Hum ? Pourquoi en suis-je arrivé à publier une version numérique ? Parce que j'adore la SF, le fantastique et l'Anticipation anciens ; que je suis en possession d'un bon nombre de numéros de Sciences & Voyages ; et qu'une fois de temps en temps, j'ouvre un volume, tombe sur un texte qui me donne envie de le mettre en ligne pour donner à d'autres lecteurs l'occasion de redécouvrir de vieilles pépites de mon genre de littérature préféré : la SF. Bon ! D'accord ! Parfois, ça peut être vieillot, obsolète, etc. Mais ça a l'avantage de montrer que certaines idées qu'on veut nous vendre comme nouvelles étaient déjà dans la tête de nos aïeux.
Et maintenant, que dire de cette nouvelle ? Mis à part qu'il lui a fallu 40 ans pour traverser l'Atlantique ? Que je l'ai trouvée très sympa, qu'elle n'a pas trop mal vieilli, que les illustrations faits en 1924 sont bien dans le ton des années folles... mais, du coup, ne reflètent pas du tout l'Amérique des années 1880. Qu'à cela ne tienne. C'est un gentil conte humoristique comme il y en a eu
bien d'autres dans cette période d'euphorie où l'on croyait la science capable de toutes les prouesses... oubliant souvent que ce que l'homme en fait n'est pas toujours parfait. Celle-ci n'est pas pessimiste, ni optimiste. Elle montre seulement qu'une invention dont l'usage n'est pas intelligemment réfléchi peut mener à des catastrophes collectives ou individuelles. On retrouve donc l'esprit de certaines nouvelles de Herbert George Wells ou Camille Debans.
En bref : Une nouvelle, qui sans être incontournable, est un bon moment de lecture.
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