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Magnifique témoignage d'amour d'une fille pour son père.
Alysia Abbott nous fait découvrir par ce récit autobiographique la vie de bohème que son père lui fait vivre à San Francisco. Un père dévoué à sa fille, une éducation libre dans un bouillon de culture avant-gardiste. Une enfant émancipée et débrouillarde très tôt car on peut parfois se demander qui est le plus immature ou le plus inconscient...du père ou de la fille.

Fairyland...c'est le jardin des fées qui se penchent sur le berceau d'Alysia...des fées bienveillantes, des fées époustouflantes, des fées "fo-folles"...des fées homos.

Ce récit est aussi l'occasion de découvrir la vie de la communauté homosexuelle de SF ...et de prendre conscience de ce que fut réellement l'épidémie de SIDA des années 80...non un grand titre dans les journaux, une peur de l'inconnu mais un style de vie qui bascule, qui disparaît et la mort qui décime les amis les uns après les autres, inexorablement.

Un roman bouleversant.
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Fairyland est une histoire d'amour entre une fille et son père, Une histoire d'amour entre un père et d'autres hommes, Une histoire d'amour entre deux être et leur liberté...
C'est un livre autobiographique débordant de tendresse qui aborde de nombreux sujets tabous sans censure ni violence. Alysia y parle de sa jeunesse avec son papa homosexuel, puis de son adolescence avec son papa homosexuel et malade.
Ce livre doit faire bondir tous les opposants aux mariage, adoption etc pour les homosexuels. Mais peut-être devraient-ils lire ce livre pour s'ouvrir un peu plus à cette communauté qui a tellement d'amour à partager?
Certes, ce roman n'aborde pas que les joies. Les peines et les problèmes sont présents dans le quotidien de cette famille atypique. Mais lorsque l'on voit l'amour d'Alysia ainsi que sa force, on se dit qu'un père homosexuel est tout aussi capable que les autres d'éduquer un enfant.
C'est un livre fort qui j'espère ouvrira l'esprit encore très fermé de certains !
Quand on voit le drame d'Orlando, on se dit que ce livre devrait être lu par le plus grand nombre ...
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Ayant vécu en Californie, je fus enchantée de retrouver San Francisco sous un angle (forcément) différent (quoique) toutefois que celui de Armistead Maupin et ses inénarrables "Chroniques"...

J'attaque le dernier tiers du livre mais je peux d'ores et déjà assurer que le l'histoire de ces 2 âmes et amour filial se lit comme du petit lait. L'écriture est riche et plaisante (la traduction s'en ressent) : c'est juste une sublime déclaration d'amour d'une fille à son père. Tout simplement.
Le tout magnifié par le SF des Seventies et début Eighties.

J'ignore ce que Sofia Coppola en fera sur un plan cinématographique (on la sait capable du meilleur comme du plus soporifique qui soit) mais vous pouvez vous offrir Fairyland les yeux fermés et juste vous laisser emporter dans cette drôle de famille monoparentale aux USA.
Just go ahead dudes! ;-)
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Récit autobiographique de l'enfance et l'adolescence de la fille du poète homosexuel Steve Abbot à San Francisco . Orpheline de mère à l'âge de deux ans, Alysia Abbott grandit dans une ambiance de bohème littéraire . Bien écrit, facile à lire, sans misérabilisme, on découvre autant le milieu poètique américain de l'intérieur que le vécu éducatif de l'auteure .
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Roman autobiographique, Fairyland retrace l'enfance et la vie de jeune adulte de l'auteure dans le San Fransisco des années 70. Suite au décès de sa mère dans un accident tragique, Alysia se retrouve seule avec son père, poète engagé et homosexuel. À travers les différentes phases de sa vie, Alysia Abbott nous racontera avec beaucoup de poésie la vie de son père, ses différents amours et leur cohabitation parfois difficile.
J'ai adoré ce roman que j'ai trouvé très lumineux. Grâce aux différents journaux que son père avait l'habitude de noircir chaque jours, l'auteure nous retrace au plus précis divers événements de leur vie partagée. La communauté gay ultra présente, l'absence de figure maternelle, les débuts de l'adolescence et surtout le sida, maladie encore inconnue qui emportera son père et certains de ses amis, en quelques années.
Ce roman est très doux, c'est un joli témoignage et une belle déclaration d'amour à son père, aux mouvements « libres » et à la différence. À lire urgemment si ce n'est déjà fait !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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[Lu en 2016]
Ce livre est magnifique.

J'ai beaucoup aimé la manière de raconter d'Alysia Abbott, cette poésie et cette univers particulier qu'elle décrit.
J'ai apprécié qu'elle ne cache pas ses sentiments d'exaspération. Car oui soutenir un proche dans sa maladie, ce n'est pas juste sourire et lui tenir la main. C'est extrêmement difficile, encore plus quand on est seul et aussi jeune.
J'ai apprécié qu'elle reprenne toute sa vie et celle de son père, ça permet de ne pas voir que "la personne malade" dans ce livre.
L'ouvrage nous plonge dans les années 70/80 en Amérique, un tableau dans lequel j'ai aimé me retrouver et que j'ai apprécié de découvrir. On y découvre la liberté d'expression, la liberté sexuelle mais aussi les réfractaires à l'ouverture au monde et l'arrivée du virus du sida...
Un livre magnifique que je conseille vraiment.
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Fairyland” de Alysia Abbott
Steve Abbott était le père d'Alysia qui n'a que deux ans lorsque sa mère meurt d'un accident de voiture. Il était également un poète, journaliste, essayiste et militant pour la cause homosexuelle dans le San Francisco hippie et bohème des années 70 jusqu'à sa mort en 1992.
Ce livre, en plus d'être une autobiographie, est un portrait éclairé de l'histoire de l'homosexualité et de l'engagement du milieu artistiques “gay” des années 70. C'est l'apparition du sida au début des années 80 et du désengagement du gouvernement vis-à-vis de cette communauté si gravement touchée.
Alysia s'est appuyé sur ses souvenirs personnels , des journaux et articles, des témoignages d'amis, et sur le journal intime et les livres de son père.
C'est son histoire d'amour avec son père.
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Ce livre était bien au chaud dans ma PAL depuis un moment déjà. Il y eut une première tentative de lecture qui s'était avérée infructueuse mais la deuxième fut la bonne. Je vais donc pouvoir vous parler de "Fairyland : un poète homosexuel et sa fille à San Francisco dans les années 1970" de Alysia Abbott. On est bien loin du thriller ou de la romance ici avec cette biographie que l'auteure consacre à sa relation avec son père le poète Steve Abbott. C'est un concentré de bonheur et de tristesse que nous livre l'auteure avec en trame de fond la ville si particulière de San Francisco. C'est une magnifique leçon d'amour et d'histoire, cruellement accompagnée de la naissance de l'épidémie du sida. Ce livre est dur et poignant, intime parfois presque trop pour une fille vis-à-vis de son père. Mais que d'amour !
Tout en étant très personnelle, cette histoire est en même temps la nôtre et doit être partagée. Je vous encourage donc à lire cet ouvrage de référence si ce n'est pas déjà fait. Ces pages sont touchantes, criantes de vérité, tant sur les relations entre un père et sa fille (et vice-versa), que sur les années 70, sur San Francisco ou encore sur le sida et ses ravages.
Il y a des livres qui participent à la sauvegarde de l'histoire et d'une culture. C'est clairement le cas pour celui-ci.
N'hésitez pas à partager vos commentaires.
Bonne lecture.
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Un livre fantastique que je conseille. Alysia Abbott nous raconte son enfance auprès d'un père poète et homo dans le San Francisco des années 70 et 80. A ses propres souvenirs, Alysia Abbot entrelace des photos, des dessins, des lettres, des poèmes et des extraits du journal intime de son père, et nous plonge dans l'effervescence intellectuelle d'un San Francisco rongé par le sida. C'est aussi une merveilleuse histoire d'amour entre un père et sa fille.
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#ÉNORMECOUPDECOEUR !!! Cela faisait longtemps, très longtemps, qu'un livre ne m'avait pas transporté à ce point.
Emmenée entre ses lignes. Plongée dans ses mots.
J'étais, et je suis encore, embarquée. Complètement. Immergée.
C'est frustrant, je n'arriverais sans doute pas à vous retranscrire toutes les émotions m'ayant traversé durant ma lecture.
C'est là que je trouve fabuleux le pouvoir des mots.
Le phrasé n'est pas des plus beaux, aucun suspens insoutenable ne viendra vous nouer le ventre, et les larmes déchirantes ne viendront certainement pas.
Et pourtant, je l'ai refermé avec tant de regret. Et une seule envie : celle de poursuivre ce voyage dans le San Francisco des années 70.
Je voulais encore lire les poèmes de Steve, ce personnage attachant, nourrit de liberté autant que de vulnérabilité.
Continuer à me promener avec Alyssia, figure courageuse qui nous raconte, sans filtre ni pudeur, son enfance. Qui ne ferme pas les yeux, trouve et pose les mots. Même lorsque c'est moche.
Des années à grandir au milieu des livres, des mots, des soirées jusqu'au lever du soleil.
Petite fille évoluant entre ces hommes, la drogue, l'alcool, le sida... Lorsque sa maman meurt dans un accident de voiture, Alyssia a deux ans.
Son père décide de continuer à l'élever, seul. Il l'emmène dans cette nouvelle vie qu'il souhaite se construire. Là-bas, dans cette ville de tout les possibles.
San Francisco est synonyme de liberté.
La liberté d'aimer, d'écrire, de vivre.
Au milieu de toutes ces couleurs, de ces rues en ébullition, de ces appartements enfumés, comment trouver sa place lorsque tous autour de vous la cherche encore eux-mêmes ?
Alyssia Abbott raconte ses années, son père, sa ville avec tant d'amour et de lucidité.
Cet homme brillant, vivant et survivant à travers ses poèmes.
Cet homme qui cherchera toute sa vie des réponses dans les mots, seule manière de panser ce mal que nous sommes nombreux à ressentir.
En dehors de ce père, Alyssia Abbott raconte cet homme, ces hommes, pour qui l'excès est un refuge. Ces êtres pour qui le doux nuage de la drogue, de l'alcool, et du sexe est une échappe.
Une porte de sortie face à ce quotidien qui paraît parfois trop lourd, sans que personne, pas meme nous, puissions en saisir la raison.
C'est un hommage, un mémoire, un souvenir de cette époque.
De ces personnes qui à défaut d'accepter les règles, ce sont fait les leurs.
Cette histoire évolue dans l'ambiance d'un San Francisco au coeur des années 70.
C'est tout simplement fabuleux.
« Fairyland » est publié aux editions @editions1018.
J'ai tellement aimé que j'ai couru racheter « Les chroniques de San Francisco » afin, d'encore un peu, prolonger mon voyage si c'est possible. ❤️
LISEZ-LE, VRAIMENT ! ❤️
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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