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Après un très bon roman, voilà que Jean d'AiIllon nous gratifie d'un long roman bien peu inspiré.

Contrairement à ce qui est affiché par plusieurs sources, La danse macabre doit être lu après La maison de l'abbaye, au risque de se voir révéler l'essentiel de l'intrigue au fil de deux révélations tout aussi destructrices qu'inutiles au développement de l'histoire présente.

L'on aurait pu s'attendre à une histoire de la même trempe que la précédente, mais ici les choses vont être différentes. Tout avait si bien commencé. L'auteur s'intéresse d'abord aux méchants, nous offre une référence aux hommes dansants... et puis les choses se compliquent.

Nous apprenons que désormais Edward est séparé de sa bien aimée et qu'il débute une nouvelle romance. Une enquête va le sortir d'une torpeur qui commence à inquiéter son entourage, enquête qui va le lancer sur une conspiration menée par un certain Moriarty qui semblait avoir été oublié depuis La ville de la peur. Que nenni, car le voilà de retour.

Hélas, malgré un début prometteur, l'intrigue va trop rapidement s'enliser ou s'enferrer dans des complications inutiles. Quelques surprises seront de la partie, mais elles auront bien du mal à interpeller le lecteur, tant l'ensemble semble confus, perdu dans une intrigue inutilement complexe. Les victimes seront ici nombreuses, trop pour être précis, comme si la vie humaine n'avait pas grande valeur.

Tout cela fini assez rapidement pas lasser. le dénouement offrira un rebondissement intéressant mais qui semble déjà vu, et pour cause. La fin arrivera comme un cheveu sur la soupe, laissant plusieurs personnages dans l'expectative.

La danse macabre n'est donc clairement pas le meilleur roman de la série. Il multiplie les maladresses et les fausses bonnes idées. Il devra donc être réservé aux adeptes des aventures du clerc anglais et de son fidèle ami archer. Les fans du grand détective, malgré quelques références plus au moins inspirées, pourront passer leur chemin.
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Paris, 1425. Dans cette nouvelle aventure de nos deux héros anglais, Maître Holmes et son ami l'archer Gower Watson sont chargés de retrouver Marguerite de Valois, 16 ans, fille bâtarde que Charles VI a eu avec sa maîtresse Odette de Champdivers. Mais rejoindre Dijon est une entreprise périlleuse qui nécessite de s'entourer de quelques hommes capables de se battre en cas de mauvaises rencontres en chemin. Escortés de trois hommes de confiance et ayant pris la précaution d'emmener plusieurs sauf-conduits, le clerc et son ami s'élancent sur les routes… Mais la quête de cette jouvencelle s'annonce longue et l'intrigue se complique encore quand Holmes découvre un complot visant à assassiner le duc de Bourgogne et que son vieil ennemi James Moriarty croise à nouveau son chemin.

Jean D'Aillon excelle dans ses reconstitutions historiques du Moyen-Age : son emploi du vocabulaire de l'époque, ses phrases délicieusement tournées à la mode médiévale (qui restent parfaitement compréhensibles sans qu'elles nécessitent le recours à un lexique comme dans la fresque historique Fortune de France de Robert Merle), ses descriptions détaillées restituent un tableau aussi coloré et minutieux que les fresques ou tapisseries qui ornaient les salles des châteaux forts et nous font littéralement vivre toute la sauvagerie de ce siècle.

Mais cette période de l'histoire et cette guerre entre Armagnacs et Bourguignons est d'une réelle complexité pour qui n'en est pas spécialiste : malgré la présentation du contexte historique et des principaux protagonistes, je m'y perds souvent dans les affinités ou rivalités politiques et je n'en comprends ni n'en retiens tout. Qu'importe puisque je passe un bon moment de lecture !

Challenge multi-défis 2021
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Septième volume des aventures moyenâgeuse d Eward Holmes et Gower Watson Cette fois l histoire se rapproche du"Dernier Problème " et non 'Des Hommes dansants " comme pourrait le suggérer le titre . Nos héros entament la phase finale de leur combat mortel avec le " Jules César du crime le gallois James Murtagh ( ou Moriarty en anglais ) ce dernier lancé dans un sinistre complot d ampleur internationale ....Mais chut ne déflorons pas le sujet.En cette année 1425 aussi se précise la rencontre , prévisible depuis au moins 3 bouquins , de notre clerc anglais et de notre Héroïne nationale préférée là encore motus ! mais c est transparent bien sûr . C est du d'Aillon pur jus ,des longueurs , des scénarii à répétition des rebondissements prévisibles à 2 kilomètres mais bon ça se laisse lire une fois que l on accepté le style un peu soporifique .D 'autre part est prévue le 2 janvier 2020 le suivant ( voir 3° de couverture chez 10/18 )dont le titre est " la Maison de l 'Abbaye " bien ! sauf qu 'au cours de danse macabre plusieurs renvois sont faits dévoilant une partie du récit donc logiquement celui ci se situe antérieurement dans le suivi historiques des aventures . Alors si l un des Babélionautes comprend cette politique d édition je serais ravi que l on me l explique
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Toujours aussi bien , que dire de plus....l'histoire débute par un complot afin d'éliminer le Duc de Bourgogne. Allié pourtant des anglais , certains seraient heureux de le voir mort. Pour ceci le secret doit être absolu, c'est pourquoi les assassins qui doivent se rassembler sur Paris , le point de rendez vous est dans le cimetière des innocents , peinture de la danse macabre . Une coïncidence Holmes et son acolyte Watson sont aussi de la partie. Edward et gower partent pour une mission pour Dijon afin de retrouver une jouvencelle mais ils ne pensaient pas affronter la mort .
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Jean d'Aillon est un auteur prolixe de romans policiers historiques. Différents personnages récurrents jalonnent son oeuvre, rattachés chacun à des époques, allant du Chevalier d'Ussel pour le Moyen Age, jusqu'à Louis Fronsac, notaire anobli par Louis XIII pour ses talents d'enquêteur.

Ici, D'Aillon s'amuse. Il s'approprie pour la sixième fois, les figures emblématiques de Sherlock Holmes et du docteur Watson et les envoie en pleine guerre de 100 ans. Ne vous inquiétez pas, le transfert se passe bien.
Isabeau de Bavière est aux manettes, Charles VI a disjoncté, les anglais règnent sur le Nord de la France, le dauphin ronge son frein en sa bonne ville de Bourges et pour couronner le tout, Armagnacs et Bourguignons s'affrontent.
Rassurez vous, D'Aillon, érudit parmi les érudits, nous explique tout et de ces sacs de noeuds ou de vipères au choix il vous en extraira la substantifique moelle.

Holmes et Watson, trouveront sur leur route pour parachever l'analogie, ce brave Moriarty, ou plutôt ce sera l'inverse, Moriarty trouvera sur sa route nos deux compagnons qui la lui barreront en toute complication.

L'intrigue ? Elle part d'une fresque de la danse macabre du cimetière des innocents, érudition, érudition, D'Aillon vous en expliquera les origines, et vous mènera à Dijon, capitale Bourguignonne, à la recherche d'une jeune demoiselle descendante de Saint Louis.

La danse macabre est agréable à lire, l'histoire prenante, Vous n'en sortirez pas sans en apprendre un peu plus sur cette tranche d'histoire obscure.
Et suite à ses habitudes D Aillon vous laissera un petit encart sur ce qui est vrai et ce qui est faux. Mais la vérité ne se transcende t elle pas à travers ce que l'on veut bien en voir ?
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Lu "La danse macabre". Outre l'intrigue historique passionnante (comme toujours avec Jean d'Aillon), j'ai revu "le dernier problème", jusqu'à la "Reichenbachfall". Memento mori.
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Un livre extra, mêlant Intrigue&Histoire !
Parfait pour un amateur de ces deux catégories comme je suis.
Les dialogues sont vivants, les personnages peuvent vite être exploités par le lecteur.
Les passages et scènes du livre sont palpitants, et donnent vraiment l'impression de plonger dans l'époque du récit.
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Jean d'Aillon – La Danse Macabre***1/2. Fin le 27 février 2023

Pour en avoir lu désormais quelques-uns, je perçois bien maintenant la « technique » de Jean d'Aillon qui place son récit autour d'un événement historique et qui bâtit dessus une enquête policière. Là, nous sommes en 1525, et tout part de la représentation picturale de la Danse Macabre au Cimetière des Innocents à Paris, source de messages cachés entre « malvillains », le tout étant destiné à tuer Philippe le Bon.

Nous sommes dans la série des Holmes/Watson et tout le monde se retrouve à Dijon, capitale de la Bourgogne et haut-lieu de richesse et de pouvoir. Holmes est en charge de retrouver une héritière royale mais bien sûr, son trajet va lui permettre de trouver sur son chemin les tueurs, derrière lesquels se trouve évidemment le sieur James Murtagh, dont le nom anglais est Moriarty…

Evidemment, l'hommage à Conan Doyle est transparent, comme si l'auteur anglais avait décidé de transposer ses héros à d'autres époques que la fin du XIXè siècle, celui de Sherlock.

En fait, cet hommage n'a pas beaucoup d'importance dans l'histoire, on est plutôt dans le clin d'oeil. Peut-être, pour ce que j'ai lu de Conan Doyle, Watson (qui est archer et non médecin) joue moins les faire valoir que chez l'auteur anglais, les rapports sont un peu plus équilibrés.

L'histoire est bien rythmée et on trouve des personnages historiques autant qu'inventés. le tout se lit plaisamment, même si on comprend, dès l'apparition de Moriarty que les héros vont forcément gagner et que Moriarty, lui, va s'échapper…
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