Goscinny : Je n'ai jamais eu d'animaux. Les seuls animaux que j'avais, c'était par douzaines : huitres, escargots et ainsi de suite.
Astérix a failli nous causer, à René et à moi, une indigestion de sangliers. Au début du succès du héros gaulois, à chaque réception à laquelle nous étions invités, on nous proposait de manger du sanglier !
Les gens croyaient nous faire plaisir, sans penser qu'au bout d'un moment nous en avions vraiment assez de ces pauvres bêtes qu'on trucidait pour nous.
Avec René, nous nous disions : "Quel dommage que l'on n'ait pas fait manger du caviar aux Gaulois ! On se régalerait tous les jours..."
Astérix ne se mariera jamais. Si un héros de bande dessinée devient amoureux et s'attache à une femme, la logique et la morale voudraient qu'un jour ou l'autre il se marie. Et, dans ce cas, il devient un père de famille, il s'emourgoise et bonjour les pantoufles.
Allez le faire voyager au bout du monde après ça...
L'album " Astérix aux jeux olympiques" est l'occasion pour les deux auteurs de montrer un aspect caractéristique du spectateur gaulois , qui, heureusement, a totalement disparu de nos jours chez le supporteur français : la mauvaise foi, le chauvinisme, voire quelques soupçons de xénophobie. En effet, ce sont tour à tour la lourdeur de la piste, le climat, l'altitude, la nourriture, puis l'attitude du public qui expliqueraient les résultats moyens d'Astérix à la course.
Goscinny : Ma principale source de documentation est "La guerre des Gaules " de Jules César. Ce dernier est merveilleux car il est encore plus menteur que moi !
Ma principale source de documentation est "La Guerre des Gaules", de Jules César. Ce dernier est merveilleux, car il est encore plus menteur que moi !