Vous retiendrez mon nom

J'ai adoré le livre, j'étais à fond dedans. Même si je suis un petit peu déçue de la fin, le plot twist est génial !
Ce livre était juste incroyable les personnages étaient attachants, l'intrigue preneuse. J'ai juste adoré.
C'est un véritable coup de coeur, je vous le recommande fortement notamment si vous aimez les livres policiers et le suspense

C'est drôle parce que quand j'ai fini par me libérer du challenge consistant à vider ma Pile à Lire – qui s'est soldé en quelques années à une entrée massive de romans sur mes étagères multipliant ainsi le contenu de ma PAL par environ 32. Environ – j'ai enfin pris mes étagères à bras le corps et décidé de piocher des titres légèrement poussiéreux et qui se lisaient vite. J'ai donc opté pour Vous retiendrez mon nom de Fanny Abadie, un roman ado en me disant que ce serait rapidement. Et hop ! Au suivant ! Malheureusement, cette liberté retrouvée n'a pas duré longtemps, car je me suis retrouvée noyée sous les services de presse (PAL d'origine x 87) et j'ai souvenir d'avoir emprunté des romans à la bibliothèque (comme si j'avais besoin de ça).
Karim découvre que Zineb, la soeur de son ami d'enfance, cette fille que tout le monde trouvait sublime, qui ne déviait jamais du droit chemin – traduire par traîner avec des garçons, faire la fête et s'habiller de manière provocante – est morte. Elle a été rouée de coups. Sublime, un jeune migrant, s'enfuie en laissant un mot à Karim et surtout un des escarpins que portait Zineb. Un escarpin hors de prix. Il va mener son enquête en parallèle de la police.
On retrouve ça parfois dans les romans policiers jeunesse, le héros mineur qui mène l'enquête parce qu'il est persuadé que la police ne trouvera rien ou n'en a rien à faire… Pourquoi pas… Bon, je ne suis pas vraiment convaincue. Mais admettons.
Karim détonne un peu dans le quartier. Il est blond aux yeux bleus. Et il ne vit pas dans une tour mais dans un petit pavillon. Alors parfois, on lui rappelle qu'il ne fait pas vraiment partie du groupe. Pas toujours simple quand on veut jouer les détectives. En parallèle de cette enquête – que mène quand même la police, rassurez-vous – on découvre le quotidien de Karim. Son père qui ne parle plus vraiment depuis que sa mère est partie du jour au lendemain, les poissons panés à tous les repas, l'ambiance lourde, l'envie de partir. A la maison, ce n'est pas chouette. Karim ne comprend pas pourquoi sa mère est partie, il aimerait que son père sorte de sa léthargie, qu'il lui parle, qu'il soit un père.
Et puis on découvre ce qu'était la vie de Zineb. Sa vie cachée. Que personne n'aurait pu soupçonner. Surtout pas sa famille. Karim déterre tout ce qu'il peut, mais il découvre rapidement que quelqu'un enterre tout à nouveau derrière lui.
Fanny Abadie travaille auprès d'adolescents depuis plus de vingt ans. Elle les connaît. Elle connaît leur langage et leurs préoccupations. Dans Vous retiendrez mon nom, le lecteur se retrouve au coeur d'un quartier difficile. Chômage, pauvreté, émeutes, radicalisme… On touche tout cela du doigt.
Il s'agit d'un roman presque social, assez violent. Et pas si mal. Une de mes collègues l'a lu et elle a détesté. « Trop cliché, trop de sujets abordés, un gamin qui enquête mieux que les flics. » Elle l'a lu à sa sortie et s'en souvient encore. Pour ma part, je vais être plus indulgente. Les polars ados sont quand même plus  simples à dénouer, mais là on ne prend pas le lecteur pour un imbécile. En revanche, c'est un peu violent. Vous retiendrez mon nom est conseillé pour les ados à partir de treize ans. Je m'interroge vu le sujet.
Mais ce roman est plutôt pas mal. Mais pas dingue nous plus.
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Un polar très haletant dont la lecture est vraiment agréable. L'intrigue est pleine de rebondissements, de fausses pistes et de coups de théâtre. L'écriture de Fanny Abadie est musicale, urbaine, rythmée et agrémentée de slams percutants. de la balle.

Karim découvre le corps de la soeur de son ami d'enfance. Il veut percer les secrets de la cité sans aider la police. Dans la cité, tous les thèmes sont abordés : la place des femmes, le racisme, la police pourrie, la drogue, la violence, les clandestins... Cela fait beaucoup. Beaucoup de violence aussi, et une fin qui m'a vraiment déçue, trop rapide. Pour moi, contexte et violence difficiles pour les jeunes ados.

🕵🏻 Dès le début de l'histoire l'autrice pose les bases d'une intrigue qui semble beaucoup plus complexes que celles des romans policiers d'ados clichées. On plonge dans la vie de Karim, un adolescent sans histoire passionné par la boxe et les sorties avec ses copains. Un matin, son quotidien bascule : il découvre le corps inerte de Zineb, une camarade de son lycée plutôt populaire et appréciée par tout le monde.

Comme si la découverte de ce meurtre n'était pas assez, son nouveau meilleur ami, Sublime, lui laisse un mot d'adieu et l'un des escarpins que Zineb portait le soir de sa mort et qui a servit d'arme au tueur, avant de s'enfuir. Refusant de croire en la culpabilité de son ami, Karim va mener son enquête avec l'aide du commissaire en charge des investigations …

✒️ J'ai adoré le style de l'autrice. Sa plume est super légère, ce qui est parfait pour un roman YA policier. L'enquête est passionnante, on suit les investigations de Karim avec entrain et les secrets nous tiennent en haleine tout le long. J'ai deviné rapidement quelques éléments du meurtre mais bon à force de lire des romans policiers je commence à deviner de plus en plus souvent les dénouements !

✨ Côté personnages, j'ai vraiment apprécié l'amitié Karim – Sublime que je trouve très sincère et touchante. le fait que Karim décide de mener l'enquête sur le meurtre de Zineb pour prouver que son meilleur ami n'y est pour rien m'a plutôt touchée. J'ai été plutôt surprise par l'évolution du personnage au fur et à mesure des investigations également.

Enfin le seul point négatif du roman est sa fin ouverte. Vous savez très bien à quel point je n'aime pas les fins ouvertes et bah malheureusement là ça n'a pas loupé. J'ai vraiment besoin d'avoir toutes les réponses à mes questions quand je lis un roman policier. Je suis restée sur ma faim et c'est dommage!
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Karim découvre avec son ami Sublime le corps sans vie de Zineb. Au coeur de l'enquête comme témoin, Karim va devoir décider s'il veut aider ou non les enquêteurs.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce livre qui reflète un supposé langage de la cité sans que ce soit réducteur et n'empêche de montrer la complexité des personnages notamment Karim.
J'ai aimé comment le récit met en avant la question des loyautés et comment on peut ou non s'en détacher pour vivre sa vie au travers de ses rêves, ses aspirations...
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Que dire de ce livre!!!

Je dois avouer que je suis mitigée. L'histoire en elle-même est vraiment bien.
Le style d'écriture de l'auteure m'a un peu dérangé au début mais on s'y fait à la longue. C'est un langage vraiment vulgaire très clairement.

Si je ne mets que 3,5 c'est tout simplement à cause de la fin du livre.
Tout était là pour faire un super livre, sauf qu'il n'y a très clairement pas de fin pour moi.
On reste sur notre faim!!

Dans ce roman, on va suivre Karim qui va découvrir le corp de Zineb, une jeune fille sans histoire, apprécié de tous.
Quelques jours plus tard Sublime, un ami de Karim s'est volatilisé. Sublime aurait-il quelques choses à voir avec le meurtre de Zineb?
Karim va mener sa propre enquête et, peu à peu, ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure.

Je dois dire que je suis passée complètement à côté de cette lecture. Je ne suis pas la plus grande fans des romans policiers, comme vous le savez mais je pensais que l'enquête ne serait pas vraiment au coeur de l'histoire. Dès que Karim découvre le corps sans vie de Zineb, il est obsédé par son meurtre et fait cavalier seul pour rétablir la vérité. Au coeur de sa cité qui est en ébullition à cause de cet odieux crime.

Ma chronique sera courte car je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce titre. J'ai essayé de lire assidument le roman pour lui donner une chance jusqu'au bout, cela dit, le langage, l'ambiance de la cité (avec quelques clichés), les longueurs ont eu raison de moi. J'ai survolé la seconde partie pour connaitre la fin et qui a finalement tué Zineb mais malheureusement, je n'ai pas été séduite par le tout et je reste mitigée par rapport à la conclusion ouverte.

Un roman qui n'a malheureusement pas réussi à me séduire parce que je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'histoire, ni à m'attacher aux personnages. Je ne doute pas que ce roman trouvera son public, ce n'était tout simplement pas une lecture pour moi.
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Fanny Abadie nous avait déjà surpris avec Les insoumis du blizzard, elle nous surprend de nouveau avec ce roman mêlant habilement enquête policière, vie quotidienne de nos ados et romance. le préambule n'est pas facile, Zineb, jeune fille épanouie et appréciée est retrouvée morte entre deux voitures, dans la rue, la carotide percée par l'un de ses escarpins. Karim l'un de ses amis est le premier à découvrir son corps. Sous le choc des premiers instants Karim n'en est pas moins déterminé à trouver celui qui a pu faire ça. Mais pour cela il va falloir faire avec la commissaire Mesronces qui pense qu'il cache des choses. Hamza, le frère de Zineb, cherche à venger sa soeur. La commissaire a raison sur ce point, Karim cache bien le fait que Sublime, l'un de ses amis migrant, lui a confié l'un des escarpins de Zineb avant de disparaître lui-même. Pour retrouver celui qui a fait ça, Karim va devoir trouver le lien entre Sublime, Zineb, cet escarpin et le portable de Zineb qui reste introuvable. Il va fouiller partout, mettre en cause beaucoup de monde même, à compromettre ses amitiés, mais il est déterminé, c'est l'essentiel pour lui. Ce qu'il n'avait pas prévu non plus, c'est le fait que les flics ne rendront pas tout de suite Zineb à sa famille. Cette situation va enflammer le quartier qui la réclame. Karim ne va pas tarder a s'apercevoir qu'il n'est jamais bon de cacher la vérité ou d'essayer d'agir seul sans prendre le temps de réfléchir. Peu à peu, il va découvrir ce que cachait Zineb, ses petits secrets et son grand talent. Mais la vérité n'est pas toujours celle à laquelle on s'attend et surtout est-on vraiment prêt à l'entendre ? Fanny Abadie est étonnante. A chaque roman, on frissonne et on tourne les pages avidement pour découvrir le dénouement. Une écriture solide pour une histoire bien construite autour de sentiments d'un jeune homme en quête de réponses. Une histoire forte à lire aux éditions syros.
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Encore un livre dévoré dans l'espoir d'avoir la fin. Résultat, j'ai sauté au dessus de l'argot, les "?!", le style dont je ne sais pas s'il est réaliste ou maladroit...
Je voulais donc savoir où on m'emmener et je n'ai pas pris le temps d'admirer le chemin.
Quelques impressions malgré tout.
Kamir tourne en rond. Ce jeune homme blond aux yeux bleus d'origine kabyle est à sa place dans cette cité même si chacun lui reproche d'être trop blanc, trop bourgeois, sans doute trop réfléchi. Il est en tout cas bien méfiant et tourne en rond entre son bahut, sa salle de boxe, le kebab et le parc d'enfant. Peu de moyens de se changer les idées, de se cultiver, de sortir de cet entre-soi.
L'enquête policière. Comment faire confiance à la police ? C'est la grande question du roman. Comment faire confiance aux institutions, c'est la question générale. Alors, la question pour le lecteur, c'est de se demander si le roman alimente les préjugés sur les jeunes, la police et la cité. Ou s'il rend compte d'une réalité pour ceux qui ne connaissent pas.
La difficulté d'enquêter, la loi du silence, les grands frères trop protecteurs, les parents dépassés, ça je suis convaincue de cette réalité. Alors pourquoi le reste serait exagéré ?
Le toute, la couverture. Au début, je trouvais le titre incompréhensible et la couverture attractive. Finalement, je comprends le titre sans le trouver bien choisi et je trouve la couverture trop simpliste.