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Le dernier apprenti sorcier tome 5 sur 6
EAN : 9782290081051
381 pages
J'ai lu (10/06/2015)
3.75/5   61 notes
Résumé :
L'agent Peter Grant, dernier apprenti sorcier et brillant enquêteur de la Police Métropolitaine de Londres - la Métro, pour les intimes - quitte cette fois la capitale britannique pour se rendre dans une petite bourgade du Herefordshire où les forces de police locales échouent à enrayer la vague d'enlèvements d'enfants dont leur communauté est victime.
Assisté de Beverley Brook, Peter se retrouve bientôt embourbé jusqu'au cou dans une affaire pour le moins lo... >Voir plus
Que lire après Le dernier apprenti sorcier, Tome 5 : Les disparues de RushpoolVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
En Résumé : J'avoue sortir de ma lecture avec un ressenti légèrement frustré par ce cinquième tome de la série que je considère, pour le moment, comme le plus faible du cycle. Alors attention ce n'est pas non plus catastrophique, l'histoire se révèle toujours autant fluide et entrainante, bien maîtrisé par l'auteur. L'univers continue à se développer doucement apportant de nouvelles informations et de nouvelles idées originales. Les personnages principaux continuent à se développer et à évoluer, surtout suite aux bouleversements du tome précédent. Mais voilà certains point m'ont frustrés ; ce tome décide d'oublier en grande partie le fil rouge malgré les révélations du quatrième volume, ensuite j'ai trouvé la révélation de l'intrigue facilement devinable devant les indices proposés et enfin j'ai trouvé la conclusion beaucoup trop abrupte, comme si l'auteur se rendant compte qu'il arrivait au bout de son nombre de pages autorisé conclue dans la rapidité. La plume de l'auteur, elle, reste par contre toujours aussi fluide, entrainant et efficace. Au final on se retrouve ici avec un cinquième tome que je n'ai pas non plus trouvé mauvais, mais qui est loin de se révéler vraiment exceptionnel.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Il va m'être difficile de parler de ce roman sans dévoiler quelques éléments de l'intrigue, donc cet avis sera à lire à vos risques et périls.Donc, dans ce roman, notre apprenti sorcier se retrouve, suite aux événements du roman précédent, envoyé à la campagne pour enquêter sur une disparition d'enfants.Il y a tout un tas de raison de trouver cette histoire enthousiasmante.D'abord, les personnages prennent comme d'habitude corps avec un réalisme certain. En réalité, le personnage peut-être le moins crédible est sans doute notre Peter Grant, sans doute parce que c'est à lui que reviennent les apartés nécessaires pour nous expliquer l'organisation de la police dans la campagne anglaise, les particularités architecturales des bâtiments (pour mémoire, Peter a commencé des études d'architecture - et il ne fait aucun doute dans mon esprit que c'est également le cas de l'auteur). En revanche, les autres personnages, même secondaires, prennent sacrément corps. Par exemple, Dominic, qui fera le lien entre Peter et le reste de la police, malgré son côté assez effacé (et pour tout dire peu utile dans l'enquête), est assez finement décrit, même dans les aspects qui ne servent pas à l'intrigue, mais uniquement à lui donner vie. D'ailleurs, même les figurants participent à créer une ambiance : la rencontre entre l'Angleterre rurale et notre agent londonien donne lieu à quelques scènes de racisme ordinaire qui sont aussi décevantes que nécessaires à poser une ambiance de ruralité cul-terreuse.Et cette ruralité est quand même sacrément bien décrite : on a chaud avec Peter dans la campagne assommée par le soleil, on s'inquiète de le voir se promener dans des chemins éclairés par la lune.Ce qui nous ramène à l'enquête qui, je suis bien obligé de l'avouer (attention spoiler) met un sacré coup de jeune aux histoires de changelins.Honnêtement, l'intrigue est surtout compliquée parce qu'on la voit au niveau du sol : chaque rebondissement dans l'enquête prend son temps pour être développé, et c'est ce que je recherche dans cette série.Alors évidement, j'ai sacrément aimé cette histoire que j'ai d'ailleurs dévoré. Quant à le recommander, je vous encouragerai plutôt à lire la série dans l'ordre pour en savourer tout le sel.
9782756030081"
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Comme d'habitude pour mes chroniques de sagas, je ne spoilerai pas ce volume-ci mais je vais être obligée pour que ce soit un minimum intéressant de parler d'éléments d'intrigue des tomes précédents, particulièrement le quatrième (Le rêve de l'architecte), vous voilà prévenu·e·s !

Ce tome déroge un peu à la règle puisqu'il ne se déroule pas à Londres, mais en pleine campagne anglaise, dans le Herefordshire, dans le petit village fictionnel de Rushpool. En effet, des enfants disparaissent et c'est l'occasion pour Nightingale d'expliquer à Peter que les sorciers anglais s'étaient engagés à enquêter sur ce genre d'affaires puisqu'elles impliquaient bien souvent des sorciers malveillants.

Peter quitte donc la capitale, sans Lesley : depuis sa trahison dans le volume précédent, cette dernière a disparu. J'ai absolument adoré le traitement de cette trahison, on est tellement habitué·e·s aux scénarios où la personne trahie s'emplit de haine, de rancoeur, renie tout ce qu'elle connaissait du ou de la traître·sse, que j'étais agréablement surprise de voir que ce n'était pas le cas. Attention, cela ne signifie pas que Peter soit ravi d'avoir été attaqué par Lesley afin de protéger l'Homme sans visage, mais il est suffisamment intelligent pour comprendre que Lesley ait été manipulée, qu'elle fasse tout son possible pour retrouver son visage d'antan, non défiguré. Finalement pour la majeure partie du roman, il n'est pas tant question des événements du Rêve de l'architecte, comme si Peter préférait ne pas y penser, ne pas s'y attarder. C'est Beverley qui le pousse dans ses retranchements, le pousse à réagir. Cette scène est d'ailleurs très forte, et très émouvante.

Les disparues de Rushpool nous présente donc un nouveau duo avec Beverley et Peter ; si on les avait déjà vu à l'oeuvre, c'était de façon bien plus anecdotique qu'ici, sur tout le roman et toute une enquête. Et j'ai beaucoup apprécié leurs dynamiques, ainsi que le personnage de Beverley qui est clairement indépendante, n'a de comptes à rendre à personne (à part peut-être sa mère) et si elle semble insouciante, elle a des côtés très attachants. C'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur les dieux, et ici plutôt les déesses des rivières, comment iels en viennent à exister et quels sont leurs pouvoirs.

La série continue ainsi à dévoiler son univers petit à petit, avec la rencontre d'un vieux sorcier, ancien camarade de Nightingale, mais aussi des personnes qui semblent avoir une fibre magique sans l'exploiter (ou de manière inconsciente) ou bien de nouvelles créatures magiques (potentiellement quadrupèdes et cornées).

Je l'avais remarqué dans les tomes précédents, mais cette chronique est l'occasion d'en parler : je suis en amour complet avec le fait que les descriptions des personnages mentionnent quand ces derniers sont blancs. D'ordinaire, et c'est affligeant, ce genre de description ne se retrouve que pour les personnages racisés, puisque par « défaut » ils sont considérés comme blancs. Je suis donc ravie de lire la plume d'auteur·rice·s qui décident de rétablir cet affreux travers.

Je vais continuer ma lecture de cette série avec grand plaisir ! À force d'enchaîner les tomes, ça va me faire drôle quand je vais atteindre le dernier publié et devoir attendre la suite…
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Un tome 5 aussi palpitant que les précédents. le Mage sans Visage est très en retrait, ce qui ne me dérange pas du tout, dans la mesure où Peter doit s'exiler à la campagne à la frontière du pays de Galles, pour participer à la recherche de deux enfants disparues, histoire de vérifier qu'un vieil ami retraité de Nightingale n'est pas concerné. On découvre donc une autre région de l'Angleterre à la frontière du pays de Galles, avec les légendes inhérentes au lieu. Sans vouloir trop dévoiler l'histoire, on rencontre encore le Petit Peuple, mais pas des gobelins cette fois, des licornes (cf. la couverture) et un univers étrange et hostile. J'espère juste que Peter et Beverley rencontreront la rivière Lugg dans un tome ultérieur... lisez le livre pour comprendre ce à quoi je fais allusion.
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Un tome qui n est pas sans qualités mais je l ai trouvé en dessous de ce que l'auteur nous fournit d habitude. L'intrigue en elle-même n est pas en cause mais je pense qu elle arrive comme un cheveu sur la soupe dans un contexte tendu. Peut-être était elle envisagée comme une sorte d'anti-climax.
L'univers reste très intéressant et riche et on retrouve les personnages avec grand plaisir.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
23 novembre 2015
Aaronovitch est fidèle à lui-même, que ce soit au niveau de l’humour ou des références culturo-geeks.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les disparitions d'enfants, c'est toujours difficile. Bien sûr, un homicide, ça reste toujours une sale histoire, mais au moins le pire a-t-il déjà eu lieu - la victime ne peut pas mourir davantage. Avec les enlèvements, c'est comme un compte à rebours dont on n'apprend l'heure butoir qu'au moment où il est trop tard.
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Je pénétrai dans une véritable étuve plongée dans l'obscurité. [...] Braquant ma torche vers le fond du grenier, je vis enfin la ruche pour le première fois. Elle était énorme, une masse de colonnes striées et sculptées qui remplissait la moitié de l'espace.
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J'ai beau être un gars de la ville , je suis presque certain que les morceaux spongieux violets et rouges couverts de graisse sont censés rester à l'intérieur du mouton, et qu'ils n'ont pas vocation à se retrouver éparpillés façon puzzle.
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un ami invisible, ce n'est pas la même chose qu'un ami imaginaire
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Videos de Ben Aaronovitch (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ben Aaronovitch
Introducing The Last Smile in Sunder City, a brilliantly voiced fantasy for fans of Ben Aaronovitch, Rotherweird or Terry Pratchett's Discworld, and the debut novel from actor Luke Arnold - known for his lead role in Black Sails.
I'm Fetch Phillips, just like it says on the window. There are a few things you should know before you hire me:
1. Sobriety costs extra.
2. My services are confidential - the cops can never make me talk.
3. I don't work for humans.
It's nothing personal - I'm human myself. But after what happened, Humans don't need my help. Not like every other creature who had the magic ripped out of them when the Coda came...
I just want one real case. One chance to do something good.
Because it's my fault the magic is never coming back.
+ Lire la suite
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