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EAN : 9780873529310
92 pages
Modern Language Association of America (15/01/2004)
5/5   1 notes
Résumé :
Pas de quatrième de couverture.
Francois-Timoleon De Choisy, Marie-Jeanne L'Heritier et Charles Perrault
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lorsque Madame la marquise de Banneville vit mourir son mari au combat, elle se jura que l'enfant qu'elle portait ne devrait pas subir le même sort. Pour cela, mieux valait que ce soit une fille. Ainsi, le sort de l'enfant fut scellé.

Lorsque le bébé vint au monde, c'était, on s'en doute, un garçon. Mais ordre fut donné d'annoncer que la petite Mariane (non, je n'ai pas fait de faute, il n'y a bien qu'un seul "n" dans le texte) était née. Ainsi, la petite marquise fut élevée en ce sens. Ses traits fins, sa beauté charmaient tous ceux qui la croisaient.

Mais arriva ce qui devait arriver... Elle tomba amoureuse d'un charmant marquis et demanda à sa mère si elle pouvait l'épouser... Je n'en raconte pas davantage.

Cette nouvelle a le mérite d'être à la fois ancrée dans son époque, le XVIIe siècle, et de reprendre des faits connus de celui qui deviendra l'Abbé de Choisy, François-Timoléon. En effet, sa mère l'habilla en fille jusqu'à l'âge de 18 ans car elle le voulait dans les petits papiers de Monsieur, le frère du Roi Louis XIV. Autres temps, autres moeurs, dit le proverbe... Ce qui pourrait nous surprendre semble être non pas courant, mais, disons, accepté à cette époque.

Lisez cette nouvelle, la fin vaut le détour !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle vivait dans une innocence merveilleuse et ne soupçonnait pas seulement qu'elle pût être autre qu'une fille. On l'appelait dans la province la belle Mariane. Tous les petits gentilshommes voisins, qui la regardaient comme une grande héritière, lui venaient faire la cour. Elle les écoutait tous et répondait à leurs galanteries avec beaucoup de liberté d'esprit. "Mon cœur", disait-elle un soir à sa mère, "n'est pas fait pour des provinciaux ; et si je les reçois bien, c'est que je veux plaire à tout le monde. - Prenez garde, mon enfant, lui dit la marquise, que vous parlez comme une coquette. - Ah ! Maman, laissez-les faire, reprenait-elle. Qu'ils m'aiment tant qu'ils voudront, que vous importe, pourvu que je ne les aime pas ?"
La marquise se réjouissait extrêmement de l'entendre parler et lui donnait toute liberté avec ces jeunes gens qui, d'ailleurs, ne sortaient jamais du respect. Elle savait le fond des choses et ne craignait point de suite.
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