Vous retiendrez mon nom

Ce roman a un thème de fond qui touche chacun d'entre nous, que ce soit par l'intermédiaire des médias ou de façon directe, nous ne vivons pas tous au contact des problèmes de cités mais les difficultés qui y perdurent ne peuvent que nous inquiéter. Zineb, une belle jeune fille est retrouvée morte par l'un de ses camarades du quartier, la police enquête, pas assez vite au goût de beaucoup. Karim qui a retrouvé le corps de la jeune fille va à sa manière et avec ses moyens tenter de découvrir ce qui s'est réellement passé. Vous le comprenez, l'histoire est intrigante et démarre bien, cependant de nombreux clichés et préjugés vont ternir ma lecture et c'est souvent le cas quand ce type de sujet est abordé. La police n'est que méchante et frappe à tout va, les jeunes de cités cassent du flic sans même réfléchir et chacune des parties prend beaucoup de plaisir à tout ça. Sincèrement, je dis non! Les flics ne frappent pas les jeunes de 14 ans avec un grand sourire aux lèvres et ces mêmes jeunes n'ont pas pour seule ambition de sécher les cours, fumer des joints et se battre avec la police.
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La belle Zineb vient d'être assassinée dans la cité et c'est Karim qui trouve le corps. Qui a bien pu commettre ce crime et surtout pourquoi ? Karim s'interroge sur l'identité du coupable d'autant plus que Sublime, son ami sans papier, vient subitement de partir en lui laissant une des chaussure ensanglantée de Zineb. Et si la vérité était bien différente de celle qu'il croit...
Ce roman fort et plutôt dur dans le fond oscille entre polar et roman social. Il aborde de manière juste et actuelle la notion de justice, de désir de vengeance et de vie dans une cité.
Karim est un héros attachant. Il a du mal à faire confiance à la police mais ne peut se résoudre à laisser Hamza, son meilleur ami et frère de Zineb, tomber dans la spirale infernale de la vengeance aveugle et de la délinquance.
Tous les personnages secondaires jouent un rôle important dans son parcours de vie : son entraineur de boxe qui veut qu'il intègre le Pôle France, Bouli le jeune frère d'Hamza qui observe dans l'ombre et les 2 amies de Zineb qui cachent un lourd secret sur la nuit du meurtre.
L'intrigue est vraiment bien menée et on comprend bien les hésitations de Karim.
J'ai beaucoup aimé : je ne m'attendais pas du tout à une telle fin ouverte mais finalement, il ne pouvait en être autrement.

Que dire de ce livre!!!

Je dois avouer que je suis mitigée. L'histoire en elle-même est vraiment bien.
Le style d'écriture de l'auteure m'a un peu dérangé au début mais on s'y fait à la longue. C'est un langage vraiment vulgaire très clairement.

Si je ne mets que 3,5 c'est tout simplement à cause de la fin du livre.
Tout était là pour faire un super livre, sauf qu'il n'y a très clairement pas de fin pour moi.
On reste sur notre faim!!

Dans ce roman, on va suivre Karim qui va découvrir le corp de Zineb, une jeune fille sans histoire, apprécié de tous.
Quelques jours plus tard Sublime, un ami de Karim s'est volatilisé. Sublime aurait-il quelques choses à voir avec le meurtre de Zineb?
Karim va mener sa propre enquête et, peu à peu, ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure.

Karim vit dans un pavillon à côté de la cité et de ses barres d'immeubles. Mais ses potes et son club de boxe en font partie. Malgré tout, il n'est pas accepté par tous. le jour où il découvre le corps inerte de Zineb et prévient la police, il devient suspect pour certains. Zineb était belle, souriante, intelligente. Elle avait la vie devant elle.

Au même moment, Sublime, un jeune migrant devenu copain avec Karim, décide de rejoindre Calais pour tenter la traversée vers l'Angleterre. Y aurait-il un lien entre les deux événements ?
La mort de Zineb bouleverse Karim qui ne peut effacer l'image de sa mémoire. L'enquête progresse peu, personne n'a rien vu, personne ne parle. le jour où il découvre ce qui est sans doute l'arme du crime, il décide de mener l'enquête à son tour.

On est très vite plongé dans le vif du sujet. le roman commence par une manifestation musclée dans la cité. On remonte ensuite quelques jours plus tôt pour découvrir la raison de tout cela. Mais ensuite, le rythme ralentit et on voudrait plus de tonus dans le récit et ses avancées. L'enquête passe au second plan et l'auteure s'attarde sur les relations entre jeunes, les mensonges, les trafics, le quotidien des banlieues… le côté policier du roman en perd de sa force d'autant que, selon moi, bien qu'il colle à la réalité, il véhicule, malgré tout, quelques clichés. Je citerai notamment le langage jeune utilisé par les protagonistes et qui m'a semblé plusieurs fois sonner faux. Ce langage urbain n'est pas du tout celui de mes élèves qui sont pourtant du même âge que les héros et du même milieu pour beaucoup d'entre eux. Il me semble toujours mieux que le langage employé soit universel.

En revanche, la solidarité entre familles après le décès de Zineb et les envies d'ailleurs de certains jeunes sont réalistes et colorent l'histoire du ton de l'espérance. le personnage de Karim a aussi une psychologie fouillée et bien décrite et il est attachant. Je trouve que c'est le point fort du roman de Fanny Abadie.

Enfin, parmi mes déceptions, il y a la fin mais je n'en dirai pas plus.
Un récit qui m'aura moyennement plu mais qui devrait trouver son public auprès des jeunes. Il rejoindra la liste proposée à mes 4e.

Je dois dire que je suis passée complètement à côté de cette lecture. Je ne suis pas la plus grande fans des romans policiers, comme vous le savez mais je pensais que l'enquête ne serait pas vraiment au coeur de l'histoire. Dès que Karim découvre le corps sans vie de Zineb, il est obsédé par son meurtre et fait cavalier seul pour rétablir la vérité. Au coeur de sa cité qui est en ébullition à cause de cet odieux crime.

Ma chronique sera courte car je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce titre. J'ai essayé de lire assidument le roman pour lui donner une chance jusqu'au bout, cela dit, le langage, l'ambiance de la cité (avec quelques clichés), les longueurs ont eu raison de moi. J'ai survolé la seconde partie pour connaitre la fin et qui a finalement tué Zineb mais malheureusement, je n'ai pas été séduite par le tout et je reste mitigée par rapport à la conclusion ouverte.

Un roman qui n'a malheureusement pas réussi à me séduire parce que je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'histoire, ni à m'attacher aux personnages. Je ne doute pas que ce roman trouvera son public, ce n'était tout simplement pas une lecture pour moi.
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Merci aux Editions Syros pour cette très belle découverte. Un roman pêchu, un polar percutant qui se déroule au coeur d'une cité qui semble sur le point de s'embraser. J'ai lu dans certains avis que le langage "jeune" avait un peu heurté et déconcerté certains lecteurs. Dépassez tout cela, car sinon vous pourriez passer à coté d'une très chouette histoire et ce serait vraiment dommage !
Nous sommes en France, au coeur d'une cité donc. Un matin, Karim, notre héros, découvre entre deux voitures le corps sans vie de son amie Zineb. Couverte de bleus, pieds nus, la dépouille de la jeune fille a été abandonnée à même le sol. Karim qui la connaît, car ils fréquentent le même lycée, est choqué par sa sordide découverte. Et tandis qu'il s'interroge sur les raisons possibles de la mort de son amie il trouve un mot que son pote Sublime lui a laissé avant de partir. Cette note est accompagnée de l'un des escarpins que portait Zineb le soir de sa mort. Ce message, ainsi que l'escarpin, désigne Sublime comme unique (et idéal) coupable !


C'est pour cela que le jeune Karim décide de cacher l'existence de ce message, bien déterminé à prouver que son ami Sublime n'a rien à voir de près ou de loin avec le meurtre. Mais son amité ne l'aveugle-t-elle pas ? Quant aux deux amies les plus proches de Zineb, Karim se méfie car elles semblent toutes deux vouloir cacher de sombres secrets. Karim se lance alors dans une enquête frénétique, véritable course contre la montre ! Pistes, rebondissements, impasses.. Karim ne baissera pas les bras. le jeune homme gagne en maturité à mesure que l'enquête se déroule et il n'en ressortira pas tout à fait le même. Car ses recherches le font entrer brutalement dans l'âge adulte ce qui implique des choix, des sacrifices, et des décisions (certaines très difficiles et pénibles).


Tout au long de son investigation Karim peut compter sur Driss, ancien champion de boxe qui "aide comme il peut" la jeunesse de la cité. Il est la figure paternelle que beaucoup recherchent et la preuve que le sport permet d'évacuer la violence et la colère, et constituer une solution pour s'en sortir.


Il rencontre également cette chef de police fraîchement nommée, désireuse de changer les choses et qui pourrait s'avérer une excellente alliée pour découvrir la vérité. Mais sera-t-elle de taille face aux "caïds" placés à chaque coin de rue, idolâtrés par les plus jeunes qui rêvent de leur ressembler et d'accéder à l'argent facile.


Enfin, une des profs de Karim est elle aussi dans son camp. Elle s'use à trouver des solutions pour endiguer la violence, faire que ses élèves s'intéressent à autre chose qu'au bling bling et à l'argent comme but ultime. Dès lors, que décidera-t-il ? Entre la fidélité absolue envers ses amis et la peur de "pactiser" avec les adultes ?
J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman qui est séquencé comme un combat de boxe, chaque chapitre portant le nom d'un "mouvemement" ou "phase de combat". Nous voyons le monde à travers les yeux de Karim, du haut de ses 16 ans : sa cité, la mixité des habitants, le sentiment d'abandon à bien des niveaux que peuvent ressentir certains résidents avec le sentiment d'être délaissés, mis de côté (la phrase "..karsher" est dans tous les esprits). Entre le délit de faciès, le fait de résider ou non du "mauvais côté du périph" le mal-être est palpable, l'auteure parle juste, sans prosélytisme.

Courez vous procurer ce roman fort et percutant comme un bon crochet en pleine face ! L'histoire vous prend aux tripes, c'est brillant et l'intrigue est très bien ficelée.

Fanny Abadie, une auteure que je vais à présent suivre.. sans hésitation !!
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Qui était Zineb ?

Alors qu'il traine avec son ami Karim découvre le corps de Zineb, une fille de la cité, qui a la réputation d'être tout à la fois sage et populaire.

Il est aussitôt plongé dans l'enquête pour découvrir le meurtrier. La nouvelle commissaire de quartier compte sur lui pour l'aider et éviter que la banlieue s'enflamme.

Karim souhaite simplement comprendre ce qui a bien pu se passer. En effet, il a aperçu Zineb et sa copine la veille au soir, habillées pour sortir alors même qu'elles n'ont pas l'autorisation de leur famille.

Sa tâche est compliquée par ses deux meilleurs amis. Sublime, un migrant irrégulier qui attend un passeur et Hamza le frère de la victime qui désire se venger.

Progressivement les tissus de mensonges tissés par les protagonistes se dénouent. Mais cela complexifie à chaque fois un peu plus la situation pour Karim....

J'ai beaucoup aimé que le récit prenne pour cadre la banlieue et ses habitants. Sans exagération ni stigmatisation, l'autrice dresse un portrait nuancé et varié de ses problématiques.

L'entraide et l'amitié sont particulièrement montrées avec l'accompagnement de la mère de la victime, mais aussi au sein des relations entre les personnages.

L'enquête menée par le jeune homme l'amène à considérer différemment les gens qui l'entourent et jusqu'à porter un nouveau regard sur lui-même.
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🕵🏻 Dès le début de l'histoire l'autrice pose les bases d'une intrigue qui semble beaucoup plus complexes que celles des romans policiers d'ados clichées. On plonge dans la vie de Karim, un adolescent sans histoire passionné par la boxe et les sorties avec ses copains. Un matin, son quotidien bascule : il découvre le corps inerte de Zineb, une camarade de son lycée plutôt populaire et appréciée par tout le monde.

Comme si la découverte de ce meurtre n'était pas assez, son nouveau meilleur ami, Sublime, lui laisse un mot d'adieu et l'un des escarpins que Zineb portait le soir de sa mort et qui a servit d'arme au tueur, avant de s'enfuir. Refusant de croire en la culpabilité de son ami, Karim va mener son enquête avec l'aide du commissaire en charge des investigations …

✒️ J'ai adoré le style de l'autrice. Sa plume est super légère, ce qui est parfait pour un roman YA policier. L'enquête est passionnante, on suit les investigations de Karim avec entrain et les secrets nous tiennent en haleine tout le long. J'ai deviné rapidement quelques éléments du meurtre mais bon à force de lire des romans policiers je commence à deviner de plus en plus souvent les dénouements !

✨ Côté personnages, j'ai vraiment apprécié l'amitié Karim – Sublime que je trouve très sincère et touchante. le fait que Karim décide de mener l'enquête sur le meurtre de Zineb pour prouver que son meilleur ami n'y est pour rien m'a plutôt touchée. J'ai été plutôt surprise par l'évolution du personnage au fur et à mesure des investigations également.

Enfin le seul point négatif du roman est sa fin ouverte. Vous savez très bien à quel point je n'aime pas les fins ouvertes et bah malheureusement là ça n'a pas loupé. J'ai vraiment besoin d'avoir toutes les réponses à mes questions quand je lis un roman policier. Je suis restée sur ma faim et c'est dommage!
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Encore un livre dévoré dans l'espoir d'avoir la fin. Résultat, j'ai sauté au dessus de l'argot, les "?!", le style dont je ne sais pas s'il est réaliste ou maladroit...
Je voulais donc savoir où on m'emmener et je n'ai pas pris le temps d'admirer le chemin.
Quelques impressions malgré tout.
Kamir tourne en rond. Ce jeune homme blond aux yeux bleus d'origine kabyle est à sa place dans cette cité même si chacun lui reproche d'être trop blanc, trop bourgeois, sans doute trop réfléchi. Il est en tout cas bien méfiant et tourne en rond entre son bahut, sa salle de boxe, le kebab et le parc d'enfant. Peu de moyens de se changer les idées, de se cultiver, de sortir de cet entre-soi.
L'enquête policière. Comment faire confiance à la police ? C'est la grande question du roman. Comment faire confiance aux institutions, c'est la question générale. Alors, la question pour le lecteur, c'est de se demander si le roman alimente les préjugés sur les jeunes, la police et la cité. Ou s'il rend compte d'une réalité pour ceux qui ne connaissent pas.
La difficulté d'enquêter, la loi du silence, les grands frères trop protecteurs, les parents dépassés, ça je suis convaincue de cette réalité. Alors pourquoi le reste serait exagéré ?
Le toute, la couverture. Au début, je trouvais le titre incompréhensible et la couverture attractive. Finalement, je comprends le titre sans le trouver bien choisi et je trouve la couverture trop simpliste.

'ai été attirée par la quatrième de couverture. Je ne connaissais pas l'écriture de Fanny Abadie et j'ai donc eu la surprise de découvrir une écriture qui correspond au narrateur mais qui me sort de ma zone de confort. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation n'étant pas habituée à ce langage de la cité, enfin de la Tiek, cela va plus loin que le langage de rue que je connais (je suis une vieille et du sud). Il y a des moments où ce langage est moins marqué.

Ce roman aborde plusieurs problèmes sociétaux qui touchent aux banlieues et aux cités. Dans le contexte actuel il a sa place. Zone de non droit ou zone abandonnée aux mains de trafiquants. Concentration de souffrance humaine. Familles monoparentale, religion, déracinement, exil, exclusion, système D, drogues etc. On sent aussi le changement avec notamment les enfants qui on grandit. Par exemple : « tu ne te souviens pas quand tu étais en primaire ». Il est question de mémoire.

Avant le crime il y avait une sorte d'entente entre les différents groupes de protagonistes, chaque adolescent dans son clan, dans son secteur… mais le crime a crée le déséquilibre et le chaos en mélangeant les gens. Point de bascule et chaos.

Réouvertures des plaies. Les mères sont très importantes, celle du narrateur est partie depuis quelques mois, c'est son point faible… lui, il a un père un peu perdu … Karim est fragilisé…

Le narrateur est Kabyle et il vit en périphérie des immeubles. Deux éléments qui le mettent un peu à part. Cela perturbe que ce soit dans le camp des jeunes de la cité ou du côté des forces de l'ordre. C'est lui, Karim, qui trouve le corps, c'est lui va enquêter car il est l'élément charnière entre le frère de Zineb et le présumé coupable.

On va voir les dérapages que la quête de vérité et du coupable va engendrer.

On va aussi découvrir les facettes cachées de gens qui se côtoient… sans finalement bien se connaître.

Comment sortir de cette cité, pour certains c'est le sport, pour d'autres les trafiques en tout genre, pour d'autres le rap… Et les études ? pas vraiment.

Dans la dernière partie il y a une accélération, le rythme s'accélère, il est question de vie et de mort. La résolution de l'affaire va aboutir… mais, la conclusion est terriblement frustrante… car trop réaliste ?!
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