de culture efficaces et préservant la nature, et la société actuelle détruit tout.

Restons vivantes est un livre extrêmement intéressant et passionnant tout autant qu'il nécessite une grande concentration de lecture tant les informations données sont riches, et tant les thèses de l'autrice sont détaillées : le sujet est très creusé.

Vandana Shiva est une écoféminisme engagée, ce livre est une véritable mise en garde. Un point de vue personnel mais qui permet d'étayer et d'élargir notre pensée et nos réflexions mais aussi d'envisager de nouvelles pistes d'actions.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Etant donné que ce sont les femmes qui protègent et conservent la vie de la nature à travers leur travail forestier et agricole et, ce faisant assurent la survie des humains en leur apportant eau et nourriture, ce sont elles qui font l'expérience la plus concrète de la destruction de l'intégrité des écosystèmes forestiers. Pour elles, la foresterie va de pair avec la production de nourriture ; elle garantit un approvisionnement continu et pérenne en eau potable et d'irrigation et permet d'entretenir la fertilité des sols grâce aux engrais verts ou à la matière organique recyclée provenant des animaux d'élevage. Le travail agricole qu'accomplissent les femmes dans et avec les forêts, dans une région comme l'Himalaya, n'est pourtant pas considéré comme de la foresterie ou de l'agriculture.
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Dans les pays du tiers-monde, la nourriture préemballée est présentée comme celle des riches, alors même que, dans les pays industrialisés, ce sont en réalité les personnes démunies qui sont contraintes de consommer ces aliments ultra-transformés puis emballés, tandis que les populations aisées leur préfèrent des denrées fraîches. Les emballages ne sont pas synonymes de "modernisation" mais représentent au contraire l'obsolescence d'une économie non durable qui utilise le packaging et les stratégies de marque pour supplanter des systèmes moins coûteux et plus efficaces qui, eux, transforment les aliments localement, sous les yeux des clients, leur garantissant qualité et fraîcheur.
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Les personnes qui osent réfléchir à des solutions sont précisément celles dont on a déclaré qu'elles n'étaient pas capables de penser. A l'instar des femmes du tiers-monde, elles savent que notre survie est en jeu, et elles ont les compétences adéquates pour y faire face. L'homme "rationnel" de l'Occident moderne apparaît aujourd'hui dans toutes ses irrationnalités, menaçant la survie même de l'humanité. Quand on réalise que ceux qui prétendaient nous apporter la lumière nous ont conduits droit aux ténèbres, et que ceux qui, nous disait on, habitaient les recoins obscurs de l'ignorance sont les vrais esprits éclairés, il est éminemment rationnel de redéfinir les concepts et leur signification.
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Le biais culturel assimilant les modes de vie de subsistance à la pauvreté a toutefois légitimé le processus de développement en tant que projet de lutte contre la pauvreté. Sous couvert d'un tel biais, celui-ci détruit des modes de vie sains et durables et crée une réelle pauvreté matérielle, une réelle misère, car il fait fi des besoins vitaux en détournant les ressources pour la production de marchandises, quí en nécessite beaucoup. Les cultures de rente et l'industrie agroalimentaire s'emparent des terres et de l'eau aux dépens des besoins les plus élémentaires des populations, privant un nombre toujours plus grand d'individus de leur droit à la nourriture.
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Premièrement, la relation entre féminin et masculin n'y est pas présentée comme une opposition exclusive et statique, mais comme un jeu mouvant, une polarité en tension, une «unité dialectique» ce sont « deux aspects d'un même être», « inséparables» et complémentaires, qu'on ne peut véritablement différencier». On dépasse donc le dualisme binaire (voire le côté « guerre des sexes ») qui grève selon elle toute représentation occidentale des genres, qu'elle soit patriarcale ou féministe (masculin versus féminin). Deuxièmement, c'est de cette interaction permanente entre les indissociables pôles masculin et féminin que naît l'univers manifesté.
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Videos de Vandana Shiva (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vandana Shiva
"Depuis que je suis toute petite, j'ai toujours eu deux passions : rechercher la vérité et être proche de la terre. C'est mon enfance qui m'a construite comme ça."
Les entretiens du "Domaine du possible" : des femmes et des hommes racontent le cheminement intime de leur engagement en faveur de la transition écologique.
Emblème mondial du mouvement écologique et cheffe de file du mouvement altermondialiste, Vandana Shiva a basé son travail sur la pédagogie par l'exemple. Ses initiatives ont pollinisé les cinq continents et ses procès contre les multinationales lui ont valu de nombreuses récompenses, dont le prix Nobel alternatif. Drapée dans son éternel sari de coton artisanal, elle nous exhorte à devenir ce “petit rien” qui inversera la tendance. Vandana Shiva a écrit de nombreux livres dont, chez Actes Sud, **Le Cercle vertueux** (avec Nicolas Hulot, 2018), **Qui nourrit réellement l'humanité ?** (2020) et **Une agriculture qui répare la planète** (2021).
Pour aller plus loin : **Qui nourrit réellement l'humanité ?** de Vandana Shiva (2020) : Qui nourrit l'humanité ? 70 % des aliments que nous consommons proviennent des petits exploitants, qui travaillent sur des parcelles de taille modeste, soucieux d'assurer la continuité avec des traditions anciennes, en harmonie avec la nature. Vandana Shiva nous démontre comment cette agriculture, le plus souvent portée par des femmes, respectueuse de l'économie de la nature, produit de la nourriture de meilleure qualité en abondance et préserve la santé et le bien-être des communautés.
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Entretien par Vincent Edin - Réalisation Clément Nouguier - Enregistrement à L'Arrière-Boutique Une production Création Collective pour les éditions Actes Sud.
Plus d'informations sur le #podcast Domaine du possible : https://www.actes-sud.fr/podcasts-domaine-du-possible
Découvrez tous les livres de la collection "Domaine du possible" des éditions Actes Sud : https://www.actes-sud.fr/recherche/catalogue/collection/1738?keys
Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
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