AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Veiller sur elle (826)

- Pourquoi m’as-tu abandonné ?
[…]
- La vie est une succession de choix que l’on referait différemment s’il nous était donné de tout recommencer, Mimo. Si tu es parvenu à faire les bons choix du premier coup, sans jamais te tromper, alors tu es un dieu. Et malgré tout l’amour que je te porte, malgré le fait que tu sois mon fils, même moi, je ne crois pas avoir donné naissance à un dieu.
Commenter  J’apprécie          170
L'évêque chaussa ses lunettes et approcha de l'œuvre.
- Prodigieux. Chez un sculpteur si jeune, d'abord, mais les grands de la Renaissance commençaient jeunes, eux aussi. La perfection des formes du mouvement est tout bonnement étonnante. Et cette modernité.....
Bravo jeune homme. Vous irez loin. Et nous vous y aiderons peut-être, qui sait.
Viola hocha lentement la tête, ses yeux tristes remplis de "je te l'avais dit".
Commenter  J’apprécie          170
Je sais depuis ce matin gris et tendre que lorsqu'une femme se couche sous un homme, dans le port de Gênes, à l'arrière d'un camion ou sur un champ de foire, c'est pour adoucir sa chute.
Commenter  J’apprécie          170
Les adultes mélangent tout le temps leur salive, ça ne les empêche pas de se trahir et de se poignarder à longueur de journée. Nous, on va faire différemment.
(p. 137)
Commenter  J’apprécie          170
 Nous parlions italien, mangions. Nous pensions italien , c’est-à-dire à coups de superlatifs où la Mort était souvent invoquée, les larmes abondantes, les mains rarement au repos. On maudissait comme on passait le sel. Notre famille était un cirque, et nous en étions fiers. 
Commenter  J’apprécie          171
Je n’étais plus le gamin de douze ans qui était arrivé dans ce pays étrange et merveilleux. J’étais un Italien, un vrai, un enfant de la sécheresse, des privations et du faire avec. Mais ce qui l’effraya, comme d’autres après lui, c’est qu’il s’imaginait qu’un type comme moi n’avait rien à perdre.
(page 237)
Commenter  J’apprécie          160
Pourtant les livres continuaient d’affluer. Et avec eux, l’univers s’élargissait. Pour la première fois de ma vie, je me surprenais, quand je sculptais, à songer que mon geste n’était pas orphelin. Qu’il avait été affiné par mille autres avant moi et le serait par mille autres après. Chaque coup de marteau venait de loin, et s’entendrait longtemps.
Commenter  J’apprécie          160
Nous étions en guerre contre les Allemands, les Austro-Hongrois, nos gouvernements, nos voisins, façon de dire que nous étions en guerre contre nous-mêmes. L'un voulait la guerre, l'autre la paix, le ton montait et celui qui voulait la paix finissait par donner le premier coup de poing.


( p.37)
Commenter  J’apprécie          160
- Tu sauras que tu es sur le bon chemin, Mimo, quand tout le monde te dira le contraire.
- Je préférerais plaire à tout le monde.
- Bien sûr. C'est pour ça qu'aujourd'hui tu n'es rien. Bon anniversaire.
(p.185)
Commenter  J’apprécie          160
Les patrons sont gentils. Je pourrai bientôt prendre des vacances. Je répondais Zio me traite bien, j'économise pour te faire venir. Nous nous mentions avec amour.
(p.91)
Commenter  J’apprécie          160







    Lecteurs (12357) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Veiller sur elle (Jean-Baptiste Andrea)

    Que constate-t-on à la naissance de Michelangelo Vitaliani ?

    Sa grande taille
    Sa petite taille

    27 questions
    97 lecteurs ont répondu
    Thème : Veiller sur elle de Créer un quiz sur ce livre

    {* *}