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EAN : 9782714460295
336 pages
Belfond (07/05/2015)
3.89/5   1103 notes
Résumé :
Dans une supérette de quartier, quelques clients font leurs courses, un jour comme tant d'autres. Parmi eux une jeune mère qui a laissé son fils de 3 ans seul à la maison devant un dessin animé, un couple adultère, une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent... Des gens normaux, sans histoire, ou presque. Et puis un junkie qui, en manque, pousse la porte du magasin, armé et cagou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (290) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 1103 notes
Un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond...

Une terrible sensation de manque qui le tiraille, l'idée obsessionnelle de se faire un fixe mais pas une thune. Joachim n'a plus rien à perdre. Une cagoule, des gants, des lunettes de soleil et un pistolet. Il va prendre l'argent là où il y en a. Au coin de la rue des Thermes, une petite supérette. Presque vide, l'aubaine. La peur au ventre, une poussée d'adrénaline, il se lance, l'arme braquée sur les quelques rares clients. Dès lors tout bascule pour chacun d'eux, pour Aline qui s'est, une nouvelle fois, fâchée avec son fils Théo, resté bouder dans la voiture, pour Guillaume, le caissier de la supérette, remplaçant au pied levé sa collègue, nauséeuse après leur petit coup d'un soir, Germaine, vieille femme acariâtre, poussée dans sa chaise roulante par son aide familiale, Sophie et Thomas, deux collègues qui viennent de s'envoyer en l'air dans un hôtel et pour Léa, jeune maman du petit Emile qu'elle a laissé seul devant son DVD, juste 3 minutes... Autant de personnes qui ne se connaissaient pas jusque-là et qui vont devoir faire face, ensemble, à cette irruption aussi soudaine qu'incroyable.

Dans les premiers chapitres, l'on fait connaissance avec chacun des personnages sur lesquels l'auteur s'attarde. L'on s'attache à chacun d'eux mais l'on comprend aussi les failles et les faiblesse de certains, qu'ils soient tourmentés, emplis de remords, inquiets ou fragiles. Le braquage va évidemment révéler leurs personnalités. Face à ce junkie en plein manque, ils devront faire au mieux pour que tout se passe bien sans envenimer cette situation déjà bien compliquée. Le scénario est implacable, terriblement efficace et rusé, la tension omniprésente et croissante. Les chapitres, alternant les points de vue de chacun, s'enchaînent ainsi très vite. Malgré quelques invraisemblances, l'auteur aborde divers thèmes intéressants tels que la culpabilité, le remord ou les relations parents/enfant. L'écriture est très travaillée et percutante, chaque mot pesé. Un huis-clos enlevé, avec une petite touche d'humour et de cynisme...

L'innocence des bourreaux... tel est pris qui croyait prendre...
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On ne sait jamais qui on sera dans les 5 minutes qui suivent, n'importe quoi, n'importe qui peut nous faire basculer , peut nous faire devenir l'autre que l'on a toujours haï:
- t'es un bon père de famille qui aime sa femme et, puis, un jour, tu craques pour les nibards d'une belle standardiste et le hasard fait que ton patron va découvrir que tu baises pendant les heures de bureau..... et il va appeler ta femme!
-T'es un jeune employé, tu devais être de repos mais ta collègue demande de te remplacer pour gérer la caisse de la supérette, tu sais pourquoi, tu sais que tu n'as pas le choix mais le hasard, lui, t'as choisi cet après midi.
- T'es une mère qui s'engueule avec son putain d'ado boutonneux, tu comprends pas trop pourquoi l'amour entre une mère et son fils se transforment toujours en pugilat; tu te demandes si cet amour existe, si tout ce que tu as fait pour lui vaut vraiment le coup mais rassures toi, le hasard va te montrer que l'amour est éternel.
- T'es une vieille peau en fauteuil roulant, Tati Danielle, à coté de toi, c'est mère Théresa. tu ne crois plus en rien ni en personne mais si t'avais su que le hasard te donnerait des ailes!
- t'es l'aide familiale qui pousse la vieille peau, tu supportes tout, toi, pour gagner ta croûte, t'es l'innocence même, mais est ce que le hasard le sait?
- T'es une jeune mère de famille qui reçoit ce soir pour le dîner mais il te manque un truc , bon, ton môme, il regarde un DVD, il en a pour 20 minutes , t'as largement le temps de passer à la supérette; tu pouvais pas prévoir, qu'avec le hasard, le temps se dilate.

Le hasard, ici, est un junkie en manque, qui va braquer la supérette pour se payer sa dose.

Comme dans la supérette, il y a énormément de choix dans ce magnifique thriller sombre:addiction, renoncement, libre arbitre, sexe, remords, culpabilité, folie, amour aveugle, veulerie , il y aura forcément quelque chose qui vous touche, qui va vous rappeler la noirceur de votre vie, la noirceur de cette putain de vie.
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Eh bien, eh bien !! Je ressors de cette lecture le coeur battant, l'esprit en ébullition.Voilà un thriller époustouflant et fort addictif !

Imaginez-vous une situation quotidienne des plus ordinaires: des gens se rendant dans une supérette de quartier.Bon .L'idée géniale de cette romancière belge, que je ne connaissais pas , c'est de nous présenter, tour à tour, les protagonistes, quelques moments plus tôt, chacun dans sa vie, avec ses soucis, sa part d'ombre.

On avance dans le temps.Nous voici ensuite au coeur du drame: le drogué en manque présenté tout au début du livre se précipite dans la supérette et la braque pour obtenir de l'argent, retenant prisonnières les personnes présentes, celles qui nous avaient été présentées un peu avant.Dans ce huis-clos , rien ne va se passer comme prévu, croyez-moi !

Les victimes peuvent devenir bourreaux et inversement, sous le poids du stress, de la culpabilité, de la peur...et des horribles instincts tapis au fond des êtres.Le lecteur va de surprises en surprises:morts brutales, inattendues, fuite en avant, road-movie, désirs de meurtres, de suicides, tout s'enchaine à un rythme trépidant, sans laisser au lecteur une seconde de répit.

Je préfère vous laisser découvrir par vous-mêmes cet univers noir, noir car plongeant dans ce que l'être humain peut révéler d'infâme mais aussi de désespéré.Je n'évoquerai donc pas les différents personnages.Mention spéciale quand même à Germaine Dethy, une autre version de Tatie Danielle, plus incisive et spirituelle, une des " victimes".

de plus, l'auteur a une belle plume, elle sait rendre de façon très imagée les pensées , les tourments des personnages, le rythme des phrases s'accorde bien à la succession rapide des évènements.

Bref, une découverte formidable et un auteur à lire !
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Jo est mal. Jo est très mal. Eh oui, l'héro ne fait pas de cadeaux, surtout quand on n'en a plus.
En pleine crise de manque, Jo cherche désespérément, d'abord chez lui (on peut toujours rêver), puis dans son entourage (on peut toujours rêver bis) l'argent qui lui permettrait de s'en procurer.
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Quand soudain la lumière fut : un braquage ! En voilà une idée qu'elle est bonne !

Rembobinage rapide pour nous propulser peu avant dans la journée, où la vie des protagonistes s'écoule plus ou moins tranquillement jusqu'à l'instant où chacun doit se rendre dans la supérette visée par Jo.

Barbara Abel croque ses personnages avec brio et force détails sur leur psychologie comme sur leurs actes présents et passés.

Aline et son fils Théo, 15 ans, en pleine rebellion contre sa mère qui n'en peut plus.
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Germaine et Michèle, la première dans un fauteuil roulant, acariâtre et impitoyable avec la seconde, son auxiliaire de vie.
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Léa, maman divorcée d'un enfant de 3 ans, en garde alternée.
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Guillaume, caissier de la supérette théoriquement en congé.
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Thomas et Sophie, en couple pour la pause déjeuner.
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Tout ce petit monde va se trouver réuni et les destinées vont se croiser.
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J'admire la plume de Barbara Abel. Son talent fou m'embarque chaque fois et ce livre n'a pas fait exception.
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Mais en plus de raconter une histoire, l'auteure loue la force des mères.
Cet amour inconditionnel et absolu qui les pousse à soulever des montagnes pour leurs enfants.
Cet amour qui parfois finit par les briser à force justement de trop aimer.
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Mais trop aimer est parfois synonyme d'aveuglement et de prise de mauvaises décisions.
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A contrario, aucun des hommes n'a le beau rôle dans ce roman.
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Et à propos de mauvaises décisions, dans certaines circonstances particulières, l'humain montre son plus mauvais côté, du moins certains; comme le montre l'auteure.
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J'ai passé un très bon moment, je me suis régalée, et bien entendu, je le conseille fortement.
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Les thrillers de Barbara Abel sont assez singuliers dans leur genre. Ils arrivent à créer une atmosphère sombre sans jamais tomber dans les situations abracadabrantes.

L'innocence des bourreaux en est, à nouveau, un parfait exemple. Les « héros » ordinaires qui composent ce roman comme autant de pièces d'un puzzle, pourraient être vos voisins. Ou vous même…

Barbara Abel labellise ses récits. Tension, émotions, sensations. L'histoire est prenante, immédiatement, et que dire des personnages !

Chacun d'entre eux, alternativement, est mis en avant dans chaque chapitre. le roman crépite d'humanité et le tout est si vivant qu'il est impossible de ne pas être embarqué, touché, entraîné (vers le fond).

Nous vivons sur une corde raide, balancés par un quotidien qui peut nous faire chuter à n'importe quel moment. Incident, cascade d'événements, effondrement. Les personnes ne sont pas toujours ce qu'elle paraissent, leurs interactions peuvent provoquer une étincelle qui pourra très vite mettre le feu aux poudres.

Avec des ingrédients de départ pourtant simples, l'auteure arrive à installer immédiatement une tension et déclencher un flot d'émotions impossible à endiguer. le barrage se rompt, la frontière entre le bien et le mal également.

A l'image de sa consoeur Karine Giébel (mais avec d'autres armes, même si elles ont de vraies affinités), cette frontière devient poreuse. Avec sa plume d'une expressivité hors norme, elle touche en plein coeur et aux tripes. Mal de bide, coup de chaud pour des personnages qu'on arrive tour à tour à aimer, détester ou plaindre.

Suggestif et démonstratif, le roman de Barbara Abel est d'une puissance d'évocation émotionnelle viscéralement remuante. Sensations comme peu d'auteurs savent les provoquer. Il faut dire que je trouve ce nouveau roman particulièrement bien écrit. Une écriture très travaillée, sans jamais perdre l'émotion en chemin. Une manière de conter cette histoire, à la fois avec violence et poésie, sans manichéisme, et sans aucun coté « donneur de leçons ».

Même si l'on retrouve ici des thématiques chères à l'auteure (comme cette relation à la maternité), elle arrive à se renouveler. Démarré comme un huis clos étouffant (avec cette prise d'otage dans un supermarché d'une triste actualité, même si les conditions sont très différentes), pour évoluer ensuite d'une manière réellement inattendue. Histoire, espoir, désespoir, laminoir. Oui, on sort un peu laminé de ce récit, ayant vécu tant d'émotions contradictoires.

Un livre qu'on referme, mais des personnages qui continuent à vivre à nos cotés, présents.

Le livre en un seul mot : Saisissant.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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critiques presse (2)
Elle
05 août 2021
Son écriture est nette, sans bavure. Elle cisaille lentement la réalité et ses détails du quotidien pour mieux faire montrer la pression. Difficile de lâcher cet excellent thriller…
Lire la critique sur le site : Elle
LeSoir
24 juin 2015
Comme d’habitude, elle n’épargne personne.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
- (...). Les gens de votre espèce, ça me dégoûte !
- Les gens de mon espèce, s'offusque Germaine Dethy. Et c'est quoi, exactement, les gens de mon espèce ?
- Ceux qui adoptent constamment une attitude critique ou asociale, juste par peur du ridicule. Parce que en faisant preuve d'amour, de compassion et de générosité, ou même de faiblesse, on est toujours à la limite du ridicule.
La vieille harpie garde le silence un court moment : cette petite conne commence sérieusement à l'agacer avec ses opinions à deux balles et ses idées toutes faites. Et si elle cherche des vérités qui n'en sont pas, elle va en trouver !
- En somme, ton fils bute un gamin à peine majeur, sans aucune sommation, sous prétexte que celui-ci se carapate en douce ; toi, tu prends tout le monde en otage et, sans la moindre hésitation, tu tires dans le genou d'un pauvre gars qui ne t'a strictement rien fait, du moins pas encore, tout ça sous le couvert de sauver l'avenir de ton rejeton, assène-t-elle en passant délibérément au tutoiement, histoire de bien marquer son dédain. Et à part ça, c'est moi qui adopte un attitude critique et asociale !
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Elle s’apprête à répliquer puis semble soudain prise d’une lassitude pesante. Son regard se voile et, sans plus chercher à répondre elle tourne la tête et s’abîme dans la contemplation apaisante des enseignes commerciales.
Se réfugier dans l’indifférence, imperméable aux attaques.
S’extraire des émotions qui affaiblissent.
Se barder d’une armure d’arrogance pour ne plus souffrir.
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La peur viscérale, l'épouvante primitive, celle qui paralyse, celle qui vide, celle qui brouille. La terreur instinctive qui ne se raisonne pas. La bouche qui s'assèche, comme si les parois buccales n'étaient plus qu'aspérités rugueuses, absorbant la moindre touche d'humidité. Le coeur qui hésite entre le plein régime et l'arrêt total. Les muscles qui se tendent jusqu'à la tétanie. Le souffle qui suspend son vol et se bloque dans la gorge. Les cheveux qui se dressent, les pensées qui se figent, les boyaux qui se tordent.
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Une femme et un ado. Une mère et son fils. Entre les deux, un écran. Fin du dialogue. Début des hostilités. La scène, Aline la connaît par coeur. Théo aussi, du reste. Mais alors que l'une l'appréhende, griefs amers et frein rongé, l'autre la balaie d'un revers d'insolence, la réplique au taquet. La mère tente de parer la crise de nerfs, le fils se désintéresse de la question. La femme s'agrippe aux quelques reliefs d'autorité qu'elle pense posséder encore... L'ado les désintègre d'un coup de manette de PS4. (p. 20)
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La vie est un parcours qui se trace au fil du temps, autoroute bien droite pour certains, chemin de croix pour d'autres, quand le destin bascule, quand on arrive à un carrefour, quand il faut choisir un itinéraire.
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Videos de Barbara Abel (53) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Barbara Abel
Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/niko-tackian-la-lisiere-53718.html Les études de droit et d'histoire de l'art peuvent mener à l'écriture de roman noir. La preuve ! C'est en tout cas le chemin pris par Niko Tackian pour arriver en librairie au rayon des romans qui font peur…
On l'a aussi connu journaliste, auteur de BD, metteur en scène et scénariste. On lui doit d'ailleurs la série télé « Alex Hugo » écrite en collaboration avec Franck Thilliez.
Mais aujourd'hui, c'est avant tout de l'auteur de thrillers que je veux vous parler, lui qui, en quelques titres, est devenu un incontournable. Il fait d'ailleurs partie du collectif « La ligue de l'imaginaire » aux côtés de Bernard Minier, Olivier Norek, Bernard Werber ou Barbara Abel.
Dans l'univers du thriller, Niko Tackian fait ses armes avec « Quelque part avant l'enfer », un premier titre primé au festival de Cognac. Rapidement les succès vont s'enchainer au rythme d'un livre par an.
Et si vous n'avez pas encore lu « Avalanche hôtel », « Celle qui pleurait sous l'eau » ou « Repère », allez-y ! Vous allez adorer avoir peur ! Dans ses romans, Niko Takian aime décortiquer la psychologie de ses personnages, les mettre face à des situations toutes plus angoissantes les unes que les autres et, à chaque fois, son histoire prend place dans un paysage différent, sorte de huis-clos naturel qui joue un rôle dans le déroulé de l'intrigue.
Avec « La lisière », le nouveau thriller de Niko Tackian, nous voici en Bretagne. Mais pas la Bretagne de bord de mer, riante et touristique. Non, nous sommes ici au coeur de la Bretagne, celle des monts d'Arrée, rugueuse et austère, pétrie de légendes autour des elfes, du chien noir et de l'Ankou, le serviteur de la mort.
Ce soir-là, Vivian est en voiture avec son mari Hadrien, au volant et leur fils Tom à l'arrière. Il fait nuit, le crachin masque la visibilité, le vent s'engouffre dans ses paysages tortueux des monts d'Arrée. Tout à coup, une forme surgit devant la voiture obligeant le conducteur à s'arrêter précipitamment. Hadrien descend du véhicule pour vérifier que tout est en ordre. le petit Tom descend aussi pour soulager un besoin pressant. Une minute passe, puis deux… Vivian sort à son tour de voiture. Personne. Son fils et son mari ont disparu, elle est seule dans cette lande bretonne battue par le vent et la pluie.
Voilà le point de départ de cette histoire à vous empêcher de dormir. Une petite famille bien ordinaire embarquée dans une intrigue sinistre à souhait.
L'écriture est vive, rythmée, addictive. Les situations angoissantes s'enchainent, les chausses trappes abondent et le lecteur de suivre frénétiquement les soubresauts de l'enquête et d'accompagner Vivian dans sa quête de la vérité. Que sont devenus sont fils et son mari ?
Un thriller impeccablement réussi que vous allez dévorer jusqu'à la dernière page avec une conclusion terrifiante que vous n'aurez pas vue venir. Et cerise sur le gâteau, Niko Takian vous offre aussi un chapitre supplémentaire grâce à un QR code en fin de roman qui vient compléter le plaisir de lecture.
Vous qui aimez avoir peur, vous allez vous régaler.
« La lisière » de Niko Takian est publié chez Calmann Lévy.
+ Lire la suite
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