La nature a le don de nous libérer de toutes nos contradictions, de tout ce qui déformait et faussait notre vision de nous-mêmes. Dans la nature il n’est pas question de raisonner, de s’excuser, de tomber à genoux pour implorer son pardon. Il faut acquérir de la force ou mourir. Là, tout nous enseigne cette leçon, une merveilleuse leçon qu’on a tendance à oublier dans le monde qu’on dit civilisé.
Le lapin peut avoir si peur qu’il est incapable de bouger. Il tremble sur place, et le renard s’en fait un régal. Tes yeux sont troublés par la peur, fille du soleil. Ouvre-les plus grand, regarde plus loin. Va où va le soleil. Vois-toi dehors, et tu ne trembleras plus en suivant tes propres traces.
On ne doit pas avoir la peau trop tendre, quand on travaille dans une ferme, mais il ne faut pas non plus l’abîmer, au risque d’avoir une infection.
Toutes les bonnes choses arrivent à ceux qui les méritent.
C’est toujours difficile de faire le bien, quand on a fait le mal pendant si longtemps.
Vous avez fait du bon travail aujourd’hui. Chaque jour, ce sera plus facile, comme pour un ruisseau qui a changé de direction. Un jour, il coule librement.
Quand vous mangerez la première tomate d’un plant que vous aurez planté, vous comprendrez quelles joies on peut trouver ici.
Me souvenir de tout cela, c’était une chose, mais le raconter par écrit en était une autre. J’éprouvai plus de colère que de honte à voir ce récit noir sur blanc.
Une nouvelle élève apprend que dans le monde réel, rien ne vous est donné ni ne vous est dû. Vous devez mériter chaque chose. Vous n’avez droit à rien. Cela, c’est du concret, c’est la réalité même.
On croyait communément que les gens de souche africaine souffraient moins de la chaleur que les Blancs, mais c’était faux.