Lorsque j'ai acheté Cupidon Mortel aux Imaginales l'an passé, j'ai beaucoup apprécié l'échange avec l'auteur,
Thomas Andrew, qui est une personne vraiment très sympathique. Nous avions discuté de tout et de rien, de livres, du travail, bref ce fut un moment très agréable. Cette année, je suis retournée le voir pour acheter le tome 2 et le sourire était toujours présent.
Que dire sur cet ouvrage… D'abord, j'adore la couverture. Elle est magnifique : simple avec ce dégradé de bleu ! Ensuite, au fil des pages, on fait connaissance avec Drek, un ancien flic qui suite à une interpellation qui a mal tourné, se reconvertit en travaillant dans un laboratoire de médecine légale. Il retrouve son ancien collègue flic, Tony, qui est aussi son meilleur ami, sur une scène de crime où la victime a eu le coeur arraché. En parallèle, Drek dont la vie amoureuse n'est guère palpitante, débute une relation avec la jolie secrétaire, Betty. le 14 février, jour des amoureux, Drek reçoit un message lui donnant rendez-vous. Mais la rencontre se solde par sa mort. Devenu fantôme, il erre plusieurs mois dans les rue de Manhattan avant de revoir Tony. Et là, il découvre un monde où les fantômes, les sorciers, les vampires ou encore les loups-garous vivent au milieu des humains ignorant tout…
Les personnages sont attachants. Entre Drek, le fantôme et Tony, l'apprenti Charpas, Passeur d'Ombres qui mènent l'intrigue et qui commettent quelques maladresses. Davon, Alyson et Albert les loups-garous ; Scarlett et Glen, les vampires… Ou encore Kyle le spectre junkie. Je dois dire qu'on passe par tous les caractères et c'est marrant !
Ce que j'ai adoré dans ce roman c'est le concept d'enquête donc de policier mêlé au fantastique, au surnaturel. Il n'y a pas réellement de romance prioritaire contrairement à bon nombre de romans d'urban fantasy ! Ajoutez à cela une plume marrante qui donne sur comique à certaines situations et qui fait de belles références à des livres, films, auteurs ou acteurs (de Chewbacca à
Oprah Winfrey en passant par Paris Hilton). J'ai d'ailleurs adoré le passage d'Aengus qui rouspète contre une journaliste à qui, après quelques verres de whisky, il a raconté quelques anecdotes dont elle s'est servie pour écrire une série de bouquins : Rebecca Kean. En plus de ce côté tordant, l'auteur décrit parfaitement les scènes plus sombres et les actions… Et un final dont on ne se doute pas vraiment (j'avais une intuition sur un des personnages mais… chut). J'ai aimé cette lecture, c'est un coup de coeur pour moi et heureusement que j'ai tardé à l lire comme ça j'ai déjà le second tome en main !!
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