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3.95/5 (sur 207 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : York , 1983
Biographie :

Naomi Wood est née en 1983 et a grandi dans le Yorkshire, en angleterre. À l'âge de huit ans, elle déménage à Hong Kong avec ses parents, et va y habiter pendant dix ans.
Elle retourne à Londres à ses dix huit ans, pour y étudier la littérature anglaise à l'université de Cambridge.

Elle a écrit son premier roman, "The Godless boys", en 2011.

Son roman "Mrs. Hemingway" est né alors qu'elle effectuait son travail de recherche pour sa thèse. Il a été publié dans dix pays dont en France, aux éditions de La Table Ronde.

Source : https://naomiwood.com/
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Naomi Wood se prête au jeu des questions / réponses autour de son livre "Mrs Hemingway". Petit avant goût avant la sortie en librairie le 11 mai 2017!

Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
"Elle n'était point surprise: il fallait toujours qu'Ernest soit dans la lumière.Boxeur, toréador, pêcheur, soldat, chasseur, il ne pouvait aller nulle part sans jouer "les héros". Souvent , ces dernières années, elle a regretté l'ami qu'elle avait eu en Espagne."
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Ecrire, c'était entrer dans une maison magnifique ; un lieu propre et éclairé où la lumière tombait en de grands faisceaux blancs sur de beaux parquets en bois. Ecrire, c'était se sentir chez soi, c'était y voir clair.
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Perdre sa capacité à écrire, c'était perdre sa capacité à libérer son esprit de ses angoisses. Ecrire, c'était entrer dans une maison magnifique : un lieu propre et éclairé où la lumière tombait en de grands faisceaux blanc sur de beaux parquets en bois. Ecrire, c'était se sentir chez soi, c'était y voir clair.
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Dans le bureau, elle trouve une photographie d'Ernest à la pêche. Il a l'air heureux, avec son large sourire et ses larges épaules. Il est en haute mer, dans les eaux calmes, peut-être en train d'attendre le frétillement argenté de la nageoire d'un marlin. C'est peut-être ce qu'il avait toujours convoité : le calme, comme un prélude au sommeil. Elle place la photo au-dessus de toutes les autres. C'est inhabituel de voir Ernest seul.
Mary doit appuyer avec force sur le contenu du coffre pour le fermer. Oh, Ernest, tu étais l'homme de trop de femmes. Cette pensée lui donne envie de rire. Sur la terrasse Mary boit un verre de vin et fume une cigarette. Elle attend, dans l'espoir de revoir le cerf traverser le jardin de son pas élégant et feutré. De temps en temps, elle entend l'appel d'un coyote dans les collines. En contrebas du jardin, les arbres ont perdu presque toutes leurs feuilles - l'hiver approche et la neige viendra bientôt recouvrir la terre. Et plus que tout, il a aimé l'automne. C'est ce qu'elle avait écrit en épitaphe sur sa pierre tombale, dans le bosquet de saules et de trembles.
La cigarette grésille sur l'herbe humide.
Mary se souvient à nouveau de sa chute dans le lac Minnesota. Elle se souvient qu'au moment même où elle avait été aspirée par le trou béant, elle s'était dit : Nous y sommes. Et elle se demande si, quelques mois plus tôt, lorsqu'Ernest avait pris la décision d'entrer dans le vestibule, ce matin de juillet, il avait pensé la même chose : Nous y sommes. Le monde n'existe plus.
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Naomi Wood
"Parfois je regarde en arrière et je n'arrive pas à comprendre ce qui s'est passé. Pourquoi mes mariages ont fini en miettes. Chacun d'entre eux.". Ernest semblait remué, assis dans le fauteuil du Ritz, par les souvenirs des décennies de femmes perdues. "Tu me demanderas à qui la faute ? Nous sommes tous coupables. C'est certain. Mais moi un peu plus que les autres".
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"Elle voudrait un ciel parisien, couvert de nuages, et une pluie de neige fondue.Elle voudrait que son mariage ne finisse pas en lambeaux dans les chaudes nuits d'été , dans le parfum sucré des bananiers qui s'infiltre par les volets anti- ouragan.Dehors les insectes nocturnes se cognent contre les moustiquaires ."
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Dans l'histoire de leurs vies, que Mary avait imaginée plus d'une fois, elles lui survivaient toutes - et Ernest lui-même vivait très vieux. Elles finissaient par se réconcilier et devenir enfin elles-mêmes : Hadley Richardson, Pauline Pfeiffer, Martha Gellhorn et enfin, elle, Mary Welsh.
Une famille mal assortie. Des soeurs improbables.
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"Et rappelez-vous, n'essayez pas de tout comprendre, lui dit Sylvia. Les livres sont comme les gens, ils sont bien meilleurs quand on ne les comprend pas tout à fait."
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Où qu'ils aillent, Hadley et Ernest sont accompagnés : cette femme se glisse entre eux comme une lame. Cette femme, c'est Fife : la maîtresse de son mari.
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Ernst est sur le point de dire quelque chose mais se retient. Martha pense que c'est typique d' Ernest: il veut sa femme, il veut sa maîtresse, il veut tout ce qui est à sa portée. Il est avide de femmes mais surtout il ne connaît pas ses vrais besoins, alors dans le doute il essaie d'attraper tout ce qui passe. Épouse après épouse après épouse. Ce n'est pas une épouse qu'il lui faut; c'est une mère!
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