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Citations sur Le crieur de nuit (30)

Tu me traitais de putain. Pas la peine de dire le contraire, tu me disais putain, je m'en souviens, tu parles. Tu disais putain, salope, ce sont les mots que tu employais. Et pouffiasse, aussi. Ce n'est pas grave, ça ne me gênait pas vraiment, je ne savais pas ce que ça voulait dire.
Ce qui me dérangeait ce qui me faisait peur, c'était la violence de ta voix, de tes yeux. Les mots, j'y étais habituée, ils n'avaient pas de sens,
Une enfant de six ou huit ans ne peut deviner que ce ne sont pas des mots qu'un père dit à sa fille, en général. Que ce n'est pas pareil chez les autres.
De toute manière, chez les autres, on n'y va jamais, alors, comment pourrais- je savoir?
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D'anorexie en boulimie, il faut croire que j'avais fini par la vomir tout entière , cette enfance qui m'était restée si longtemps sur l'estomac . J'avais un peu moins mal au cœur ,... mes cauchemars avaient cessé .
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Notre Père qui est aux cieux refuse de me donner foi en lui. Notre père sur terre ne me donne pas foi en moi non plus. Est-ce pour cela que je dois finir en enfer ?
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par ailleurs il avait été difficile de faire saisir aux employés des pompes funèbres les subtilités du regroupement familial qui nous tenait à cœur...

Nous pouvions dormir sur nos deux oreilles , notre arrière grand-mère Cueff en B2 retrouverait son fils qui reposait actuellement en D4 et son époux en C3 , et tout ce petit monde emménagerait dans un reliquaire tout neuf qui remplacerait celui où était déjà ses parents et qui serait déposé en A2
P38
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«Tu ne nous as jamais frappés, mais tu m’as appris la peur, le doute, la sensation au fond de moi que tout se désagrège et s’effrite, la terreur constante de sentir le sol se dérober sous mes pieds. Jamais en ta présence je n’ai eu le sentiment de la terre ferme. C’était ce que tu voulais, sûrement.»
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D'anorexie en boulimie, il faut croire que j'avais fini par la vomir tout entière, cette enfance qui m'étais restée si longtemps sur l'estomac. J'avais un peu moins mal au coeur.
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Anatole le Braz dans la légende de la mort raconte un naufrage ,
et Nelly Alard revisite les croyances de ses ancêtres :
Interrogés les gens de la côte répondirent en baissant le tête qu'ils avaient bien entendu ses appels , mais que justement à cause du caractère déchirant de ses hurlements ils ils avaient cru qu'il s 'agissait des âmes des noyés du gouffre de plougrescrant Ou peut être bien du crieur de nuit qui n'est pas pour les bretons un veiller mais un esprit torturé en forme de géant, qui hante la lande et qu'il ne faut à aucun prix croiser le regard.
P122
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Moi je dis; mort je ne vois pas pourquoi je prendrai des gants.
Tu es mort enfin!
P13
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Tu es un tyran domestique.
Pire que ça
Tu es une catastrophe naturelle .
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Indiscutablement, tu étais fou à lier. Comment ne nous en sommes-nous pas rendu compte à l'époque? C'était une folie insidieuse, tu savais donner le change, aux yeux de tous tu étais juste autoritaire, un peu caractériel.
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