J'ai beaucoup entendu parler de la Berarde. Sans y être jamaiis allée, maintenant, je comprends ..Quel art pour faire vivre ce lieu grandiose.
Comment imaginer un livre aussi captivant, dans ce presque huis clos, isolé dans cette immensité .
La beauté de l'écriture, des sentiments, l'amour de la montagne , et de la vie en toute simplicité, en font un livre remarquable.
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Après quarante ans de BD et de peinture, l'auteur d'« Ailefroide » livre son premier roman. Un passionnant huis clos intimiste entre loups et avalanches.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Ce récit d'un emménagement dans une vallée alpine isolée est le premier texte littéraire du dessinateur de BD : une double renaissance, géographique et artistique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Jean-Marc Rochette est passé de la bande dessinée au récit. Il nous fait vivre dans « Au cœur de l’hiver » son premier hivernage dans un hameau perdu du massif des Écrins.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Tout s'accélère. Comme si l'existence était un sablier. Je veux pouvoir choisir la façon dont mon sable va s'écouler.
C'est une reconnaissance hors de toutes proportions, une célébrité fugace et absurde. Le trou ou la gloire.
Il ne me suffit plus d'essayer de peindre le bleu du ciel, il est évident qu'il est temps de le vivre.
Chaque rencontre est marquante, chaque échange de regards nous dit les profondeurs, le mystère de la pensée animiste, la communion secrète des vivants. Une fois à ma table à dessin, tous ces regards me poursuivent, pas d arrière monde dans leurs reflets. Je convoque leurs secrets.
J’ai découvert l’Oisans à la fin de l’enfance.
Je devais avoir 12 ou 13 ans quand je suis monté avec ma mère au col du Gioberney, par le versant Valgaudemar. Ce fut mon premier contact avec ce qu’on peut déjà appeler la haute montagne, le col culmine à 3 233 mètres. Si je ne garde aucun souvenir de la bavante [alternance de montées et de descentes] qui y mène, la vue au sommet fut un éblouissement, une révélation proche de la conversion de Claudel à Notre-Dame : “Et c’est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie. En un instant, mon cœur fut touché et JE CRUS” En arrivant au col, les Bans [3 669 mètres] me dévoilèrent leur magie. Cette montagne, à l’époque, était recouverte de glace, elle resplendissait littéralement au soleil.
C’était gigantesque et irréel pour l’enfant que j’étais encore. (…)
Je voulais monter En Haut
Indispendable Jean-Marc Rochette !