Editions Forgotten Books4/5
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École florentine : Maîtres de l'École Florentine qui ont peint la Sainte Vierge
Résumé :
Pour les arts, l'Europe était le chaos, depuis les siècles barbares, accumulateurs de tant de ruines. Mais ce
chaos, comme celui de la Genèse, allait devenir fécond, au « souffle » puissant qui le couvait ». Sous ce linceul, tout allait bientôt s'illuminer, s'épanouir, vivre, chanter ; le grand mot le dit assez éloquemment : une Renaissance, c'est tout cela, L'Éden, le Paradis, théâtre de ces merveilles, ce fut la Toscane, la terre du soleil et des fleurs.
La Toscane, qui portait, sur son front couronné de toutes les grâces, ces radieuses auréoles, eut la plus large part dans cette œuvre. L'éclosion des chefs-d'œuvre, produits par l'École Florentine, n'a pas de rivale, dans l'histoire des arts, depuis l'immortel rayonnement de l'Égypte et de la Grèce. Pendant trois siècles, elle fut l'admiration du monde, de Cimabué à Michel-Ange.
Cette École commence à prendre place, dans l'histoire de l'art, au XIIIe siècle. Sans doute, l'art n'avait pas péri, dans toute la rigueur de l'expression. On peut lui appliquer le mot de l'Écriture, sur l'enfant que la
divine puissance va rendre à une mère en larmes : « Ce n'est pas la mort, mais le sommeil. » C'était le sommeil et les faiseurs d'images avaient remplacé les artistes.