J'ai lu ce livre après avoir vu un reportage sur la maladie de Lyme sur France 5 et comme certaines femmes du reportage cela fait 7 ans que je cours les spécialistes mais là j'abandonne, aucun n'a su dire ce que j'avais. Depuis que je me soigne naturellement je retrouve la santé comme Judith Albertat. Même si on est pas malade de cette maladie ce livre apporte un éclairage sur ce qu'est devenu le système de santé. Certain médecins ont un portefeuille à la place du coeur, d'autres très professionnels sont inquiétés par les instances de l'Etat, très peu écoutent vraiment leurs patients, certains par manque de temps, d'autres par manque d'humilité. Cela fait peur tout cela, c'est quand même notre santé qu'on leur confie. Son constat sur la maladie de Lyme est consternant, cette maladie est très sous-estimé voir pas reconnu en France alors qu'en Allemagne elle est reconnue et bien soignée, c'est à se poser des questions. Le pire dans tout cela c'est que cette maladie peut être très invalidante voir mortelle alors que prise à temps elle se traite très bien. Je crois que l'on va vers un nouveau scandale sanitaire.
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Vous qui avez éprouvé ces symptômes, sans doute avez-vous consulté. Votre médecin vous aura certainement prescrit toute une batterie d’examens biologiques ne révélant pas grand-chose. Démuni, il vous aura adressé à des confrères spécialistes. Ceux-ci, après examens complémentaires faisant appel à l’imagerie médicale - laquelle ne révélera rien de significatif – vous auront adressé à un docteur en médecine interne. Après quelques examens supplémentaires, ce dernier vous aura annoncé une bonne nouvelle : votre polypathologie idiopathique et les symptômes associés ne correspondent à rien de connu. En conclusion et en un mot : vous allez très bien ! Quelques tickets de métro et billets de train plus tard vous êtes de retour chez votre médecin traitant qui aura reçu un courrier de chacun des spécialistes et vous vous voyez suggéré l’idée d’aller faire une analyse en médecine psychiatrique. Là, votre vie a commencé à basculer.
Si l’on ne peut plus partager le temps et l’espace avec d’autres personnes, parce que coupé de la vie sociale et professionnelle, et que de surcroît, on souffre à un degré extrême, assurément, l’enfer n’est pas loin.
Beaucoup de mes confrères et moi-même avons reçu un enseignement universitaire qui consistait à reconnaître des symptômes pour nommer une maladie et ainsi accéder à son traitement. Lorsque le patient si situait en dehors de ce schéma, il fallait alors l’orienter vers le psychiatre. Ce fut ainsi, c’est un constat, et j’aimerais dire à Judith et à tous les autres patients semblables de ne pas les blâmer. » Docteur Dominique Rueff (Février 2012) - Préface