Les nouvelles de la vie sont transmises par téléphone. La naissance d'un bébé, des fiançailles, un accident tragique sur la route, dans la nuit — presque tous les événements marquants de la vie, bons ou mauvais, sont annoncés par une sonnerie.
La seule chose plus effrayante que de quitter une petite ville, c'est de ne jamais la quitter.
Le silence d'une maison dans une petite ville est différent de celui d'une métropole : le silence de la grande ville disparaît quand on ouvre une fenêtre. Dans une bourgade, le passage de l'intérieur à l'extérieur est souvent imperceptible, sauf peut-être par le chant des oiseaux.
Les appels continuaient, réguliers, et Jack comprenait à quel point cela lui avait manqué de parler à son fils ; il s'était tellement efforcé de cacher sa douleur depuis les obsèques. L'entendre à nouveau, c'était comme réparer son cœur, le couvrir de veines et de tissus neufs.
Quand l'amour se dessèche dans un mariage, les enfants deviennent le ciment entre les briques. Quand les enfants partent, les briques restent là, posées l'une sur l'autre.
Quand les enfants meurent, les briques s'effondrent.
Le désir nous sert de boussole, la réalité dirige notre trajectoire.
On enseigne aux enfants qu’ils iront peut-être au ciel. On ne leur dit jamais que le ciel peut venir à eux.
La seule chose plus effrayante que de quitter une petite ville ,c'est de ne jamais la quitter
Quelques mots de l’au-delà avaient rendu inutiles tous les mots de la Terre.
Parfois, l'amour nous rapproche alors même que la vie nous sépare.