Les choses qui s’en vont

2020 annus horribilis s'en va, tant mieux, mais... Dans la Vie, les choses s'en vont... Elles se transforment, elles passent...

L'auteure a intercalé un calque entre chaque dessin, et l'enfant peut faire disparaître les choses, en tournant la page:
Les larmes sèchent et des idées noires s'évanouissent. (L'enfant sourit de nouveau)
Le mauvais temps et les petites blessures aussi.
Les feuilles des arbres tombent en automne.
Comme les dents de lait et les cheveux...
Mais une seule chose ne disparaîtra jamais, JAMAIS!
C'est L'AMOUR.

Mais, la course internationale au vaccin a développé les thérapies à base d'ARN messager (qui pourront être utilisées contre certaines formes de cancer.
Il y a eu réduction de la pollution atmosphérique.
La Chine a interdit la vente d'animaux sauvages pour la consommation alimentaire (pangolin et chauve souris...)
Carbios, une entreprise française a découvert une enzyme capable de recycler le plastique, le PET (oui, car on parlait "d'anus horribis", ) à l'infini...

" Les choses s'en vont, mais elles laissent des traces, elles ne disparaissent pas vraiment, elles sont toujours là... "Béatrice Alemagna.

Les choses qui s'en vont… En ce moment, il y a quelque chose qui a envahi le monde qui devrait s'en aller… Cela ferait plaisir à un grand nombre ! Mais je m'égare… Je suis ici pour vous parler d'un chouette album jeunesse. Celui-ci utilise un ingénieux système de calques permettant d'apporter une sorte de mouvement aux illustrations. le rendu est aussi réussi que sympathique ! Par exemple, on va mettre sur un calque des gouttes d'eau, des dents de lait ou des notes de musique. Puis, en tournant la page, les éléments vont disparaître.

Voilà une façon originale, très jolie et poétique d'aborder la thématique du temps qui passe, de l'éphémère, de la vie et de l'évolution des choses. Parfois, ce sont des choses simples comme la météo ou des choses désagréables comme les poux. Mais cela peut également toucher à des sujets plus sensibles comme les larmes, la mort, la maladie/le cancer faisant perdre les cheveux, etc. Or, quel que soit le thème, Beatrice Alemagna emploie toujours les mots justes, la simplicité, la douceur et l'émotion.

J'ai pris plaisir à me laisser porter par le récit. Ce dernier m'a parfois fait sourire, notamment avec les poux ou la poussière. En outre, le dénouement est très mignon ! de quoi faire fondre le coeur d'une maman lectrice ou d'un papa lecteur…
Lien : https://lespagesquitournent...

Beatrice Alemagna propose ici un livre d'artiste mêlant papier et calque qui parle avec douceur des petites et grandes disparitions.
Un album sur la perte traité par Beatrice Alemagna permet avec sagesse et philosophie de voir les choses autrement. L'auteure-illustratrice italienne met tant de grâce et de sensibilité dans son dessin et tant d'ingéniosité dans le dispositif de feuilletage des pages que la douleur de la disparition... disparaît un peu elle aussi. Elle fascine par son travail artistique car le graphisme et la matière disent autant que de long discours pour rendre ce sujet abordable sereinement avec l'enfant.
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Un livre haut en couleurs qui aborde avec simplicité les petites choses qui sen vont, sauf une, qui nous est essentielle, l'amour.
C'est coloré, poétique, doux, tendre, vrai, plein de fraîcheur. le système de double page avec le transparent au milieu fait son effet.
A offrir sans hésiter à tous les bambins.

C'est avec "Les choses qui s'en vont" que je découvre l'univers de Beatrice Alemagna.

Difficile d'évoquer le temps qui passe et l'aspect éphémère de certains événements avec les enfants. Par un jeu de calques à la fois bien pensé et très ludique, Beatrice Alemagna rend le concept évident. Sans rien ôter à la délicatesse de l'album aux douces illustrations. Mention spéciale à la conclusion, réservée à ce qui ne s'en va pas et dont l'interprétation est laissée au petit lecteur.
Une belle réussite et une auteure que je vais suivre attentivement !

J'aime beaucoup la poésie de cet album. Au milieu de chaque double page, il y a une feuille transparente où se trouve une forme en noir. On peut la tourner pour déplacer cette forme noire d'une page à l'autre. Cet album veut montrer que les choses évoluent, qu'une chose négative peut se transformer en quelque chose de positif. On apprécie ou non les dessins mais ces un album intelligent qui mérite le prix qu'il a reçu.

Ce magnifique album évoque les choses qui passent, se transforment, changent avec le temps : les feuilles tombent de l'arbre, un oiseau s'envole vers un ailleurs, un bobo disparaît d'un genou, les larmes sèchent, la fumée d'une tasse s'évapore, la pluie cesse… mais si certaines choses sont éphémères, d'autres ne le sont pas comme l'amour d'un parent pour son enfant.

La construction du livre est très ingénieuse. Un système de feuille calque est inséré entre deux pages et permet de voir « la chose » qui s'en va : La blessure a guéri sur le genou de l'enfant, les bulles de savon se sont envolées, la poussière a disparu une fois le balai passé.
C'est un album nostalgique et poétique qui parlera aux petits. le texte est court et se compose d'une phrase pour chaque illustration.
Les dessins sont colorés et rappellent l'enfance par la simplicité et la rondeur du trait. J'ai aimé ce joli petit album pour la douceur qu'il dégage et la façon dans l'auteure traite le thème de la fugacité des choses, qui est peu abordé dans la littérature jeunesse.

« Les choses qui s'en vont » dédramatise les petits désagréments du quotidien avec les plus jeunes. Si des événements déplaisants surviennent, ils ne dureront pas. L'enfant arrivera à les dépasser grâce à l'amour de ses proches et par la perspective de moments plus réjouissants.

Un album original qui se lit grâce à un jeu de transparence provoqué par un calque sur du papier. On lit une phrase sur la page de gauche, et la suite en tournant le calque de la page de droite. le dessin est alors modifié. C'est d'abord drôle, évocateur et ça prend tout son sens. L'album parsème alors des petits riens de la vie, des choses qui font que le quotidien existe et qui nous font grandir, cela en partant du principe que tout change, tout se transforme et s'en va : les blessures, les poux, les idées noires ou les larmes... Jusqu'à une chose inéluctable, qui, elle, sera toujours là... (je vous laisse la surprise).



Un travail graphique ingénieux, des illustrations poétiques pour un bel album qu'on ne se lasse pas de feuilleter.
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Immense coup de coeur pour cet album ! J'en suis complètement tombée sous le charme, tant sur le fond que sur la forme. J'adore le thème choisi, toutes ces contrariétés du quotidien qui finissent par s'en aller : merveilleuse leçon d'espoir ! Les illustrations à la peinture, dans des couleurs pastel, concourent à la poésie de ce livre. Et cet ingénieux système de calques, parlons-en ! Il rend concret l'éphémère, permet de tourner la page sur les petits (et grands) tracas, au sens propre comme au figuré. Cerise sur le gâteau, quand le calque se retrouve sur la page de gauche, il vient faire apparaître de nouvelles petites choses, avec malice. Un album que je vous recommande chaudement, à lire aux tout petits et à lire très grand.

La vie est faite de choses éphémères, de choses qui s'en vont... Les larmes s'en vont, les bobos s'en vont, les idées noires s'en vont,... Et même les poux finissent un jour par s'en aller !

Beatrice Alemagna démontre avec brio cette affirmation. Elle ne se contente pas d'en parler, elle le montre au lecteur en se servant de calques. Un personnage est piégé dans une pluie diluvienne, on tourne le calque et hop, la pluie est maintenant derrière lui. Ce n'est pas de la magie, c'est la vérité : les choses s'en vont.

C'est un album à la fois inventif et philosophique, avec une touche de tendresse à la fin.