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Citations sur Comme un écho errant (8)

Relire...Ça donnait du plaisir, et c'était peut-être le plus étonnant. Dans ses lectures, comme dans ses essais d'écriture, il ne se sentait jamais malheureux. Diminué, oui certainement, mais ça ne voulait rien dire en cette terre inconnue où la tempête l'avait jeté. Il goûtait la joie profonde d'être vivant, autrement, de tout voir et revoir d'un oeil neuf...
(p.40)
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-...et, d'accord, la loi n'est que l'expression des plus forts et n'a jamais rien d'absolu.Il faut continuellement remettre en cause.

( p.65)
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Il marchait , Il avait deux mains, il entendait, il sentait, il voyait...Il était donc entier, sauf qu'il n'avait plus de passé.

( p.21)
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Mais-est-il possible de faire comprendre , à qui n'en a pas l'expérience directe, qu'on puisse se retrouver heureux d'avoir été rejeté de la meute ? A la notion de société, cette pipeletterie complexe, se substitue alors la pleine conscience de l'Espèce entière. Et la fin devient commencement. (p. 43)
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Non, il n'avait jamais eu consciemment l'intention de trucider qui que ce soit, mais ses petits anti-héros de papier avait nettement le profil de redresseurs de torts.Ça se faisait malgré lui, ça venait d'ailleurs, mais il en assumait volontiers toutes les conséquences.
- Venant d'ailleurs..., que voulez- vous dire ?
- Je suis bien incapable de donner une explication .Je sais seulement que nous sommes des quantités de réfractaires, partout, et à toutes les époques. Des emmerdeurs, en somme.
(...)Et il n'y a aucune raison de nous classer chez les dingues parce qu'on est faits pour nager à contre-courant.

(p.64)
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Lire et relire.(...)

Redécouverte totale.
À Paris, comme à la campagne, il avait des murs de bouquins, demi-siècle d'achats divers.Des heures, des mois, des années de lectures qu'il fallait peu à peu intégrer comme des nouveautés.
C'était peut-être là l'originalité d'une expérience personnelle qu'il n'avait pas cherchée. Vieux bonhomme, il lui fallait tout apprendre comme au temps où, arpète en usine à cinquante- cinq heures la semaine, plus les cours du soir, il prenait sur ses nuits pour lire tout et n'importe quoi.Deux fois autodidacte, donc.


( p.38)
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Comme la plupart des braves gens qui font carrière dans la domination, elle s’était toujours arrangée pour éviter le fond des problèmes.

[...] faits divers bien baveux et sanglants qui chatouillaient si voluptueusement les gens convenables

[...] mort à la guerre, comme un million et demi de bons Français qui avaient « fait leur devoir ». (Comme un écho errant)

On est tout seul dans sa peau. (Comme un écho errant)

[...] ça c’était de la haute littérature puisque ça ne gênait personne !

sous la schlague imbécile des ptichefs chargés du respecct de l’ordre et des cuvettes des vécés

Et partout, comme toujours, les uns volaient la mort des autres pour s’en faire des médailles.

Il n’y a jamais plus patriote indigné qu’un bon planqué.


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Lui, il était à peine plus grand, blond à l'oeil bleu, la gouaille au coin des moustaches. Elle lui devait tout : le savoir lire-écrire, le sens de sa liberté révélée. Il lui avait appris qu'elle n'avait pas à s'écraser devant ses patrons, que le drapeau n'était que torchon médaillé, les hymnes nationaux des borborygmes de poivrots, et qu'il ne fallait pas se priver de crier : "Crois ! Crois ! Crois !" devant le pape et ses corbeaux. Probable qu'il ne lui lisait pas Proudhon ou Bakounine dans le texte, mais il l'emmenait aux réunions des petits anars de Noisy-le-Sec. C'était là que leur quartette de noces et banquets s'installait pour les répétitions hebdo, dans un hangar fermé par des traverses de voie ferrée qui existait encore vers les années 30.
Rien des crapulars sardoniques. Plutôt des marrants, aux idées "avancées". Et trois quarts de siècle plus tard les idées restaient toujours tellement avancées que le peloton n'avait jamais pu ramarrer l'échappée.
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