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Ça y est, je suis arrivé à bout de cet énorme pavé de deux fois huit cent pages.

Pour moi, c'est avec '' Ça '', le plus grand chef d'œuvre du maître.

Ce roman parle d'une pandémie mondiale (tiens donc, étrange de lire ça en 2020) menant à la destruction presque totale de la race humaine. Les survivants partirions pour un voyage mystique, qui les emmènera vers deux camps opposés, dans le thème éternel du bien contre le mal.

Certains lui reprochent d'être trop long, ce n'est pas mon cas, j'ai tout aimé, tout adoré, les personnages sont profonds, détaillés, on est surpris par les rebondissements.
Chaque détail qui pourrai passer pour une longueur inutile du récit peut apporter une pierre capitale à un événement qui aurai lieu 600 pages plus loin.

Certains lui reprochent son propos religieux, mais que je trouve très pertinent dans ce contexte.

Et surtout, on y fais la connaissance de Randall Flagg, l'homme en noir, que l'on retrouvera comme antagoniste de nombreux récits de Stephen King, en particulier comme principal antagoniste de la tour sombre.

Malgré ses 1600 pages, je l'ai dévoré en deux semaines.

Chef d'œuvre absolu.
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Un virus s'échappe d'une base militaire et décime la population. Lire ce roman en plein confinement et d'épidémie de covid19 est vraiment particulier. On est déjà dans l'ambiance, c'est le moins qu'on puisse dire !

Lorsque l'alerte est donnée à la base militaire où ce virus est étudié, un soldat réussi à s'échapper avec sa femme et sa fille avant la fermeture automatique des portes. Il n'a pas conscience du danger, car il n'a aucun symptôme. Cette « super grippe » a un taux de contamination de plus de 90%. Inutile de vous dire que ce soldat a refilé le virus à toutes les personnes qu'il a croisé, répandant la mort comme une trainée de poudre. Car le taux de mortalité est effarant.

Toute la 1ère partie du roman repose sur cette contamination. L'effet domino de l'épidémie, la description des souffrances des personnes atteintes, de leurs proches démunis obligés de les enterrer dans le jardin où ils creusent les tombes eux-même. J'étais accrochée au livre, je ne pouvais plus le lâcher. Et je me dis que finalement, le Covid, c'est pas si terrible que ça 😉. « le fléau » fait relativiser !

Les personnages sont nombreux, on commence à deviner lesquels sont immunisés naturellement et avec qui on va faire un bout de chemin. Frannie, 21 ans, enceinte de trois mois au début de l'épidémie. Stu, la trentaine, enfermé dans un centre de recherche du gouvernement où il est observé comme un cobaye. Il est l'un des premiers à avoir été exposé et à ne pas être tombé malade. Forcément, ça intéresse !

Nick, jeune sourd-muet qui roule sa bosse à la recherche de petits boulots. J'ai beaucoup aimé ce personnage, fragile de part son handicap, mais qui a su le surmonter et en retirer de la force et de la détermination. Il sait prendre les bonnes décisions au bon moment, ne tergiverse pas et deviendra une grande figure dans la nouvelle société imaginée par King. La Poubelle, alors, lui ! C'est un jeune pyromane qui n'est heureux que lorsqu'il fait tout sauter. Pour lui, le feu c'est la vie. Il cache une pathologie psychiatrique pour laquelle le remède a été bien pire que le mal lui-même. N'oublions pas Randall, l'homme noir, doté de pouvoirs surnaturels, il représente le Mal dans toute sa splendeur. Car le roman de King, c'est aussi et surtout un récit dans lequel s'affrontent le Bien et le Mal. le Bien, quant à lui, est représenté par Mère Abigaël, une afro-américaine centenaire guidée par des messages subliminaux envoyés par Dieu en personne.

La civilisation s'effondre durant l'épidémie, les seuls survivants restant se regroupent et tentent de se réorganiser. de nouvelles règles apparaissent, et j'avoue que c'est à ce moment-là que King m'a perdue. La reconstruction d'un schéma sociétal est intéressant, certes, mais il traîne beaucoup trop en longueur à mon goût. Et le virage religieux de ce monde post-apocalyptique amorcé à la moitié du livre m'a largué totalement.

Quant à la fin, je l'ai trouvée bâclée, trop rapide. Je suis arrivée à la dernière phrase, j'ai appuyé désespérément sur ma liseuse pour tourner la page, mais non, c'était bien le point final, et j'ai été hyper déçue et terriblement frustrée.

J'avoue que les pavés me rebutent pas mal. Difficile sur 1000 pages de maintenir le rythme et de conserver son lecteur attentif. J'ai relâché à plusieurs reprises. Pourtant, cette lecture n'a pas été si désagréable que cela. King est un visionnaire, il faut bien l'admettre. Sa plume est splendide, avec un soucis du détail minutieux. Ses personnages sont habilement construits et ont une personnalité très forte. Sa réflexion sur la société est poussée à l'extrême : il imagine ce que serait notre planète si la population passait de sept milliards d'habitants à une petite quarantaine de millions en quelques mois. Plus rien ne fonctionne, plus rien n'est distribué : aliment, eau, énergie…Terrifiant. D'autant que l'on en est pas bien loin…

Une lecture un peu mitigée donc, mais j'ai passé malgré tout de belles heures de lecture.

#LeFléau #StephenKing
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Il m'a fallu 1 mois pour venir à bout de ce pavé. 1183 pages c'est long, très long. le début était vraiment bien, quand l'épidémie se propage. Ca rendrait presque parano quand quelqu'un tousse ou éternue... Et certains passages m'ont bien fait rire. J'ai juste eu un peu de mal à m'y retrouver avec les nombreux personnages. Puis vers le milieu, je n'ai plus autant accroché. Ca tirait plus vers le fantastique/religieux. C'était sympa mais au final trop tiré en longueur.
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S. King a tant fait pour se dévaloriser lui-même que parfois, on peut se demander pourquoi on l'aime. "Le fléau" est l'un des romans de lui que j'ai le plus souvent relu, en entier ou en partie, car les multiples scènes, personnages, situations, paysages, dialogues et autres, qui vous font parcourir en tous sens l'Amérique, sont infiniment attachants, parfois inoubliables (Tom Cullen). King, on ne sait comment, malgré la traduction parfois, réussit le tour de magie de faire de ses personnages des amis du lecteur, avec qui il a envie de passer du temps, qu'il a envie de revoir, et sur les défauts de qui il passe avec indulgence. Ce roman-fleuve est un bon endroit pour se baigner.

La destruction de notre monde technique et rationnel laisse en place deux forces surnaturelles et absolument irrationnelles, l'une mauvaise, héritant de tout ce que nous avons créé de pire, l'autre bonne, fragile, vulnérable, mais aussi humaine que l'autre. On pourrait croire que King tombe dans le manichéisme ou même dans une sorte de foi chrétienne à sa sauce, mais son roman est si long, si fouillé, si méticuleusement dessiné et conçu, que le lecteur entre aussi facilement dans les raisons des méchants que dans celles des bons - ceci est la caractéristique d'un grand roman. Il entre de la folie et de la faiblesse dans le mal, comme on le voit au personnage de La Poubelle, de Nadine, ou même de Flagg, mais aussi dans le bien, car la prophétesse du "bon camp", Mère Abigaïl, n'est guère solide non plus. De cette compréhension profonde de l'humain, King se dépêtre comme il peut, à la toute fin, par un procédé de "deus ex machina" peu convaincant mais indispensable, qui a au moins l'avantage de laisser en vie presque tous ceux à qui nous nous sommes attachés.

Mise à part cette critique de la fin, je dirais que je ne suis pas au bout de mes inlassables relectures du Fléau.
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J'ai lu cette "intégrale" peu de temps après ma lecture de la version de 1978. J'avoue avoir traîné les pieds avant de plonger dedans, par crainte de m'ennuyer, de ne trouver que des rajouts superficiels. Comme d'habitude, Stephen King m'a surpris, et c'est un énorme coup de coeur pour moi que ce roman.

Dès le départ, l'histoire est plus fournie, plus profonde, les personnages mieux détaillés.Ne vous laissez pas rebuter par le nombre de pages, ce roman en vaut largement le coup, et se lit vite. L'écriture de Stephen King est agréable, on est emporté direct, la magie fonctionne même quand on connaît la trame sur le bout des doigts comme moi. C'est un réel plaisir de découvrir d'autres facettes de l'histoire, comme l'hallucinant rooad movie de [i]La Poubelle[/i].

Et Flagg ! "(...) ce qui l'effrayait le plus c'était la façon qu'avaient les gens de s'éloigner dès que vous mentionniez le nom de Flagg, comme s'ils n'avaient pas entendu. certains se signaient furtivement ou faisaient le signe qui éloigne le mauvais oeil. il était le grand :[b] "Celui qui est sans être."[/b] (p.1184). Tout comme l'[i]Innommable[/i] chez Lovecraft , [i]Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom[/i]r de .K. Rowling, Flagg est d'autant plus terrifiant qu'il est mystérieux. Et même si cette version longue nous livre quelques informations , le voile qui l'entoure le dissimule encore !

Cette version donne vraiment toute l'ampleur de la catastrophe, si récente et pourtant totale : les gens ont changé radicalement, ou plutôt les masques sont tombés et les véritables personnalités affleurent et parfois explosent ! Il faut vivre dans l'immédiat, prendre ce dont on a besoin pour survivre quel qu'en soit le prix. Seuls ceux que la peur ne paralyse pas renoncent aux faux semblants : ils peuvent alors être plein de gratitude pour ce hasard qui fait d'eux des survivants et tenter d'être artisans d'une reconstruction dans l'entraide ou y voir la possibilité , enfin,   se venger, de vivre pour soi sans penser aux conséquences, affranchis de la loi et la morale. le libre arbitre, dans toute sa terrifiante splendeur.
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Un excellent livre. Notamment la 1ere partie (sur les 3) qui explique le début de la fin de notre monde. J'aurai aimé quelques choses de plus approfondie sur ce point la, plus détaillé.
Le côté mystique religieux m'a dérangé un peu. de ce fait, on s'éloigne du réalisme de la situation. On s'éloigne du côté rationnel survivaliste.
Un bon bouquin, sans nul doute, mais trop dans le mystique et pas assez dans le rationnel à mon goût. Je le résumerai comment ça.
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Aujourd'hui, j'ai la difficile tache d'essayer de vous convaincre de vous lancer dans un STEPHEN KING de 1559 pages…J'aime tellement ce livre, pour moi, c'est un incontournable de King.

Cet été, j'ai pris le temps de le relire …un bon 20 ans après ma première lecture.

Ce livre a été écrit en 1978, l'éditeur de King, à l'époque, lui a demandé de le raccourcir d'un bon 400 pages. Début des années 90, la maison d'édition a eu l'excellente idée de ressortir la version originale. C'est cette version qui est actuellement disponible.

Dans le premier tome, vous allez retrouver essentiellement l'évolution et la propagation du virus, et là je peux vous garantir des scènes qui vont vous glacer !!!Imaginez deux secondes qu'il y ait tellement de morts que les hôpitaux, les pompes funèbres sont débordés et ne peuvent plus les accueillir…Vous avez 5 ans, toute votre famille est décimée, vous tombez dans un puits, vous vous fracturez les deux jambes…personne n'est épargné : hommes, femmes, enfants,vieux, jeunes…

Ce premier tome installe également nos personnages, je ne vous les présente pas, je vais vous laisser faire connaissance avec eux, c'est tellement mieux. Ceux ne sont ni des surhommes, ni des supers héros, des paumés, des laisser pour compte, des monsieur et madame tout le monde qui sont confrontés à l'impensable.

A la fin de ce tome, tous ressentent le besoin de se regrouper, de reformer des communautés. Ce besoin sera dirigé par leurs rêves…certains voudront rejoindre mère Abigaël cette surprenante centenaire…D'autres voudront rejoindre, l'homme en noir.Un peu cliché, vous l'aurez deviné, deux clans vont s'affronter : le bien et le mal.

Ce tome est celui de la résilience, cette capacité de l'être humain à s'adapter au pire, c'est également le tome de l'espoir, celui qui nous pousse à avancer malgré tout.

Dans le tome 2, les communautés sont formées…mais comment les faire fonctionner, faut-il reprendre les bases de l'ancien monde ? Comment ne pas reproduire les erreurs du passé ? Tout semble compliqué dans cet univers dépourvu de technologie, comment réinstauré un ordre dans le chaos?

Mais comme si ça ne suffisait pas, l'homme en noir , lui a bien l'intention que ce chaos perdure !! le début d'une lutte entre le bien et le mal.

BREF…une relecture plus que fantastique, il m'a fallu seulement une semaine de vacances pour tout relire…ce texte date de 1978 !!!Et pourtant, il est tellement d'actualité en évoquant la pollution, l'écologie, la surconsommation…et ce formidable tableau de l'être humain dans le pire comme dans le meilleur. Il y a tellement à en dire , tellement à découvrir de ce livre…mais je vais simple : PRENEZ LE TEMPS DE LIRE, IL SE LIT TRÈS VITE…NE SOYEZ PAS FREINÉ PAR SON NOMBRE DE PAGES.

PS: vous allez pas mal entendre parler du fléau très prochainement car une série est en cours de tournage. Il existe déjà une mini série qui date des années 90.( dispo sur you tube)
Lien : https://lireetcourir.com/201..
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Un virus créé et libéré par erreur par l'armée américaine, la super-grippe, décime plus de 90% de la population. Les survivants semblent «appelés » soit par mère Abigael, une centenaire, soit par Flagg, un démon terrifiant. On suit le parcours de plusieurs hommes et femmes, jusqu'à la fin d'une communauté.
Entre roman d'épouvante et fresque SF post-apocalyptique, un livre d'une grande force visuelle qui condamne l'essence même de la société américaine. Les références fréquentes à la religion ( un seul « héros » n'est pas croyant, tous les autres le sont à leur façon) peuvent gêner - cet aspect est intrinsèque à la vie américaine. Et quel pessimisme...
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Tout ça pour ça… Malgré l'enthousiasme assez général des lecteurs du Fléau, j'en ressors passablement déçue, même si dans l'ensemble, c'est un assez bon livre. J'ai vraiment beaucoup aimé le début, avec l'épidémie sous-jacente qui arrive, laissant un soupçon de tension léger mais tenace qui nous prend aux tripes comme le fait si bien l'auteur. Mais ensuite, ce fut un long périple passablement vide et légèrement ennuyeux. Je finissais parfois par me dire que j'allais abandonner et ne pas lire la suite, mais je me suis accrochée parce que c'est Stephen King (et malgré des chapitres à rallonge qui ne facilitait pas la tâche).
Ce qui m'a surtout dérangé c'est l'aspect très religieux de la chose. Dans un roman post-apocalyptique, j'attends de lire ce que deviennent les humains dans une situation aussi inédite. Or, [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be !
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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1500 pages d'aventure post apocalyptique. Que du bonheur !
Un virus mortel, d'origine humaine, se repend sur la planète et est responsable de la mort rapide de presque toute l'humanité. Presque... quelques individus en sortent miraculeusement indemnes et commencent à se rassembler. Les gentils avec les gentils, et les méchants avec les méchants.
J'ai particulièrement apprécié les réflexions des premiers survivants se rassemblant et tentant de recréer une société au départ de rien.
Des personnages attachants, un soupçon de fantastique, un méchant vraiment flippant... on est happé dans l'histoire et les 1500 pages se dévorent sans problème !
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