Au début, les répliques sont d'une courtoisie exagérée. On donne du "cher voisin" et de la "chère voisine" à tour de bras. Cela ne paraît pas naturel pour l'époque actuelle. Au fur et à mesure que l'atmosphère se réchauffe (au sens propre et au sens figuré) le langage devient plus badin. La comédie prend de l'intérêt quand on apprend que Malvina Ravergeon fait de l'haltérophilie, et donc pour situer les faits dans un contexte immédiat, qu'elle a la possibilité de se défendre en cas d'agression sexuelle du voisin Bridoux. La tension atteint son comble quand le mari Ravergeon (qui devait conduire un train) revient inopinément et trouve son épouse chez ledit voisin. Ce monsieur très jaloux se livre à une folie destructrice lorsqu'il retrouve chez Bridoux un portrait de son pire ennemi et concurrent dans le coeur de Malvina. Cette dernière, qui a réussi à sortir du cabinet de toilette où elle était enfermée, rejoint les deux autres par le palier en faisant semblant de se réveiller...
Commenter  J’apprécie         10