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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous plonge dans un univers étrange ou la magie existe, où il est possible d'inventer un superordinateur et une machine à voyager de deux secondes dans le futur. On se retrouve à suivre le destin de Patricia, une jeune fille qui se découvre magicienne, et Laurence jeune ingénieur surdoué. C'est un roman étrange car il m'est difficile à conseiller tant il peut captiver autant que laisser de marbre. L'univers construit par l'auteur est captivant sans sa proximité avec le nôtre et surtout dans ce côté réaliste et logique qui fait que je ne me suis jamais senti dérouté ou perdu. Les deux héros sont fascinants à découvrir, s'avérant humains, complexe et touchants et surtout évoluant, devant faire face à des choix au fil des pages. Je regretterai par contre que les personnages secondaires soit à l'inverse si peu développé, un ou deux plus présent auraient apporté un intérêt supplémentaire au récit. L'intrigue démarre un peu comme un YA, mais très vite gagne en profondeur et le moindre détail a son importance. Il nous fait aussi réfléchir sur notre avenir, sur nous-même, l'amitié, l'amour, les relations, la façon dont on gère notre planète ou encore sur notre capacité à accepter les différences. Après tout n'est pas parfait, certains deux ex machina se font ressentir, la seconde partie se révèle traité un peu trop rapidement à mon goût et, comme je l'ai dit, c'est un roman à double tranchant on se laisse emporter ou pas. La plume de l'auteur est simple, mais arrive vraiment à rendre le roman profond et vivant. de mon côté j'ai accroché en tout cas.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Patricia, jeune sorcière, parlant le langage des animaux et Laurence, prodige informatique étaient faits pour se rencontrer. Tous deux incompris de leurs familles et malmenés à l'école, ils se lient d'une profonde amitié.
La fin du monde est proche et chacun à sa manière va tenter de sauver la planète ...
Roman atypique avec de belles idées mais malheureusement pas toujours suffisamment exploitées.
L'intrigue m'a semblé un brin décousue avec des personnages secondaires qui manquent d'épaisseur.
Bon moment de lecture, tout de même, mais s'adresse plutôt à un public ado.
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Attirée par le pitch "science vs fantasy" que laissait présager la quatrième de couverture, c'est un peu sans trop savoir à quoi m'attendre que je me suis lancée dans cette lecture.

D'entrée de jeu, ce qui m'a happée, et ce qui m'a suivie tout le long de cette lecture, c'est l'ambiance. Onirique, on a l'impression d'évoluer sans trop savoir où l'on va, dans une histoire mâtinée de magie et émaillée ici et là de technologie. Les deux protagonistes, Patricia la sorcière et Laurence le passionné d'électronique vont voir leur histoire se croiser et se recroiser au fil de leur vie et finir par tisser une trame au gré des mots.

Le lecteur les suit de leur enfance où ils découvrent leurs talents, en passant par leur adolescence où, élèves paumés, ils vont être la cible privilégiée des moqueries de leurs camarades et de l'incompréhension de leurs parents, jusqu'à leur version adulte, où leurs talents vont jouer un rôle dans la fin du monde qui se joue sous leurs yeux.

Le style de l'autrice m'a particulièrement plu, pétri de références à la culture pop, et recelant un humour très anglais qui m'a plus d'une fois rappelé un Neill Gaiman dans sa façon de proposer des scènes décalées, ou de jouer sur le côté complètement inattendu et loufoque de certains éléments narratifs qui ne devraient pas se trouver là.

La seule chose que je regrette un peu sera sûrement que certains fils esquissés soient laissés en plan, comme cet assassin qui surgit brusquement dans la vie des deux héros, sans que l'on sache vraiment quel est son intérêt dans l'histoire - pourtant le contexte de sa guilde d'assassin aurait été intéressante à dérouler.

A terme donc, un roman étonnant, particulièrement atypique, servi par une narration virevoltante, riche, décalée et parfois déroutante. Pour moi, l'essai est transformé ; j'ai particulièrement aimé ce texte qui sort des sentiers battus et je reviendrai très certainement explorer les autres textes de l'autrice.

Merci à Babelio qui m'a permis la découverte de ce livre par l'entremise de l'opération Masse Critique - Mauvais genres.
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Bien qu'ayant été publié en Nouveaux Millénaires - une collection de J'ai Lu destinée à la SFFF adulte, ce (premier) roman de Charlie Jane Anders n'aurait pas déparé dans une collection ados et /ou Young Adult. Ce qui n'est pas une critique négative, notez bien, mais la tonalité du texte pourra étonner voire désarçonner ceux qui suivent la collection. Si tant est que " des lecteurs qui suivent une collection ", ça existe encore. Bref.
Tous les oiseaux du ciel doit bien être un roman formidable puisqu'il est estampillé Meilleur roman Nebula (2016) et Meilleur roman de Fantasy Locus (2017). Pour ma part, j'ai certes passé un très bon moment de lecture, mais le texte ne m'a jamais paru mériter une distinction aussi prestigieuse qu'un Nebula ou qu'un Locus.
On est en présence d'une classique histoire d'amour d'enfance contrarié, fonctionnant sur un antagonisme tout aussi classique : d'un côté la fille adepte de la magie, de l'autre le garçon techno-geek, tous deux des cadors dans leurs domaines, bien sûr. Une première partie s'attarde sur leur enfance, leur rencontre, et leur éprouvante scolarité, tant ces deux-là sont ostracisés, mis à l'index et harcelés par les autres élèves et des parents obtus. Première partie initiatique, volontairement racontée à hauteur d'enfant, pleine de poésie et de brutalité, de solidarité et d'injustice, d'amitié et de haines, c'est la meilleure part du livre, là où sont peints avec justesse les drames enfantins comme ont su le faire un Spielberg ou un Mark Twain, voire un Stephen King période Carrie/Charlie.

La deuxième partie retrouve Patricia et Laurence rentrés tout juste dans l'âge adulte. le contexte d'arrière-plan - catastrophes climatiques, environnementales, politiques et sociales devient le décor de blockbuster dans lequel nos deux tourtereaux vont expérimenter, comme beaucoup l'on fait avant eux, que leurs grands pouvoirs exigent d'eux de grandes responsabilités, et des sacrifices. Malentendus, complots, passions, épreuves, trahisons, sortilèges et méga-machines infernales, suspens... Toutes les cases du cahier des charges du récit chauffé à blanc sont cochées, c'est très bien mené, et dosé et calibré, il faut le reconnaître... Ce qui sépare ma satisfaction un peu molle d'un enthousiasme franc, c'est sans doute mon état de vieux con : j'ai déjà vu et lu ça plein de fois, en plus intense, émouvant, original. Un lecteur moins désabusé - autant le dire : plus jeune, plus frais, y trouvera sans aucun doute un plaisir supérieur au mien. A juste titre, je le répète ; Charlie Jane Anders possède une plume sensible, alerte, juvénile et sincère (très bien servie par la traduction), des préoccupations très recommandables et un vrai sens de la narration.
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Un livre reçu dans le cadre d'une opération Masse critique (merci Babelio et les éditions).
Je l'ai lu très vite : on se laisse prendre rapidement par l'histoire, les personnages. On suit les 2 protagonistes à des périodes charnières de leur existence, ce qui permet d'éviter les lourdeurs tout en se concentrant sur les moments révélateurs.
Dans une première partie, Patricia et Laurence sont victimes d'un harcèlement scolaire intense, puisqu'un peu différents de leurs camarades. Boucs-émissaires maltraités et méprisés, leur marginalité va les pousser à développer des dons particuliers. On les retrouve ensuite plus tard, à l'âge adulte, ayant plus ou moins trouvé un équilibre, mais confrontés à un monde qui change...
Les personnages sont crédibles, le rapport magie / science (antagoniste ou complémentaire ?) à travers la relation de ces deux personnes est intéressant et nuancé. On est loin d'un duel manichéen.
Les personnages secondaires sont également bien construits : avec des personnalités suffisamment marquées pour être identifiables rapidement, souvent caricaturales sans être ridicules.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture !
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S'il y a une chose que ce livre n'est pas c'est du young adult, malgré ce que les première apparences peuvent laisser à penser. Un début très innocent et mignon tourne très vite à des thèmes plus durs et abordés sans pincettes. Un livre d'autant plus atypique qu'il flirte tout le temps entre cet univers très enfantin où les sorcière parle aux animaux et la destruction imminente de l'humanité dans une réalité plus que tangible aujourd'hui. Si vous ne voulez pas que vos enfants deviennent collapsologue et demandent de construire un bunker ne leur conseillez définitivement pas ce livre qui flirte beaucoup trop avec la réalité pour ne pas être dérangeant. Les personnages ne sont pas incroyables et l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, mais je pense que ce livre nous met surtout dans un état de constant malaise en poussant les curseurs à peine au delà de la réalité. Que ce soit les parents absents ou trop rigides ou encore les professeurs qui n'en ont strictement rien à faire de la maltraitance ... c'est un peu trop vrai pour être imaginaire et ça met mal à l'aise.
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[roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio]

Laurence, génie de l'informatique, et Patricia, sorcière talentueuse, ont été des adolescents marginaux qui se sont serrés les coudes face à leurs camarades et leur famille (les passages sur le harcèlement que subissent ces deux jeunes sont bien menés [donc assez dérangeants]). Et face à un assassin.

Même s'ils abordent le monde qui les entoure de manière quasiment opposée, le passé les relie. Étonnamment, cette amitié parvient à se maintenir malgré plusieurs années de séparation. Patricia et Laurence se soutiennent et se comprennent.

Par la force des choses, ils vont se retrouver dans des camps opposés. Car Laurence et ses collègues font passer l'humanité avant le reste du vivant. Alors que pour Patricia et les sorciers, chaque organisme a la même valeur. Chaque camp voit l'apocalypse se profiler à l'horizon, chacun a une solution à proposer. Mais ces solutions ne sont pas compatibles, bien au contraire…

Le roman est donc une longue mise en scène du conflit science/nature, un conflit reposant sur l'incompréhension et les non-dits et se jouant sur plusieurs niveaux (celui individuel, entre Laurence et Patricia, mais également au niveau du groupe, entre le club des scientifiques et la confrérie des sorciers).

[...]

Un des points forts du roman, c'est Theodolphus Rose, un assassin froid jusqu'à la caricature, digne héritier de Hitman, qui apporte une touche d'humour inattendu au récit. Ses apparitions sont aussi décapantes que décalées ! (Un intermède bienvenu au milieu des divers brimades que subissent les héros à ce moment là)

Malheureusement, Theodolphus devient de plus en plus discret au fur et à mesure du récit (et les ruptures de ton qu'il apportait disparaissent avec lui)…
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