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Citations sur L'instinct maternel (29)

On ignore toujours à quel moment le destin se penche sur notre existence d'un oeil critique et murmure cette phrase fatale : "Quelle poussière, grand Dieu ! Il est temps de remuer tout cela." ce n'est qu'ensuite que l'on réalise que ce jour-là, sans le savoir, on vivait les derniers instants d'une vie paisible et ordonnée à laquelle, somme toute, on était attaché.
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Jeanne la considéra avec agacement : cette petite garce avait l'air plus morte que vive, et l'idée de se débarrasser de quelqu'un déjà mort lui parut soudain fade et sans intérêt.
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Son père, riche industriel notoire à la tête d'une chaîne de fabriques d'armes, avait cru bon de lui enseigner dès son plus jeune âge les joies de la domination. (...)
- Ce que tu ne peux contrôler, détruis-le sans hésitation, tu t'éviteras bien des retours de manivelle. Sois impitoyable envers toi comme envers les autres, la pitié est un sentiment que n'éprouvent que les êtres faibles et influençables. Et la faiblesse est une tare qui engendre la déchéance.
(p. 18)
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Les deux jeunes femmes se regardèrent, longuement, puisant dans l'effroi de l'autre une sorte de force, celle de n'être pas seule, celle de lire la souffrance s'inscrire dans un regard étranger, comme si le malheur avait soudainement décidé de choisir une autre victime.
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Le marché était clair : [en l'épousant] il lui assurait le luxe et le confort dont elle ne pouvait se passer tandis que, de son côté, elle tiendrait le rôle de l'épouse docile et comblée. La raison en était aussi simple qu'effrayante : aveuglé par l'ambition, Richard s'imposait un parcours professionnel imparable tout au long duquel il ne souffrait aucune fausse note. Ses principes avaient la rigueur et l'inflexibilité d'un pylône dressé en plein désert et l'un d'eux, particulièrement, était sans appel : lorsqu'on fait de la politique, on ne divorce pas.
(p. 26)
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Je crois en effet que tu n’as pas le choix. Une mère, c’est plus collant qu’un vieux chewing-gum plaqué à la semelle d’une chaussure. Tant qu’elle aura un souffle de vie, elle fera tout pour récupérer son gosse.
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— Non ! s’écria Coralie en écarquillant les yeux. Tu crois vraiment que… C’est d’un original ! Jeanne et Edwige !

— C’est une possibilité, poursuivit Marie-Bérangère d’une voix conspiratrice. Rappelle-toi la manière dont Edwige a défendu Jeanne, comme si j’avais attaqué sa vertu. Du reste, on a peine à imaginer qu’Edwige et son mari entretiennent une véritable relation de couple. Tout cela ressemble plutôt à une mise en scène destinée à garder la tête haute devant le beau monde… Et ça ne m’étonnerait pas que Robert en soit également !

— Robert aussi ! s’exclama de plus belle Coralie qui n’en finissait plus d’ouvrir des yeux comme des soucoupes. Mais ils sont partout !
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C'était fou le nombre de gens qui ressentaient le besoin de la toucher, comme si la proéminence de son ventre permettait une familiarité qu'ils ne se seraient jamais permise auparavant.
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Les gens sont comme les plantes, ils ont besoin d'air et de lumière pour grandir et s'épanouir.
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Jeanne examine l'état de ses bas et opte pour la rivière de diamants, qui illumine le regard. Escarpins vernis. Gants de soie noire. Sac à main dont elle contrôle le contenu d'un rapide coup d'œil : rouge à lèvres, fard à joues, vaporisateur, cigarettes, briquet, vernis à ongles, étui à cartes. Prozac. Richard enfile la veste de son smoking d'un mouvement souple et fluide. Passe une main vigoureuse dans ses cheveux. Jette un regard soucieux à sa montre.
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