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Il fallait vraiment le club de lecture pour m'amener à lire jusqu'au bout ce roman policier. Mes deux petits coquillages disent assez que cette lecture n'est pas pour moi. Suivre les recherches d'un ex-policier alcoolique complètement dévasté par la disparition de la femme qui a été son seul amour, à travers toutes les violences qui secouent régulièrement la Corse, ne m'a pas passionnée .

L'aspect le plus intéressant, c'est ce qu'on apprend sur les dessous des mouvements qui ont secoué la Corse depuis si longtemps. La république française ne sort pas grandie, tant de compromissions avec des truands, ce n'est pas agréable à lire, mais c'est très intéressant..

Pour l'intrigue policière, je vous la laisse découvrir moi, ça me fatigue vraiment, surtout après avoir lu 379 pages avec un homme à moitié ivre la plupart du temps , et avec des hommes et des femmes qui n'hésitent pas à tirer ou à torturer pour obtenir ce qu'ils veulent. le tout sous l'amoncellement d'ordures car le roman se situe à un moment où les éboueurs étaient en grève.

Surtout si vous aimez les romans policiers ne vous arrêtez pas à mon avis je ne suis vraiment pas la bonne personne pour en parler.

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La Corse que nous présente Antoine Albertini, est encore et toujours une Corse violente, et où les intérêts personnels du moment sont pour certains plus importants que la vie ou les vies d'autrui. Que l'on écarte sans état d'âme pour faire son chemin, tracer sa route et s'implanter.
J'ai eu l'impression - et pas que- par certains passages de relire, sous une autre forme, la biographie de Claude Chossat, "Repenti" (l'ancien de la Brise de mer).
Ici Antoine Albertini, fin connaisseur de son île, des affaires, nous fait un paquet de tout ce que ce bout de terre peut supporter de négatif: implication d'un Etat largué mais qui s'engage avec tel ou tel individu pour "acheter" une paix sociale; les barbouzes et leur rôle dans l'ombre; le milieu des affaires et des affairistes, en l'état ce qui va lier le parrain qui décède d'une piqure d'abeille, César Orsoni, avec le prénommé Bastien, qui charge un flic alcoolique et désabusé dont la femme a disparu cinq ans plus tôt, de retrouver son oncle qui a disparu du village; la Corse accueillante, mais de membres en cavale des Brigades Rouges; la Corse dont la violence, dans ce "Banditi", est même perpétrée par des femmes; sans oublier la manipulation, érigée presque en sport national.
Le scénario de départ est intéressant, mais comme je l'ai lu dans un autre commentaire, la multitude de noms, accolés aux CV des individus et protagonistes concernés, sans parler d'évènements auxquels l'auteur fait allusion, certrains réels d'autre romancés, n'ont pas été sans ajouter une certaine complexité à la lecture de ce polar.
J'ai préféré, et de loin "Malamorte", du même auteur.
Et dans un autre régistre, j'ai regardé cette semaine "Permis de construire", le film réalisé et avec Eric Fraticelli et de nombreux acteurs déjà vus dans la série "Mafiosa" (encore de la violence), dans lequel, sous couvert d'un humour parfois un oeu lourd et convenu, la Corse apparaît sous un meilleur jour: celui du respect de la parole donnée, celui de la reconnaissance, celui de la promesse faite et tenue, et l'acceptation de l'autre, même s'il n'est pas de l'île, mais uniquement et parce qu'il a su en respecter les gens et leurs valeurs.
J'ai préféré.
Même si nous ne sommes pas dans le même régistre.
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Le journaliste corse Antoine Albertini maîtrise évidemment parfaitement son sujet et réussit à nous raconter avec son Banditi, une part de l'histoire contemporaine de son île.
Une histoire faite de luttes et trafics en tous genres. Armes et pouvoir, argent et corruption, factions et révolutions, Dieu n'y reconnaîtra pas les siens et il faut tout le didactisme de l'auteur pour que le lecteur ne se perde pas entre FLNC, Mafia, barbouzes, officines secrètes et Brigades Rouges.
Le bouquin n'est pas exempt de quelques défauts (dont une fascination un peu complaisante pour la loose du héros, ex-flic confit dans un chagrin d'amour alcoolique) mais ce polar a le mérite de nous faire partager le dessous de quelques cartes de notre histoire récente.
Pour celles et ceux qui aiment la Corse.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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"Banditi" est le deuxième polar d'Antoine ALBERTINI que je lis après " Malamorte" qui m'avait beaucoup plu, malgré une vision très noire de la Corse, autant du point de vue climatique qu'écologique ou politique et social. Les mêmes critiques sont valables pour ce deuxième opus, à croire que l'auteur veut nous brosser une description repoussante d'une région à laquelle on le sent très attaché, pour nous ôter l'envie d'aller y séjourner !
Le "héros", et narrateur, répond au code très souvent employé dans les polars du flic ou ancien flic alcoolique et démoli affectivement. L'enquête est très intéressante et complexe, les nombreux personnages sont très fouillés, le style est agréable.
Au final, un très bon polar !
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Et bien... j'ai abandonné la lecture aux 3/4. Tant de personnages qui s'entremêlent que ça en devenait laborieux. Par contre, très fouillé au niveau des références historiques. Une écriture plaisante avec quelques traits d'humour assez réussis. Mais je n'ai simplement pas accroché.
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