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EAN : 9782710381310
288 pages
La Table ronde (11/05/2017)
4.01/5   143 notes
Résumé :
Durant l’été éclatant de 1926, Ernest Hemingway et sa femme Hadley partent de Paris pour rejoindre leur villa dans le Sud de la France. Ils nagent, jouent au brige et boivent du gin. Mais où qu’ils aillent, ils sont accompagnés de l’irrésistible Fife, la meilleure amie de Hadley, et l’amante d’Ernest...

Hadley est la première Mrs. Hemingway, mais ni elle ni Fife ne sera la dernière. Au fil des décennies, alors que chaque mariage est animé de passion e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un roman chatoyant qui nous entraîne avec bonheur, du Paris bohème à l'ère du jazz, à Cuba, en passant par la Floride assoiffée des années 30, l'Espagne bombardée puis les démons, les noires pensées dont chacune des femmes d'Ernest Henningway espérait le sauver.....
Cet ouvrage explore et donne voix, en effet, avec grâce , profondeur et légèreté à la fois aux quatre épouses successives de cet homme, " l'homme de trop de femmes " oú , derrière chaque photo de couple, planait le fantôme de la femme précédente.....
D'abord, la généreuse, tendre et réservée, musicienne aussi, Hadley, remplacée par la mondaine Fifi, celle qui a peut- être le plus souffert, puis l'intrépide, indomptable, célèbre et brillante Martha, la seule qui le quitta, enfin la très dévouée anglaise, la journaliste Mary Welsh...
Non seulement c'était un homme à femmes mais il en faisait "des Mrs "Henningway "....
Séducteur compulsif, il aimait l'orgueil de hisser son couple sur le devant d'une scène ,ces quatre portraits rendent ces femmes infiniment proches, touchantes et attachantes.....


Toutes l'ont aimé passionnément tour à tour.
Quatre mariages animés de passion, de tromperie, d'alcool, "Où Ernest se trouve, l'alcool coule toujours à flots", "cet homme buvait comme un trou ".
Quatre regards sur cet homme irrésistible, Beau comme un dieu, vénéré et révéré par tous, ami de Fitzgerald , porté par la fièvre de la mise en scène, l'amour de l'écriture.....
Quatre femmes qui, chacune à sa maniére, a lutté contre l'intruse, celle qui était sur le point de la déposséder....

Une trés belle écriture, et une lecture des plus agréables.
Un roman agile, palpitant, étincelant, époustouflant , au service d'un gros travail de documentation ! Qui peut plaire aux ami(e)s de Babelio.
Je salue l'auteur chaleureusement . De la belle ouvrage! Une réussite !
Je remercie la personne qui me l'a prêté .
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Hadley, Fife, Martha, Mary quatre femmes tour à tour nous racontent Mrs Hemingway . Toutes les quatre se sont appelées Mrs Hemingway , toutes l'ont aimé . Quatre regards sur un même homme qui ,l'âge aidant, va devenir de plus en plus imprévisible et dépressif. L'alcool coule à flots , encore et encore , les mots de celui que tout le monde vénère ne s'enchaînent plus comme il le souhaite , alors il boit pour oublier et ..... jusqu'à ce jour fatidique de 1961 .
Mais ce roman c'est surtout et avant tout l' histoire de l'amour porté par ces femmes à un homme irrésistible, beau comme un Dieu, vénéré par tous , ami avec Fitzgerald entre autres , porté par la fièvre de l'écriture.
Quelles femmes! chacune à sa manière, avec ses armes ,son tempérament, a livré bataille contre l'intruse, celle qui allait la déposséder. Quatre très beaux portraits qui laissent deviner en arrière plan la figure de celui qu'elles aimaient . Une très belle lecture, un magnifique travail d'archiviste au service d'une belle plume . de la belle ouvrage Madame Wood .
Encore un grand merci aux éditions Quai Voltaire et à Babelio pour cette très belle découverte.
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Ernest Hemingway... Ce nom évoque immédiatement pour nous le romancier, le correspondant de guerre, la figure d'un "baroudeur" qui su dépeindre avec la même justesse et le même style sec et nerveux le Paris des années folles ou la guerre d'Espagne. Ernest Hemingway, c'est aussi pour beaucoup l'auteur du Vieil homme et la mer...
Mais laissons-là les images trop connues.
Dans le roman, Mrs Hemingway, nous découvrons un tout autre homme ; se fondant sur la correspondance échangée entre Ernest Hemingway et les femmes de sa vie, ainsi que des recherches sur les lieux qu'il a aimés, Naomi Wood nous offre un éclairage original, plus intime sur l'écrivain connu et nous fait découvrir quatre personnages de femmes hors du commun, Hadley Richardson, Pauline Pfeiffer (Fife), Martha Gellhron et Mary Welsh, les quatre "Mrs Hemingway" qui ont partagé la vie d'Ernest Hemingway, du début des années 1920 jusqu'à son suicide en 1961. Elles l'ont aimé, l'ont vu s'éprendre d'une autre femme, ont tenté en vain de le retenir - quelquefois en supportant un "ménage à trois", et ont dû accepter de le laisser partir avec sa nouvelle conquête.
Ce roman est un voyage, qui nous mène de Paris à Antibes, de Cuba à Key West et à Ketchum, Idaho, ces lieux clés où se sont joués les jeux renouvelés de la séduction, de l'amour puis de la tromperie.

J'ai beaucoup aimé le style de Naomi Wood, le soin et le talent avec lequel elle a su recréer des atmosphères différentes, donner vie à des personnages forts ; plus que tout, c'est sa façon de dépeindre des sentiments si complexes qui m'a beaucoup plu.

J'ai eu la chance de participer à une rencontre-dédicace organisée par Babelio et les éditions La Table Ronde avec la romancière jeudi à Paris au cours de laquelle Naomi Wood a expliqué en détail le travail de recherche qui avait été à la base de son roman ; elle a répondu avec une grande gentillesse et simplicité aux questions des babeliotes sur l'écriture de ses romans, et et a projeté un film qui nous a permis de retrouver le temps de quelques minutes Ernest Hemingway et Mary.

Au final, le roman de Naomi Wood m'a donné envie de relire l'oeuvre d'Ernest Hemingway, de retrouver le Paris des années folles, et de celle qu'on a appelée la Génération Perdue.


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Au fil des pages, le décor change, les seconds rôles aussi, le temps passe mais tous les regards restent tournés vers Hemingway. Charismatique mais en perpetuel besoin d'amour, mari infidèle mais amant voulant à tout prix épouser ses maîtresses, solide physiquement mais noyant son mal être dans l'alcool, lâche et touchant, Naomi Wood brosse tout en nuances quelques facettes de cet écrivain mais dresse aussi de beaux portraits de femmes qui l'ont aimé différemment chacune à leur manière.

Il serait peut être temps maintenantune fois qu'on a lu cet épatant roman biographique, de lire au moins un des romans d'Ernest Hemingway. mais par lequel commencer en priorité ?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dès sa sortie je savais que je lirai un jour ce livre. Je suis très intéressée de découvrir qui se cache derrière l'écrivain. Ernest Hemingway, quel homme, quel écrivain et quel personnage. Prix Nobel de littérature, figure marquante de son époque par ses écrits mais aussi par sa vie, ses relations, sa présence sur les grands combats en tant que correspondant de guerre mais aussi dans de nombreux lieux qui portent encore son empreinte.

Je n'ai lu que peu de chose de lui, Pour qui sonne le glas (qui lui valu son prix Nobel) et le Vieil homme et la mer deux oeuvres majeures dans son travail d'écrivain mais je l'ai souvent entr'aperçu dans d'autres romans comme Derniers feux sur Sunset. On en parle souvent pour ses frasques, son charisme et sa présence. Un homme qui laissait son empreinte partout où il était….

Ce n'est pas de la Mrs Hemingway dont il est question ici mais Des Mrs Hemingway car elles ont été quatre à porter son nom, à épauler l'homme, à partager sa vie et à se voir un jour quitté pour une autre (sauf pour la dernière qui le fut pour la mort, sa dernière compagne).

A travers les 4 Mrs Hemingway qui ont partagé sa vie, on découvre l'homme finalement assez fragile (je vous rappelle qu'il s'est suicidé en 1961).

Il n'est pas donné à tout le monde de s'appeler Mrs Hemingway. (p125)

Non il n'est pas donné à tout le monde d'être Mrs Hemingway et chacune de ses femmes aurait pu prononcer ces mots. de Hadley, Pauline (Fife), Martha et enfin Mary toutes ont été folles amoureuses de cet homme au sourire ravageur, capable de tout pour vivre près de lui jusqu'à parfois faire ménage à trois, ce géant trimballant un état dépressif continu, disparaissant régulièrement pour couvrir comme correspondant de guerre les terrains de combats, n'hésitant pas à y prendre part et parfois être blessé.

Non, pas aisé de vivre auprès de ce grand écrivain, toujours un verre à la main, torturé par l'emprise de sa mère et le suicide de son père, cherchant à comprendre, à vouloir toujours plus, mieux, à être reconnu comme écrivain, à être aimé, n'ayant pas toujours le retour du public et des critiques qu'il aurait souhaité.

Ta mère m'a tout l'air d'avoir été une garce de premier ordre

– Elle n'a jamais remporté aucun prix

– C'est pour cela que les mères meurent. Pour qu'on puisse continuer à vivre, ajoute-t-il d'une manière plutôt cryptique, sa mère à lui étant bien vivante. (p31)

A travers ses quatre épouses, on découvre finalement un colosse aux pieds d'argile, au coeur d'artichaut. Il est surprenant de constater qu'il a épousé (car à chaque fois qu'il a été amoureux, il a épousé) trois femmes journalistes (sa première femme étant musicienne), quatre femmes très différentes : maternelle, mondaine ou baroudeuse, quatre tempéraments différents mais toutes sont tombées sur son charme.

Malgré ses abus d'alcool (même si certaines partageaient son attirance pour celui-ci), malgré ses dépressions et ses doutes, malgré toutes les aventures d'une nuit, de quelques semaines, toutes sont restées proches de lui, complices et aimantes et finalement un lien les unissait : lui, Ernest Hemingway.

Le livre couvre une large partie de la vie de cet auteur. de 1926 à 1961 on y retrouve l'ambiance des années folles avec les amis des couples : F.S. Fitzgerald et sa femme Zelda, Gérald et Sara Murphy, riches mécènes entre autres américains, compagnons de soirées, mais aussi les années de guerre où Hemingway voulait témoigner, comprendre et partager ce qu'il vivait.

Ce que j'ai ressenti finalement c'est sa grande solitude, la grande détresse de ce colosse. Une quête éperdue d'amour, pour combler le vide qui l'habitait, le désespoir. Quand il aimait il était sincère et ne cherchait pas à faire de mal. Une histoire après l'autre avec des femmes qui lui apportait dans le moment de sa vie où il les rencontrait soit une famille et une maturité comme avec Hadley qui était plus âgée que lui, de la folie et sa découverte de Kay West, son havre de paix avec Fife, de l'aventure avec Martha qu'il retrouvait sur tous les points chauds de la terre et Mary, celle qui fut sa dernière compagne, un apaisement.

L'intérêt de lire ce genre de récit c'est de mieux comprendre l'homme qui peut être très différent de ce qu'il laisse transparaître dans ses écrits.

« Et rappelez-vous, n'essayez pas de tout comprendre, lui dit Sylvia. Les livres sont comme les gens, ils sont bien meilleurs quand on ne les comprend pas tout à fait ». (p125)

Ces quatre femmes ont tenté de vivre à côté ou dans l'ombre d'un tel homme, charmeur, qui peut passer de la douceur à la violence, imprévisible, qu'il faut écouter, épauler, soutenir, aimer, mais pas étouffer, dont il est difficile de se détacher ou de lui en vouloir. Quel que soit leur tempérament elles ont échoué.

On découvre en filigrane un homme jamais remis du suicide de son père, obsédé par les armes, la mort et que l'on peut comprendre tant la famille est marquée par la dépression et le suicide. Il veut profiter de la vie, c'est un jouisseur, malgré le manque d'argent, malgré les blessures multiples qui laissent sur son corps nombre de cicatrices mais les plus importantes sont, je pense, dans son coeur, un mal-être perpétuel.

Aucun homme ne devrait être contraint de vivre avec autant de tristesse en soi, et si peu d'espoir de soulagement. (p204)

J'ai beaucoup aimé la construction du roman : on découvre chaque mariage au moment où celui-ci bascule vers une séparation et on remonte le temps pour découvrir la rencontre, la vie, les épreuves puis l'éloignement pour rejoindre un nouvel amour, une future épouse.

Je comprends que ces femmes soient restées amoureuses, amies avec Ernest Hemingway : lui ne voulait jamais blesser, il voulait simplement aimer, il tentait dans un premier temps de tout concilier, de donner à chacune ce qu'il pouvait donner, il les a aimées je pense très sincèrement. Une seule à préférer partir, Matha, la plus indépendante, elle préférait quitter qu'être quittée.

La dernière partie, son mariage avec Mary, sa vie à Cuba puis dans l'Idaho, alors qu'il semblait apaisé, que rien ne laissait présager son suicide, est particulièrement touchante et émouvante.

Bravo pour ce récit passionnant, vivant, documenté et la plume féminine de Naomi Wood donne à l'ensemble une tendresse et une compassion pour ces quatre femmes mais aussi pour ce monument de la littérature américaine.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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critiques presse (6)
LeMonde
31 juillet 2017
Séducteur compulsif, l’écrivain américain était un mari exécrable. Naomi Wood dresse un subtil portrait des quatre femmes qu’il a épousées et qui ont aimé ce bourreau des cœurs.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
31 juillet 2017
Naomi Wood a le sens du détail, de la scène. Une belle manière de rendre attachantes les Mrs Hemingway et d'incarner l'homme dont elles ont été follement éprises.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaCroix
01 juillet 2017
Un roman agile et finement documenté.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LesEchos
14 juin 2017
Un beau miroir à quatre faces sur un génie de la littérature et son époque, aussi réfléchissant qu'éblouissant.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
22 mai 2017
Naomi Wood, livre un portrait palpitant de l'écrivain que l'on redécouvre à travers le prisme de ses passions amoureuses.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaLibreBelgique
16 mai 2017
Naomi Wood raconte les quatre femmes d’un écrivain aussi irrésistible que complexe. Gérard Guégan orchestre ses retrouvailles avec Dashiell Hammett.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Dans le bureau, elle trouve une photographie d'Ernest à la pêche. Il a l'air heureux, avec son large sourire et ses larges épaules. Il est en haute mer, dans les eaux calmes, peut-être en train d'attendre le frétillement argenté de la nageoire d'un marlin. C'est peut-être ce qu'il avait toujours convoité : le calme, comme un prélude au sommeil. Elle place la photo au-dessus de toutes les autres. C'est inhabituel de voir Ernest seul.
Mary doit appuyer avec force sur le contenu du coffre pour le fermer. Oh, Ernest, tu étais l'homme de trop de femmes. Cette pensée lui donne envie de rire. Sur la terrasse Mary boit un verre de vin et fume une cigarette. Elle attend, dans l'espoir de revoir le cerf traverser le jardin de son pas élégant et feutré. De temps en temps, elle entend l'appel d'un coyote dans les collines. En contrebas du jardin, les arbres ont perdu presque toutes leurs feuilles - l'hiver approche et la neige viendra bientôt recouvrir la terre. Et plus que tout, il a aimé l'automne. C'est ce qu'elle avait écrit en épitaphe sur sa pierre tombale, dans le bosquet de saules et de trembles.
La cigarette grésille sur l'herbe humide.
Mary se souvient à nouveau de sa chute dans le lac Minnesota. Elle se souvient qu'au moment même où elle avait été aspirée par le trou béant, elle s'était dit : Nous y sommes. Et elle se demande si, quelques mois plus tôt, lorsqu'Ernest avait pris la décision d'entrer dans le vestibule, ce matin de juillet, il avait pensé la même chose : Nous y sommes. Le monde n'existe plus.
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"Elle n'était point surprise: il fallait toujours qu'Ernest soit dans la lumière.Boxeur, toréador, pêcheur, soldat, chasseur, il ne pouvait aller nulle part sans jouer "les héros". Souvent , ces dernières années, elle a regretté l'ami qu'elle avait eu en Espagne."
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Perdre sa capacité à écrire, c'était perdre sa capacité à libérer son esprit de ses angoisses. Ecrire, c'était entrer dans une maison magnifique : un lieu propre et éclairé où la lumière tombait en de grands faisceaux blanc sur de beaux parquets en bois. Ecrire, c'était se sentir chez soi, c'était y voir clair.
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Ecrire, c'était entrer dans une maison magnifique ; un lieu propre et éclairé où la lumière tombait en de grands faisceaux blancs sur de beaux parquets en bois. Ecrire, c'était se sentir chez soi, c'était y voir clair.
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"Elle voudrait un ciel parisien, couvert de nuages, et une pluie de neige fondue.Elle voudrait que son mariage ne finisse pas en lambeaux dans les chaudes nuits d'été , dans le parfum sucré des bananiers qui s'infiltre par les volets anti- ouragan.Dehors les insectes nocturnes se cognent contre les moustiquaires ."
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Vidéo de Naomi Wood
Naomi Wood se prête au jeu des questions / réponses autour de son livre "Mrs Hemingway". Petit avant goût avant la sortie en librairie le 11 mai 2017!
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