Jean d'Aillon – La Danse Macabre***1/2. Fin le 27 février 2023
Pour en avoir lu désormais quelques-uns, je perçois bien maintenant la « technique » de Jean d'
Aillon qui place son récit autour d'un événement historique et qui bâtit dessus une enquête policière. Là, nous sommes en 1525, et tout part de la représentation picturale de la Danse Macabre au Cimetière des Innocents à Paris, source de messages cachés entre « malvillains », le tout étant destiné à tuer Philippe le Bon.
Nous sommes dans la série des Holmes/Watson et tout le monde se retrouve à Dijon, capitale de la Bourgogne et haut-lieu de richesse et de pouvoir. Holmes est en charge de retrouver une héritière royale mais bien sûr, son trajet va lui permettre de trouver sur son chemin les tueurs, derrière lesquels se trouve évidemment le sieur James Murtagh, dont le nom anglais est Moriarty…
Evidemment, l'hommage à
Conan Doyle est transparent, comme si l'auteur anglais avait décidé de transposer ses héros à d'autres époques que la fin du XIXè siècle, celui de Sherlock.
En fait, cet hommage n'a pas beaucoup d'importance dans l'histoire, on est plutôt dans le clin d'oeil. Peut-être, pour ce que j'ai lu de
Conan Doyle, Watson (qui est archer et non médecin) joue moins les faire valoir que chez l'auteur anglais, les rapports sont un peu plus équilibrés.
L'histoire est bien rythmée et on trouve des personnages historiques autant qu'inventés. le tout se lit plaisamment, même si on comprend, dès l'apparition de Moriarty que les héros vont forcément gagner et que Moriarty, lui, va s'échapper…