L'Armée d'Edward

Le monde est en émoi.
Un groupe d'activistes vient de taper fort.
De quoi faire tourner toutes les rédac' mondiales H24.
Enlever le POTUS, déjà, fallait oser mais rafler la mise en faisant disparaître de la surface de la terre 19 autres personnalités internationales, c'est délibérément faire passer David Copperfield pour une bleusaille en matière de tour de passe-passe et ça, c'est moche.
Alors qui sont-ils, que veulent-ils et si oui, pourquoi ?

J'avoue avoir passé un bon moment sans avoir véritablement accroché.
La faute à un schéma narratif qui ne me convient pas.
Vous connaissez la série 24H chrono ?
Bienvenue chez son frère ainé, 1008H au compteur.
21 jours disséqués par autant de points de vue, je pense que ça aurait une sacrée gueule en série alors que le format livre me laisse perplexe.

Le thème est original, il faut bien le reconnaître.
Crédible, non, le fictif y est roi.
Mais la construction tient suffisamment la route, enfin la mer, pour constituer un moment plaisant qui, à défaut de conscientiser le lecteur sur un sujet éminemment et fort logiquement à la mode, saura vous détendre à grands renforts de twists bien sentis assortis d'une réflexion plus ou moins surprenante sur un monde politique en totale déliquescence auquel celui de célébrités placées dans un contexte particulièrement anxiogène n'aura rien à lui envier dès lors qu'il s'agira de tomber le masque en pensant agir en toute impunité.
Ce monde là, corrompu, affairiste, nombriliste, rongé jusqu'à l'os, on le connait, il nous est compté par le menu toute la sainte journée.
De là à se lever d'un bond, le poing vengeur, avec des velléités révolutionnaires, je dubite à mort.

L'armée d'Edward restera comme un sympathique moment de lecture.
De là à m'enrôler, il y a encore de la marge.

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Robert Laffont.

Un bon bouquin, on tourne les pages rapidement pour savoir la suite, mais pas un très grand livre quand même. Certes cette histoire où l'enlèvement de VIP met le monde en émoi, où on assiste à la chasse effrénée des agences US, où on essaie de comprendre les buts suivis est très prenante, mais le tout est un peu trop improbable à mon sens. J'ai quand même passé un très agréable moment à cette lecture, que je crains oublier assez vite.

Au vu des critiques précédentes, je n'ai pu que foncer sur ce roman d'un auteur que je ne connaissais pas.
Dès le départ, j'ai eu du mal avec le style d'écriture proposé. Je me suis retrouvée à plusieurs moments occupée à avoir conscience que j'étais en train de lire (je ne sais pas si je suis assez explicite, mais d'habitude, quand je lis un roman, je plonge littéralement dedans, ne voyant plus le temps passer et étant complètement prise par l'histoire). Ici, je suis restée constemment en surface, un peu comme si l'exercice littéraire proposé restait justement un exercice scolaire. Etrange. C'est vraiment le style d'écriture qui m'a dérangée, mais c'est un avis tout personnel.
J'ai également été assez hermétique au déroulement de l'histoire car j'ai trouvé beaucoup d'invraisemblances dans celle-ci. Pourtant l'idée de base était excellente et la réflexion induite par l'auteur est vraiment cruciale et plus que nécessaire. Sur ce plan là, l'objectif (si c'en est un de la part de l'auteur) est atteint.
Je ne resterai bien entendu pas sur cette première rencontre littéraire avec l'auteur et lirai son prochain roman.

Si vous aimez Zorro, ne ratez pas ce livre
Les bons d'un côté , charismatiques, intelligents et se souciant de nous mettre au courant que la "Fin du Monde est proche "
De l'autre les méchants , protégés par les Etats ( sutout Unis)
Bref un roman d'aventure à 5 sous qui vaut la peine d'êztre emmené sur une plage d'Ibiza

Ce livre a été une belle découverte. le résumé me tentait énormément. La plume de l'auteure reste fluide et permet, malgré de nombreux personnages au début, de s'y retrouver un minimum.

Au début, j'ai eu un peu de mal à tout appréhender avec les différents lieux, les différents personnages et sans les explications qui vont avec. Mais plus on avançait dans le récit, plus on comprenait ce qu'il se passait. En effet, on avait les éclaircissements qu'il fallait et surtout les personnages se retrouvaient ensemble.

J'ai beaucoup apprécié l'enquête même si je ne me suis pas plus accrochée que ça aux personnages. Je lirais avec plaisir un autre livre de l'auteur.

Je remercie Babelio avec la masse critique et l'éditeur pour l'envoi de ce livre.

L'histoire commence bien avec l'enlèvement des 2 premières personnalités, puis la description de l'organisation et des moyens mis en oeuvre pour commettre ces méfaits.
La seconde partie tourne un peu en rond en mettant face à face les moyens d'investigation illimités déployés par les gouvernements pour localiser les otages, et les moyens financiers et d'espionnage informatique (hacking) -illimités eux aussi- dont dispose le ravisseur pour suivre et contrer l'avancée de l'enquête. Je crois que c'est cette débauche de moyens de part et d'autre qui m'a gêné dans ma lecture. Elle manquait finalement de "piquant".
La fin tombe à mon avis un peu "à plat". Visiblement elle n'est pas bâclée et correspond bien au souhait de l'auteur. Certains y verront une parabole, selon laquelle dans notre monde gouverné par les enjeux financiers et de pouvoir, cet évènement n'est qu'un épiphénomène que l'on oubliera aussi vite qu'il est arrivé... Je serais tenté de conclure par "tout ça pour ça !?"