Autour de moi ne se trouvait que l’immensité aérienne du Luberon. Un ciel aux couleurs plurielles planté au-dessus de rochers inégaux, un vide aussi terrien qu’aérien, cette vacuité si particulière qui caractérisait le plateau durant ces années sombres. Oui, il n’y avait presque rien ici. Juste moi, la nature et le vent qui chantait ce que Pépé-Jo appelait "la chanson des pierres sèches".