Citations sur Le dernier apprenti sorcier, tome 1 : Les rivières de L.. (85)
On reconnaît toujours un ex-véhicule de police, parce qu'on peut frotter autant qu'on veut, impossible de chasser cette odeur de vieux flic.
Tout bon chasseur de fantômes doit être muni de sous-vêtements Thermolactyl - très important -, d'un manteau bien chaud et d'une thermos. Il lui faut aussi de la patience, sans oublier le principal : un fantôme.
L’ambulance arriva la première ; les auxiliaires médicaux se précipitèrent dans le jardin et passèrent vingt minutes à essayer vainement de réanimer le bébé. Ils réagissent toujours ainsi avec les enfants, sans se soucier des dégâts occasionnés à la scène de crime. Il n’y a pas moyen de leur faire entendre raison, alors autant les laisser faire.
[...] La hiérarchie de la Métro aime à souligner que décider de continuer à porter l'uniforme et accomplir un travail vital sur le pavé londonien est un choix positif en soi.
La population a besoin d'une police à injurier, et sur laquelle cracher et vomir ; pour ma part, j'applaudis ces hommes et ces femmes assez courageux pour accepter de remplir ce rôle.
Martin, notant la qualité du manteau et des chaussures, venait de se décider pour un ivrogne quand il remarqua qu'il lui manquait la tête.
Comme Martin le souligna aux inspecteurs qui l'interrogèrent, s'il n'avait pas été lui-même en état d'ébriété, il aurait gaspillé un temps précieux à hurler et à courir dans tous les sens – surtout après s'être rendu compte qu'il se tenait dans une flaque de sang.
Au lieu de cela, ivre et terrifié, Martin avait, avec une patience méthodique, composé le 999 et demandé la police.