A(ni)mal

Accrochez vous bien, la lecture d'a(ni)mal ne vous laissera pas indemne. Vous allez plonger dans l'horreur de l'exil d'un jeune ado de 15 ans, forcé à fuir l'Afrique par sa mère, après avoir perdu le reste de sa famille.

C'est toute la traversée que vous allez faire en compagnie de Miran, vous allez vivre la terreur, la rage, la douleur, la tristesse, la honte, la détresse, l'injustice.

Pourtant derrière l'indicible, l'espoir renaît à travers les rencontres, riches de sagesse et de partage. Dans la réalité je doute du fait que tous les mineurs migrants isolés aient « la chance » de faire ses belles rencontres qui nous sont narrées. Néanmoins, elles ont le mérite de nous permettre de garder une certaine foi en l'humanité.

Malgré l'horreur de la guerre et la dureté du récit, notamment dans sa première partie, l'écriture est très belle, empreinte de poésie, de contes et de rêves. La façon dont Miran convoque « ses morts » comme il les appelle, lui permet de garder en lui leur souvenir et leurs enseignements.

Ce livre est un savant mélange de douleur et de beauté, il montre à la fois le pire et le meilleur de l'Homme.

Dorénavant avec un nouveau prénom, Miran, 15 ans, doit fuir l'atrocité de son pays en guerre. Sa mère l'a préparé, elle a tout fait pour qu'il devienne un homme et puisse se rendre en France seul. le long et dangereux périple de Miran commence alors. le voyage avec les passeurs où lui et d'autres personnes sont entassés dans des véhicules pour traverser le pays. Ils connaissent la faim, la soif, l'humiliation, la mort rode...Ce ne sont plus des hommes mais des animaux...

💞C'est un véritable coup de coeur pour ce roman tellement poignant! le sujet est d'actualité et on se rend compte au fil des pages de l'horreur que vivent ces personnes qui quittent leurs pays, leur famille. Il faut s'accrocher car certaines choses sont horribles et peuvent choquer, même si elles reflètent la triste réalité. C'est encore plus difficile de se dire que tant de personnes jeunes ou moins jeunes doivent subir cela pour espérer (re)vivre dignement. C'est encore plus difficile de se rendre compte de cela quand on est bien chez soi, dans son petit confort.
💞Heureusement, Miran croisera la route également de personnes bienveillantes, lui redonnant courage et espoir dans sa longue migration. C'est aussi une façon de nous dire que si on veut, on peut aider ces personnes... Un sourire, une main tendue, une parole, rien que cela réchauffe le coeur.
💞J'ai adoré la plume de Cécile Alix. le livre se lit vite et l'écriture est fluide. Tout est tellement juste... Et la fin nous chamboule tout autant. Je ne m'y attendais tellement pas.
Alors oui le roman est dur mais je le conseille tellement aux ados. Il est important de ne pas fermer les yeux, de se rendre compte de la souffrance que peuvent vivre ces migrants, des personnes que peut-être ils côtoient.
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Je vous recommande vraiment cette véritable pépite littéraire, un concentré d'émotions et de poésie qu'il faut lire absolument !

Ressortir indemne de la lecture d'a(ni)mal, ce n'est pas chose facile. Et croyez-moi, il me semble que c'est impossible. Cécile Alix frappe fort avec ce roman qui aborde le sujet de la migration et de toutes les épreuves que ceux qui y sont confrontés doivent affronter. Jamais vu en littérature Young Adult ! Et c'est avec brio que l'autrice traite de cette thématique avec une justesse et une poésie exceptionnelles qui font de ce récit une véritable pépite.

On vit ce que notre protagoniste vit. On souffre avec lui, on espère avec lui, on tombe avec lui et on se relève toujours plus forts, bien qu'épuisés, avec lui. C'est une histoire qui heurte, qui fait mal, qui détruit et qui reconstruit. C'est une poignée de sentiments, un tourbillon d'émotions et un tsunami, un véritable tsunami qui laisse bouche-bée.

Cécile Alix nous narre le parcours de ce jeune migrant avec une plume presque onirique, des métaphores, des mots marquants et tout simplement sublimes. Elle nous présente ses difficultés, les obstacles sur son chemin, ses rencontres ; c'est son histoire, son voyage, son évolution, sa résilience, mais surtout une histoire dure, réaliste, qui fait grandir le lecteur.

À mettre entre toutes les mains, a(ni)mal fait partie de ces romans que l'on n'oublie jamais. Unique, spécial et bouleversant, il est, en un mot, parfait.

Ça été une lecture bouleversante, pleine d'humanité et d'espoir. On suit l'histoire mouvementée de Miran, un migrant d'une quinzaine d'années forcé par sa mère à fuir son pays détruit par la guerre pour rejoindre Paris.

Lors de son périple il est à la fois témoin et victime de la cruauté de la société. Ensuite, à son arrivée, il est confronté au rejet et au racisme. Il rencontre tout de même des personnes au grand coeur qui le soutiendront et lui redonneront foi en l'humanité.

Ce récit est profondément déchirant, j'ai eu des frissons tout le long. Il a une portée universelle vu que c'est la triste réalité de millions de migrants dans le monde qui fuient leurs pays à cause de la misère, de l'instabilité politique voire de la guerre. le personnage de Miran est très marquant, j'ai admiré son courage et son espoir inébranlable. Il m'a touchée en plein coeur.

L'autrice nous pousse à réfléchir sur les conditions de vie de ces personnes très courageuses toujours en quête d'un avenir meilleur malgré les obstacles qui se dressent devant elles.

En bref c'est un roman coup de poing qui transmet des messages d'humanité et d'espoir très touchants!
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Ce roman est une histoire d'actualité, de société et avant tout d'humanité. Ce livre adresse un message tellement important. Il est difficile de trouver les mots justes pour décrire tout ce que ce livre transmet.
C'est un livre poignant, bouleversant qui ne peut laisser indifférent. Je vous avoue avoir fait quelques pauses au cours de ma lecture face aux émotions ressenties (notamment lors de la première partie). Je ne ressors pas indemne après cette lecture.

Une lecture qui bouleverse en profondeur, qui dérange et qui nous fait passer par un large éventail d'émotions. On lutte, on a peur, on est en colère, on souffre … on retrouve finalement espoir. On lit « a(ni)mal » avec empathie et on rêve d'un monde qui serait moins gouverné par le profit et davantage guidé par la solidarité.

Cécile Alix nous plonge dans le voyage qu'entreprend un jeune garçon de 15 ans pour quitter son pays en guerre. On suit l'exode de Miran au travers de son propre pays après que sa mère l'ait formé pour son départ. On est avec lui lorsqu'il traverse une étendue d'eau enragée. On pleure les personnes qui ne survivent pas à ses côtés et quand on pense que l'histoire est « terminée », on est confronté à l'hostilité des habitants, au rejet et à la peur jusqu'au grand final qui rend cette histoire encore plus touchante.

Quand j'ai entamé la lecture de cette oeuvre, je savais d'avance que j'allais beaucoup pleurer et je ne m'étais pas trompée. L'auteure parvient à nous plonger au plus profond de la misère humaine, dans ces « voyages » de migrants qui n'ont aucune assurance d'arriver à destination. Elle nous raconte aussi l'après, les bonnes et les mauvaises rencontres, l'espoir et la déception, l'amour et la haine. C'est un roman qu'il est important de lire pour mieux comprendre, s'interroger, obtenir des informations sur les associations qui existent près de chez nous. C'est toujours un sujet qui me révolte parce qu'il nous confronte à des situations inimaginables, on culpabilise aussi mais des solutions existent. Je vous met le lien d'une association qui m'a touché après sa découverte dans le roman mais il en existe beaucoup d'autres : https://www.savoie.fr/web/psw_38420/devenir-famille-solidaire.

N'ayez pas peur d'être chamboulé par cette histoire, elle doit être lue.
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Miran a tout juste 15 ans quand il part seul sur les routes. Il fuit son pays en guerre, l'image de la tête coupée de son père, les souvenirs de ses frères noyés, et le dos de sa mère qui n'a pu se retourner pour l'embrasser. Son voyage commence là, au fond des camions, sous des bâches, sur une barque de fortune… On l'a prévenu des dangers, des passeurs, de la méchanceté. Muran s'est promis d'arriver à Paris, se méfiant de tout, accroché à l'espoir d'une vie meilleure…

Les larmes plein les yeux, le coeur lourd, l'esprit comme embué, je referme le touchant roman de Cécile Alix. L'histoire de cet adolescent, si courageux, si fort, est dure mais tristement réelle.

Miran quitte un pays où la violence fait rage. Il a perdu toute sa famille et il se répète en boucle, à chaque pas, à chaque difficulté, cette phrase « Je suis un homme ». C'est une des dernières que lui a donné sa mère, prête à tout pour sauver la vie de son fils. Même à le laisser seul, abandonné sur le long chemin de l'exil.

Malgré sa méfiance, et grâce aux conseils d'un vieil homme sage, Miran ne croisera pas que des individus fourbes. Il acceptera les quelques mains qu'on lui tend. Les voix murmurantes des ombres qui l'entourent le soutiendront dans son voyage…

Silhouette fragile et effacée, petit a(ni)mal apeuré, Miran va retrouvé son nom, un souffle de vie, et va devenir le passeur de mots. Ceux de son pays, des gens qu'il aime et de cet avenir qui s'offre à lui…

C'est en serrant mes enfants dans mes bras, en leur murmurant que je les aime, que je te rend hommage Miran . Parce que je prie le ciel pour qu'ils ne connaissent jamais l'exil et ta solitude… Pour que je n'ai jamais à être aussi forte que ta mère et leur tourner le dos pour qu'ils survivent…

Cette lecture fût pour moi une pluie d'émotions diverses et variées. J'ai souri, je me suis inquiétée, j'ai eu peur, j'ai été en colère mais j'ai aussi eu beaucoup d'espoir. de l'espoir il en faut plus qu'il est possible d'en avoir pour faire le voyage des migrants qui accompagnent Miran....des jours, des mois, dans des conditions inhumaines, presque animales ! Ce roman est un bijou à mettre entre toutes les mains ! Je suis ravie de l'avoir lu !!

À tout juste 15 ans, affublé d'un nouveau prénom, Miran doit fuir son pays en guerre. Dès le début de son périple Miran qui avait déjà perdu son père et ses deux frères apprend que sa mère a elle aussi été tuée. Pour fuir la guerre et ses fous enturbannés, pour espérer un avenir meilleur, Miran devra supporter des épreuves, bien plus terribles que celles qu'il pouvait imaginer. Il devra survivre au réseau de passeurs, à la traversée, à l'arrivée en Europe, au froid, à la maladie, à la solitude, à la faim. Mais Miran est un homme, phrase qu'il se répète à longueur de temps pour se donner du courage.

Points forts du livre :

Un récit d'une dureté, d'une réalité émouvante, bouleversante. On ressent cette souffrance, une fin incroyable. Un récit poétique à certains moments. Un personnage principal incroyable et si attachant. Un roman d'une grande justesse, fort et nécessaire.